En 1971, Renault crée l’évènement en présentant la R5. Première citadine de l’ère moderne, elle révolutionne le segment par sa modularité et son homogénéité qui l’ont rendu incontournable en ville.
HISTOIRE |
Supercar est née
La production de la R5 débute en fin d’année 1971 (pour le millésime 1972). Elle est disponible en version L et TL. La finition L est équipée du 783 cm3 de la R4, fort de 33,5 ch. La TL s’équipe quant à elle d’un 956 cm3 offrant une puissance de 47 ch., ce qui lui permet d’atteindre 135 km/h. Elle se distingue de la L par ses freins à disque à l’avant, ses roues à ‘’crevés’’, ses enjoliveurs et ses baguettes latérales chromées. En 1973, il est possible d’obtenir en option une commande de boite de vitesse au plancher (sur le tableau de bord en série), alors que les ceintures de sécurité sont changées ainsi que l’emplacement des commandes de chauffage.
Une finition plus haut de gamme apparaît en 1974. Il s’agit de la LS. Elle est équipée d’un 1.289 cm3 fort de 64 ch. Elle se distingue par sa planche de bord mieux finie, son freinage assisté, sa barre antiroulis arrière et son compte-tours. L’équipement est plus complet par rapport à la TL, ce qui lui permet d’être plus polyvalente. Elle peut recevoir en supplément des bandes latérales et un autocollant ‘’LS’’ sur les flancs et le capot avant. Cependant, en 1975 la TS remplace la LS dans la gamme. Elle reçoit de nouveaux sièges avec appui-tête, des ceintures à enrouleur, une console centrale plus moderne, des feux de recul intégrés aux éclairages de plaque et un nouveau rétroviseur chromé.
En 1976, la GTL vient compléter la gamme. Elle reprend le moteur de la TS (mais moins puissant) et y ajoute une boite plus longue pour faire baisser la consommation. Elle en reprend aussi l’équipement, hormis les sièges et le compte-tour. Mais la plus grande nouveauté de l’année est la R5 Alpine. Elle s’équipe d’un 1.397 cm3 de 93 ch., ce qui lui permet d’atteindre 170 km/h. Elle reçoit en plus une boite à 5 rapports, un train avant revu et une suspension abaissée de 4 cm. Extérieurement, elle se distingue par ses boucliers noir mat, son spoiler avant avec antibrouillards, des jantes en acier et ses autocollants stylisées ‘’A5’’ sur le capot, les flancs et le hayon. A l’intérieur, elle reçoit un volant Motolita et un pommeau de levier de vitesse en cuir. Plus tard dans l’année, la TS reçoit des vitres de custodes ouvrantes et des accoudoirs de portière identique à la GTL.
Une gamme de plus en plus large
Après la version sportive en 1976, c’est au tour de la version Société d’être présentée en 1977. Elle reprend l’équipement de la TL, mais se distingue par ses panneaux de tôle à la place des custodes arrière, ses deux rétroviseurs extérieurs et le retrait de la banquette arrière. Toute la gamme reçoit un nouveau levier de vitesse et des ceintures à enrouleur (sauf la Société). Sur les GTL, TS et Alpine la planche de bord est modifiée pour accueillir un autoradio, alors que les L et TL reçoivent seulement le câblage pour le pré-équipement radio. La même année, la L voit son moteur passer à 845 cm3, alors qu’en fin d’année la Société peut recevoir ce moteur de 845 cm3, en plus de celui de la TL.
Pour 1978, la version Automatic est présentée. Elle reçoit un moteur de 1.289 cm. de 55 ch. et une boite automatique à 3 rapports. L’équipement est repris à la GTL, en y ajoutant des sièges avant intégraux (repris des versions américaines). Extérieurement, elle se distingue par ses éléments en plastique peints en noir (pare-chocs, protections latérales, …) et son toit en vinyle noir. Cette année-là, l’Alpine reçoit des jantes à trois fentes et une montre digitale sur le pavillon, alors que la L devient simplement R5. Enfin, deux séries limitées sont présentées, la ‘’Monte-Carlo’’ et la ‘’Le Car’’. Elles sont toute deux basées sur la TS. Après ces années très chargées en nouveauté, le millésime 1979 est plus calme. La GTL reçoit les sièges de la version Automatic, alors que la Société peut accueillir le moteur de 1.289 cm3, mais ne peut plus recevoir le 956 cm3 de la TL.
Enfin la 5 portes
La grosse nouveauté de 1980 est la présentation de la version 5 portes. Elle est disponible avec les finitions R5, TL, GTL, TS et Automatic. Les poignées de portes sont désormais apparentes et chromées, alors que la longueur augmente de 15 mm. et le poids prend 20 kg. Toutes les R5 reçoivent un nouveau tableau de bord plus moderne, ainsi qu’un nouveau volant. L’insonorisation est améliorée, alors que les sièges sont plus ergonomiques à partir du niveau de finition GTL. En fin d’année, la version de base R5 est arrêtée, alors que la Société troque le 1.289 cm3 pour le 1.108 cm3. Enfin, l’Alpine reçoit une banquette arrière rabattable en 2 parties.
