A l’aube des années 1980, la situation du groupe PSA est au plus mal. Alors que Peugeot prépare son modèle de la dernière chance, la future 205, Citroën va proposer en 1982 la berline qui est censée relancer la marque. Son nom, la BX.
HISTOIRE |
Une Citroën moderne
L’origine du projet XB remonte à 1978, où Citroën commence à réfléchir à la remplaçante de sa GS qui arrive en fin de carrière. Développée dans un premier temps en interne, Citroën fera rapidement appel à deux carrossiers italiens, Italdesign et Bertone afin de dessiner la future familiale aux chevrons. Les deux entreprises italiennes feront chacune une proposition, et c’est finalement Bertone via son designer en chef Marcello Gandini qui remporteront l’appel d’offre. A partir de là, le centre de style Citroën récupèrera le prototype de Bertone, afin de le retoucher et le faire coller au maximum au ‘’style’’ Citroën. Première voiture développée par la marque avec de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur), elle nécessitera quatre années de développement avant d’être présentée en 1982. Baptisée BX, elle sera dévoilée à la presse via deux photos le 8 Juin 1982 qui seront rendues publiques le 11 Juin, puis au mois d’Août ce seront 550 journalistes européens qui seront invités dans le sud de la France pour la découvrir en vrai. Après une impressionnante présentation en direct à la télévision sous la Tour Eiffel en Septembre, le public pourra à son tour faire sa connaissance et l’essayer pour la première fois lors du Salon de l’automobile de Paris 1982. La carrière de la BX est alors lancée.
Vraie Citroën, la BX propose un habitacle spacieux et un confort de premier ordre avec la présence de la suspension hydropneumatique. Son style anguleux peut étonner, mais colle parfaitement à la mode des années 1980. La gamme proposée pour le millésime 1983 s’avère déjà assez large avec cinq finitions réparties sur trois motorisations essence. Ainsi, on découvre un 1.360 cm3 développant 62 ch. (finition BX), un 1.360 cm3 développant 72 ch. (finitions BX 14 E et BX 14 RE) et un 1.560 cm3 développant 90 ch. (finitions BX 16 RS et BX 16 TRS). Les versions de base s’avèrent très dépouillées, permettant un prix d’appel intéressant. A contrario, la finition TRS propose en série les vitres électriques, le verrouillage centralisé ou encore un compte-tour digital. A noter que cette finition se distingue notamment par ses vitres de custode fumées. Le succès sera immédiat, et dès le mois de Juillet 1983 la 100.000ème BX sort des usines d’assemblage.
Place au Sport
En 1984, le moteur 1.560 cm3 hérite d’un nouveau carburateur, ce qui porte la puissance à 92,5 ch. La commande de boite de vitesse évolue. Les pneumatiques métriques Michelin TRX montés en série sur les BX 16 RS et BX 16 TRS sont remplacés par des pneumatiques aux dimensions plus classiques en pouce. Cette dernière peut recevoir en option un habillage intérieur en tweed. L’ensemble des BX vendue à l’étranger sont dotées de répétiteurs de clignotant latéraux (sauf les modèles anglais et espagnol). Mais la plus grande nouveauté de l’année, c’est l’apparition des versions diesel. Équipée d’un 1.905 cm3 de 65 ch., elle est disponible en finition BX 19 D et BX 19 TRD. La première reprend la présentation de la BX 14 E et la seconde reprend la présentation de la BX 16 TRS. Cette nouvelle motorisation va confirmer le succès de la BX, en s’adressant maintenant aux gros rouleurs. Les BX 14 RE, BX 16 RS et BX 16 TRS peuvent être équipées en option d’un toit ouvrant électrique en verre, alors que la BX 16 TRS peut recevoir en option une climatisation. En fin d’année est proposé au catalogue la BX Entreprise. Basée sur les finitions BX 14 E, BX 16 RS et BX 19 D, elles sont dotées de deux places seulement et leur fabrication est sous-traitée chez le carrossier français Gruau.
L’année suivante, l’intérieur évolue avec l’adoption d’une harmonie bi-tons. La planche de bord reçoit un revêtement lisse, plus qualitatif. Le moteur 1.6 l. est modifié et sa puissance est portée à 94 ch. Une boite automatique à quatre rapports est disponible en option sur cette motorisation. On reconnait cette version au logo ‘’Automatic’’ disposé sur le hayon arrière. La climatisation est désormais disponible en option sur la BX 19 TRD. La gamme s’élargie cette année-là avec l’apparition de la BX 19 GT, qui se dote d’un 1.905 cm3 développant 105 ch. Extérieurement, cette version se distingue du reste de la gamme avec ses bandeaux de pare-chocs noir, son becquet arrière en plastique noir, ses antibrouillards avant, ses enjoliveurs spécifiques, son antenne noire et son logo GT sur le capot et les ailes avant. A l’intérieur, des cadrans ronds plus classiques sont disposés à la place des compteurs à rouleaux des autres versions, un logo GT est placé sur le cendrier avant et l’ordinateur de bord et la sellerie en tweed font partie de la dotation de série.
Toujours en 1985, deux nouvelles versions sont présentées en cours d’année. La première est la BX Leader, une série limitée à 2.500 exemplaires basée sur la BX 14 E. Elle se distingue par sa carrosserie grise bitons, ses enjoliveurs repris de la BX 19 GT, ses protections latérales et sa sellerie à motif écossais. Mais celle qui fera sensation cette année-là est la BX Sport, première déclinaison sportive de la BX. Préparée par le français Danielson, son moteur dérivé de la BX 19 GT développe 126 ch. grâce à l’adoption de deux carburateurs double corps Solex. Cela lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 8,9 secondes et d’atteindre 195 km/h en vitesse de pointe. Avec ses extensions d’ailes, son aileron arrière, ses pare-chocs spécifiques, ses jantes en aluminium 14’’, sa sortie d’échappement rectangulaire et ses inscriptions BX Sport sur les portières avant, elle ne passe pas inaperçue. A l’intérieur, volant à trois branches, sellerie spécifique à chevrons et instrumentation spécifique sont au programme. D’abord produite en série limitée à 2.500 exemplaires, elle sera finalement intégrée à la gamme classique à partir de 1986.
Le Break
La gamme BX ne cesse de s’élargir avec la présentation pour le millésime 1986 de la carrosserie break. Baptisé Évasion, il est développé et produit par le carrossier français Heuliez. Seule la partie arrière évolue par rapport à la berline, avec un allongement du porte-à-faux de 17 cm. Il est disponible en trois versions, BX 16 RS, BX 19 TRS (moteur de la BX 19 GT) et BX 19 RD. Quelques modifications sont apportées à la berline. Les BX, BX 14 E et BX 14 RE voient leurs enjoliveurs passer du noir au gris, les versions diesel reçoivent un système de réchauffage du carburant, les versions essences (moteurs 1.6 l. et 1.9 l.) voient leur système de refroidissement revu et la BX 19 GT perd ses logos GT sur le capot et les ailes avant. Cette dernière adopte également la sellerie de la BX Sport, et son ordinateur de bord n’est désormais proposé qu’en option. