Avec la R5 Alpine, Renault initie la catégorie des GTI qui se développera fortement à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Agressive, performante et peu chère, elle deviendra le fer de lance de la gamme R5 tout au long de sa carrière.
HISTOIRE |
Une petite bombe
En Mars 1976 Renault lève le voile sur une version sportive de sa petite citadine R5, baptisée R5 Alpine. Cela représente un tournant dans la gamme sportive Renault, puisque le nom Gordini (R8 puis R12) laisse pour la première fois sa place au nom Alpine, dont Renault est actionnaire majoritaire depuis 1972. Son nom évocateur se traduit par l’adoption d’une mécanique assez puissante dérivé de la R5 TS. Grâce au montage d’un carburateur double corps repris de la R16 TS, et un réalésage portant la cylindrée à 1.397 cm3, le bloc en fonte atteint alors 93 ch. Avec seulement 850 kg. sur la balance, la R5 Alpine peut atteindre 175 km/h en vitesse de pointe, une valeur intéressante dans les années 1970. La garde au sol est abaissée de 4 cm., alors que le train avant et les suspensions sont renforcées. Esthétiquement, elle se distingue par ses pare-chocs noirs, son spoiler avant, ses antibrouillards Cibié, son rétroviseur Vitaloni California, ses jantes Fergat (reprises de la R17 Gordini) et ses décorations A5 sur le capot, le hayon et les flancs. L’intérieur reçoit également un traitement spécifique (basé sur la R5 TS) avec un habillage rouge, un tableau de bord et un pommeau de levier de vitesse inédits et un volant à quatre branches provenant de la R14. Dès le mois de Mai, un volant à trois branches Motolita est installé en lieu et place du volant de la R14. Le mois suivant, le cinquième rapport de vitesse est allongé.
En 1977, les vitres de custode sont désormais ouvrantes, le pare-brise est feuilleté et de nouveaux phares avec ampoules à iode H4 sont installés. Au niveau mécanique, les carburateurs sont nouveaux et les cardans sont remplacés par des modèles dotés d’une meilleure étanchéité. Dans l’habitacle, l’instrumentation est complétée par des jauges de température et pression d’huile. L’année suivante, des jantes en aluminium appelées Bobine sont montées en série. Le système d’essuie-glace et la commande de boite de vitesse sont modifiés. Une prise diagnostic est ajoutée alors que le système de freinage est assisté par servofrein. L’intérieur évolue également avec l’ajout de haut-parleurs intégrés et de tapis de sol en caoutchouc à l’arrière. Les vitres teintées sont désormais de série. En cours d’année, la crémaillère de direction est nouvelle. Pour le millésime 1979, les clignotants avant passent à l’orange et une plaque constructeur ovale indique le millésime du véhicule. Le totaliseur kilométrique passe à six chiffres, des ceintures de sécurité sont installées à l’arrière et une montre digitale est ajoutée sur le pavillon. Enfin, le combiné d’indicateur de clignotants est nouveau et la commande de starter est désormais rétractable en cas de choc.
Turbo
Pour l’année 1980, le tableau de bord est totalement nouveau. Plus moderne, il intègre les commandes de chauffage et est recouvert de moquette sur les côtés. Le manomètre d’huile et le voltmètre sont désormais installés au centre de la console. Les commodos sont également nouveaux. Montage des sièges baquets type ‘’pétale’’, nouveaux contre-portes et habillages arrière alors que l’insonorisation est améliorée. Le rétroviseur extérieur est changé. 1981 sera la dernière année de production de la R5 Alpine atmosphérique, puisqu’elle sera arrêtée en Août de cette même année. Lors de ce millésime, les rétroviseurs passent au noir et le carburateur est nouveau. En Septembre 1981 (Millésime 1982), lancement de la R5 Alpine Turbo en remplacement de la R5 Alpine. Sous le capot, le moteur reçoit un turbocompresseur Garrett T3, portant la puissance à 110 ch. Le châssis est amélioré et quatre freins à disques sont montés, assurant ainsi un bon freinage. Esthétiquement, elle reçoit un rétroviseur extérieur rectangulaire, des jantes en aluminium inspirées de la R5 Turbo et une inscription Turbo sur la lunette arrière et la calandre. A l’intérieur, nouvelle planche de bord et sièges plus enveloppants sont au programme.
En 1983, l’essuie-glace arrière est repris de la version Automatic et la capacité du réservoir est portée à 53 l. Les décorations A5 sont remplacées par des inscriptions Turbo, et la liste d’options accueille la direction assistée, les vitres électriques et les pneumatiques taille basse. L’année suivante, le boîtier électronique est nouveau et le code moteur évolue. Au mois de Mars, l’Alpine Turbo est renommée Lauréate Turbo. Les pare-chocs sont peints couleur carrosserie, les décorations latérales sont nouvelles et l’équipement est largement simplifié. Ainsi, les vérins de coffre, les vitres teintées, les ceintures de sécurité à enrouleurs, l’habillage de coffre, la moquette arrière et les jantes en aluminium sont supprimées. La R5 Lauréate Turbo continuera sa carrière jusqu’en Décembre 1984, où la production cessera durant le millésime 1985.
