Déterminé à produire une voiture de rallye pour la catégorie Groupe 4, la Régie Renault présente en 1978 une maquette de la future R5 Turbo. Version survitaminée de sa petite citadine, elle annonce d’entrée ses ambitions et l’accueil du public sera unanime.
HISTOIRE |
Une R5 sous hormone
C’est lors du Salon de l’automobile de Paris en 1978 que Renault dévoile une maquette d’une version de pointe de sa petite R5. Se plaçant au-dessus de la déjà sportive R5 Alpine, elle n’a plus grand-chose à voir avec sa petite sœur. Arrière élargit, larges prises d’air, moteur en position centrale et voies élargies sont annonciateur d’un pédigrée exceptionnel. Ce sera finalement que deux ans plus tard, pour le millésime 1981 que la version définitive de la R5 Turbo sera commercialisée. Esthétiquement identique à la maquette déjà dévoilée, elle reçoit dans son compartiment arrière le moteur Cléon-fonte dopé par un turbocompresseur Garrett T3 et développant 160 ch. Elle devient alors une propulsion, et les voies élargies adoptent des pneumatiques Michelin TRX (plus larges à l’arrière). La fabrication de ce modèle exclusif est confiée à Heuliez, avec l’ajout des larges ailes arrière et un avant allongé. Les ailes, le capot, les pare-chocs et la poutre avant sont en polyester, alors que les portières, le hayon et le pavillon sont en aluminium, tout ça dans le but de gagner du poids. L’intérieur est lui aussi spécifique et est l’œuvre de Bertone. Volant asymétrique, combiné d’instrumentation et sièges spécifiques et coloris rouge et bleu sont au programme. En option, le client peut opter pour un autoradio, des vitres électriques, une sellerie en cuir, un pare-brise feuilleté et des vitres teintées.
En 1982, quelques améliorations sont apportées (jauge à huile, admission) alors que le nuancier est élargi. Les succès en compétition ne se font pas attendre, et la R5 Turbo devient une arme redoutable en rallye. Mais les ventes restent limitées, avec un prix de vente jugé trop élevé. Il est alors décidé de présenter la R5 Turbo 2 en 1983, qui se distingue principalement par son intérieur repris de la R5 Alpine Turbo et les éléments en aluminium sont remplacés par de l’acier. Ces modifications entraînent une baisse radicale du prix de vente, et le carnet de commande se rempli à nouveaux. La liste d’options est réduite alors que le nuancier accueille de nouvelles teintes. Les pare-chocs sont maintenant en ABS noir et des autocollants Turbo 2 sont installés sur les portières. Pour le millésime 1984, nuancier encore revu et barre antiroulis avant modifiée. L’année suivante, jauge à essence, réservoir et circuit d’essence modifiés alors qu’en cours d’année 200 exemplaires sortiront des chaines avec un moteur à la cylindrée portée à 1.432 cm3 pour l’homologation de la Maxi Turbo en compétition. La puissance du moteur reste cependant inchangée. Le nuancier est également modifié, et la R5 Turbo 2 continuera sa carrière jusqu’au début du millésime 1987 sans changements majeurs. Sa carrière s’arrêtera ainsi pour celle qui deviendra au fil du temps et des différentes versions une référence dans le monde des rallyes.
Produite à 4.857 exemplaires, la R5 Turbo restera un modèle à part et exceptionnel dans la gamme Renault de l’époque. Servant à l’homologation en rallye, sa carrière sera riche en victoire en France et dans le monde entier, au fil des catégories dans lesquelles elle a participé.
C’est lors du Salon de l’automobile de Paris en 1978 que Renault dévoile une maquette d’une version de pointe de sa petite R5. Se plaçant au-dessus de la déjà sportive R5 Alpine, elle n’a plus grand-chose à voir avec sa petite sœur. Arrière élargit, larges prises d’air, moteur en position centrale et voies élargies sont annonciateur d’un pédigrée exceptionnel. Ce sera finalement que deux ans plus tard, pour le millésime 1981 que la version définitive de la R5 Turbo sera commercialisée. Esthétiquement identique à la maquette déjà dévoilée, elle reçoit dans son compartiment arrière le moteur Cléon-fonte dopé par un turbocompresseur Garrett T3 et développant 160 ch. Elle devient alors une propulsion, et les voies élargies adoptent des pneumatiques Michelin TRX (plus larges à l’arrière). La fabrication de ce modèle exclusif est confiée à Heuliez, avec l’ajout des larges ailes arrière et un avant allongé. Les ailes, le capot, les pare-chocs et la poutre avant sont en polyester, alors que les portières, le hayon et le pavillon sont en aluminium, tout ça dans le but de gagner du poids. L’intérieur est lui aussi spécifique et est l’œuvre de Bertone. Volant asymétrique, combiné d’instrumentation et sièges spécifiques et coloris rouge et bleu sont au programme. En option, le client peut opter pour un autoradio, des vitres électriques, une sellerie en cuir, un pare-brise feuilleté et des vitres teintées.
En 1982, quelques améliorations sont apportées (jauge à huile, admission) alors que le nuancier est élargi. Les succès en compétition ne se font pas attendre, et la R5 Turbo devient une arme redoutable en rallye. Mais les ventes restent limitées, avec un prix de vente jugé trop élevé. Il est alors décidé de présenter la R5 Turbo 2 en 1983, qui se distingue principalement par son intérieur repris de la R5 Alpine Turbo et les éléments en aluminium sont remplacés par de l’acier. Ces modifications entraînent une baisse radicale du prix de vente, et le carnet de commande se rempli à nouveaux. La liste d’options est réduite alors que le nuancier accueille de nouvelles teintes. Les pare-chocs sont maintenant en ABS noir et des autocollants Turbo 2 sont installés sur les portières. Pour le millésime 1984, nuancier encore revu et barre antiroulis avant modifiée. L’année suivante, jauge à essence, réservoir et circuit d’essence modifiés alors qu’en cours d’année 200 exemplaires sortiront des chaines avec un moteur à la cylindrée portée à 1.432 cm3 pour l’homologation de la Maxi Turbo en compétition. La puissance du moteur reste cependant inchangée. Le nuancier est également modifié, et la R5 Turbo 2 continuera sa carrière jusqu’au début du millésime 1987 sans changements majeurs. Sa carrière s’arrêtera ainsi pour celle qui deviendra au fil du temps et des différentes versions une référence dans le monde des rallyes.
Produite à 4.857 exemplaires, la R5 Turbo restera un modèle à part et exceptionnel dans la gamme Renault de l’époque. Servant à l’homologation en rallye, sa carrière sera riche en victoire en France et dans le monde entier, au fil des catégories dans lesquelles elle a participé.
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