En 1981, la version 5 portes voit ses poignées de porte chromées remplacée par des poignées en plastique, alors que le hayon reçoit de nouveaux monogrammes. L’Alpine est arrêtée et est remplacée par l’Alpine Turbo. Elle reçoit un bloc turbocompressé fort de 110 ch., et à l’intérieur on voit apparaître un manomètre de pression de turbo, alors que la direction assistée et les vitres avant électriques sont disponibles en option. Cette même année, la R5 Turbo est lancée. Elle reçoit un moteur en position centrale arrière, un intérieur et un kit carrosserie spécifique et des jantes TRX en aluminium. Pour le millésime 1982, les versions GTL et TS reçoivent une nouvelle boite à 5 rapports pour abaisser la consommation, ainsi qu’un nouveau pare-chocs avant intégrant un spoiler. La TS reçoit quant à elle un nouveau bloc 1.397 cm. de 63 ch. Présentation des versions TX et TX Automatic. Ces version haut de gamme se distinguent par des jantes aluminium Amil, des vitres électriques teintées, une direction assistée avec volant sport, un pommeau de levier de vitesse en cuir, un pavillon insonorisé et des sièges arrière séparés.
Fin de carrière honorable
Il aura fallu attendre 1983 pour que tous les modèles reçoivent des freins à disque à l’avant. Cette même année voit l’apparition d’une nouvelle série limitée, la Campus. Destinée aux jeunes, elle sera produite à 5.000 exemplaires. La version TX reçoit un allumage électronique intégral. En fin d’année, une seconde série limitée est présentée, la Super Campus. Elle reprend la finition de la Campus, en y ajoutant l’essuie-glace arrière. Enfin, la Turbo 2 est lancée. Les pare-chocs sont désormais noir et l'intérieur est repris à l'Alpine Turbo.
En 1984, les GTL et TX sont arrêtées alors que l’Alpine Turbo est remplacée par la Lauréate Turbo, à la présentation simplifiée. Pour le dernier millésime, suite à la présentation de sa remplaçante la Supercinq, toute la gamme restante est renommée Lauréate, avant la fin de la production en fin d’année 1985. La Turbo 2 continuera quant à elle jusqu'en 1987. La R5 classique continuera tout de même sa carrière en Iran avec de multiples restylages jusqu’en 1992.
La R5 marqua une révolution puisqu’elle imposa de nouveaux standards dans la catégorie des citadines. Produite à 5.580.626 exemplaires, elle reste encore très présente sur les routes, et sa version Turbo réussira à glaner de nombreuses victoires en rallye.
La production de la R5 débute en fin d’année 1971 (pour le millésime 1972). Elle est disponible en version L et TL. La finition L est équipée du 783 cm3 de la R4, fort de 33,5 ch. La TL s’équipe quant à elle d’un 956 cm3 offrant une puissance de 47 ch., ce qui lui permet d’atteindre 135 km/h. Elle se distingue de la L par ses freins à disque à l’avant, ses roues à ‘’crevés’’, ses enjoliveurs et ses baguettes latérales chromées. En 1973, il est possible d’obtenir en option une commande de boite de vitesse au plancher (sur le tableau de bord en série), alors que les ceintures de sécurité sont changées ainsi que l’emplacement des commandes de chauffage.
Une finition plus haut de gamme apparaît en 1974. Il s’agit de la LS. Elle est équipée d’un 1.289 cm3 fort de 64 ch. Elle se distingue par sa planche de bord mieux finie, son freinage assisté, sa barre antiroulis arrière et son compte-tours. L’équipement est plus complet par rapport à la TL, ce qui lui permet d’être plus polyvalente. Elle peut recevoir en supplément des bandes latérales et un autocollant ‘’LS’’ sur les flancs et le capot avant. Cependant, en 1975 la TS remplace la LS dans la gamme. Elle reçoit de nouveaux sièges avec appui-tête, des ceintures à enrouleur, une console centrale plus moderne, des feux de recul intégrés aux éclairages de plaque et un nouveau rétroviseur chromé.
En 1976, la GTL vient compléter la gamme. Elle reprend le moteur de la TS (mais moins puissant) et y ajoute une boite plus longue pour faire baisser la consommation. Elle en reprend aussi l’équipement, hormis les sièges et le compte-tour. Mais la plus grande nouveauté de l’année est la R5 Alpine. Elle s’équipe d’un 1.397 cm3 de 93 ch., ce qui lui permet d’atteindre 170 km/h. Elle reçoit en plus une boite à 5 rapports, un train avant revu et une suspension abaissée de 4 cm. Extérieurement, elle se distingue par ses boucliers noir mat, son spoiler avant avec antibrouillards, des jantes en acier et ses autocollants stylisées ‘’A5’’ sur le capot, les flancs et le hayon. A l’intérieur, elle reçoit un volant Motolita et un pommeau de levier de vitesse en cuir. Plus tard dans l’année, la TS reçoit des vitres de custodes ouvrantes et des accoudoirs de portière identique à la GTL.