La R5 Alpine sera une des initiatrices du mouvement GTI qui interviendra à la fin des années 1970. D’abord en version atmosphérique, elle deviendra une vraie petite bombe lorsqu’elle adoptera un turbocompresseur en 1982.
En Mars 1976 Renault lève le voile sur une version sportive de sa petite citadine R5, baptisée R5 Alpine. Cela représente un tournant dans la gamme sportive Renault, puisque le nom Gordini (R8 puis R12) laisse pour la première fois sa place au nom Alpine, dont Renault est actionnaire majoritaire depuis 1972. Son nom évocateur se traduit par l’adoption d’une mécanique assez puissante dérivé de la R5 TS. Grâce au montage d’un carburateur double corps repris de la R16 TS, et un réalésage portant la cylindrée à 1.397 cm3, le bloc en fonte atteint alors 93 ch. Avec seulement 850 kg. sur la balance, la R5 Alpine peut atteindre 175 km/h en vitesse de pointe, une valeur intéressante dans les années 1970. La garde au sol est abaissée de 4 cm., alors que le train avant et les suspensions sont renforcées. Esthétiquement, elle se distingue par ses pare-chocs noirs, son spoiler avant, ses antibrouillards Cibié, son rétroviseur Vitaloni California, ses jantes Fergat (reprises de la R17 Gordini) et ses décorations A5 sur le capot, le hayon et les flancs. L’intérieur reçoit également un traitement spécifique (basé sur la R5 TS) avec un habillage rouge, un tableau de bord et un pommeau de levier de vitesse inédits et un volant à quatre branches provenant de la R14. Dès le mois de Mai, un volant à trois branches Motolita est installé en lieu et place du volant de la R14. Le mois suivant, le cinquième rapport de vitesse est allongé.
En 1977, les vitres de custode sont désormais ouvrantes, le pare-brise est feuilleté et de nouveaux phares avec ampoules à iode H4 sont installés. Au niveau mécanique, les carburateurs sont nouveaux et les cardans sont remplacés par des modèles dotés d’une meilleure étanchéité. Dans l’habitacle, l’instrumentation est complétée par des jauges de température et pression d’huile. L’année suivante, des jantes en aluminium appelées Bobine sont montées en série. Le système d’essuie-glace et la commande de boite de vitesse sont modifiés. Une prise diagnostic est ajoutée alors que le système de freinage est assisté par servofrein. L’intérieur évolue également avec l’ajout de haut-parleurs intégrés et de tapis de sol en caoutchouc à l’arrière. Les vitres teintées sont désormais de série. En cours d’année, la crémaillère de direction est nouvelle. Pour le millésime 1979, les clignotants avant passent à l’orange et une plaque constructeur ovale indique le millésime du véhicule. Le totaliseur kilométrique passe à six chiffres, des ceintures de sécurité sont installées à l’arrière et une montre digitale est ajoutée sur le pavillon. Enfin, le combiné d’indicateur de clignotants est nouveau et la commande de starter est désormais rétractable en cas de choc.
Turbo
Pour l’année 1980, le tableau de bord est totalement nouveau. Plus moderne, il intègre les commandes de chauffage et est recouvert de moquette sur les côtés. Le manomètre d’huile et le voltmètre sont désormais installés au centre de la console. Les commodos sont également nouveaux. Montage des sièges baquets type ‘’pétale’’, nouveaux contre-portes et habillages arrière alors que l’insonorisation est améliorée. Le rétroviseur extérieur est changé. 1981 sera la dernière année de production de la R5 Alpine atmosphérique, puisqu’elle sera arrêtée en Août de cette même année. Lors de ce millésime, les rétroviseurs passent au noir et le carburateur est nouveau. En Septembre 1981 (Millésime 1982), lancement de la R5 Alpine Turbo en remplacement de la R5 Alpine. Sous le capot, le moteur reçoit un turbocompresseur Garrett T3, portant la puissance à 110 ch. Le châssis est amélioré et quatre freins à disques sont montés, assurant ainsi un bon freinage. Esthétiquement, elle reçoit un rétroviseur extérieur rectangulaire, des jantes en aluminium inspirées de la R5 Turbo et une inscription Turbo sur la lunette arrière et la calandre. A l’intérieur, nouvelle planche de bord et sièges plus enveloppants sont au programme.
En 1983, l’essuie-glace arrière est repris de la version Automatic et la capacité du réservoir est portée à 53 l. Les décorations A5 sont remplacées par des inscriptions Turbo, et la liste d’options accueille la direction assistée, les vitres électriques et les pneumatiques taille basse. L’année suivante, le boîtier électronique est nouveau et le code moteur évolue. Au mois de Mars, l’Alpine Turbo est renommée Lauréate Turbo. Les pare-chocs sont peints couleur carrosserie, les décorations latérales sont nouvelles et l’équipement est largement simplifié. Ainsi, les vérins de coffre, les vitres teintées, les ceintures de sécurité à enrouleurs, l’habillage de coffre, la moquette arrière et les jantes en aluminium sont supprimées. La R5 Lauréate Turbo continuera sa carrière jusqu’en Décembre 1984, où la production cessera durant le millésime 1985.
La R5 Alpine sera une des initiatrices du mouvement GTI qui interviendra à la fin des années 1970. D’abord en version atmosphérique, elle deviendra une vraie petite bombe lorsqu’elle adoptera un turbocompresseur en 1982.
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