Une gamme de plus en plus large
Après la version sportive en 1976, c’est au tour de la version Société d’être présentée en 1977. Elle reprend l’équipement de la TL, mais se distingue par ses panneaux de tôle à la place des custodes arrière, ses deux rétroviseurs extérieurs et le retrait de la banquette arrière. Toute la gamme reçoit un nouveau levier de vitesse et des ceintures à enrouleur (sauf la Société). Sur les GTL, TS et Alpine la planche de bord est modifiée pour accueillir un autoradio, alors que les L et TL reçoivent seulement le câblage pour le pré-équipement radio. La même année, la L voit son moteur passer à 845 cm3, alors qu’en fin d’année la Société peut recevoir ce moteur de 845 cm3, en plus de celui de la TL.
Pour 1978, la version Automatic est présentée. Elle reçoit un moteur de 1.289 cm. de 55 ch. et une boite automatique à 3 rapports. L’équipement est repris à la GTL, en y ajoutant des sièges avant intégraux (repris des versions américaines). Extérieurement, elle se distingue par ses éléments en plastique peints en noir (pare-chocs, protections latérales, …) et son toit en vinyle noir. Cette année-là, l’Alpine reçoit des jantes à trois fentes et une montre digitale sur le pavillon, alors que la L devient simplement R5. Enfin, deux séries limitées sont présentées, la ‘’Monte-Carlo’’ et la ‘’Le Car’’. Elles sont toute deux basées sur la TS. Après ces années très chargées en nouveauté, le millésime 1979 est plus calme. La GTL reçoit les sièges de la version Automatic, alors que la Société peut accueillir le moteur de 1.289 cm3, mais ne peut plus recevoir le 956 cm3 de la TL.
Enfin la 5 portes
La grosse nouveauté de 1980 est la présentation de la version 5 portes. Elle est disponible avec les finitions R5, TL, GTL, TS et Automatic. Les poignées de portes sont désormais apparentes et chromées, alors que la longueur augmente de 15 mm. et le poids prend 20 kg. Toutes les R5 reçoivent un nouveau tableau de bord plus moderne, ainsi qu’un nouveau volant. L’insonorisation est améliorée, alors que les sièges sont plus ergonomiques à partir du niveau de finition GTL. En fin d’année, la version de base R5 est arrêtée, alors que la Société troque le 1.289 cm3 pour le 1.108 cm3. Enfin, l’Alpine reçoit une banquette arrière rabattable en 2 parties.
En 1981, la version 5 portes voit ses poignées de porte chromées remplacée par des poignées en plastique, alors que le hayon reçoit de nouveaux monogrammes. L’Alpine est arrêtée et est remplacée par l’Alpine Turbo. Elle reçoit un bloc turbocompressé fort de 110 ch., et à l’intérieur on voit apparaître un manomètre de pression de turbo, alors que la direction assistée et les vitres avant électriques sont disponibles en option. Cette même année, la R5 Turbo est lancée. Elle reçoit un moteur en position centrale arrière, un intérieur et un kit carrosserie spécifique et des jantes TRX en aluminium. Pour le millésime 1982, les versions GTL et TS reçoivent une nouvelle boite à 5 rapports pour abaisser la consommation, ainsi qu’un nouveau pare-chocs avant intégrant un spoiler. La TS reçoit quant à elle un nouveau bloc 1.397 cm. de 63 ch. Présentation des versions TX et TX Automatic. Ces version haut de gamme se distinguent par des jantes aluminium Amil, des vitres électriques teintées, une direction assistée avec volant sport, un pommeau de levier de vitesse en cuir, un pavillon insonorisé et des sièges arrière séparés.
Fin de carrière honorable
Il aura fallu attendre 1983 pour que tous les modèles reçoivent des freins à disque à l’avant. Cette même année voit l’apparition d’une nouvelle série limitée, la Campus. Destinée aux jeunes, elle sera produite à 5.000 exemplaires. La version TX reçoit un allumage électronique intégral. En fin d’année, une seconde série limitée est présentée, la Super Campus. Elle reprend la finition de la Campus, en y ajoutant l’essuie-glace arrière. Enfin, la Turbo 2 est lancée. Les pare-chocs sont désormais noir et l'intérieur est repris à l'Alpine Turbo.
En 1984, les GTL et TX sont arrêtées alors que l’Alpine Turbo est remplacée par la Lauréate Turbo, à la présentation simplifiée. Pour le dernier millésime, suite à la présentation de sa remplaçante la Supercinq, toute la gamme restante est renommée Lauréate, avant la fin de la production en fin d’année 1985. La Turbo 2 continuera quant à elle jusqu'en 1987. La R5 classique continuera tout de même sa carrière en Iran avec de multiples restylages jusqu’en 1992.
La R5 marqua une révolution puisqu’elle imposa de nouveaux standards dans la catégorie des citadines. Produite à 5.580.626 exemplaires, elle reste encore très présente sur les routes, et sa version Turbo réussira à glaner de nombreuses victoires en rallye.
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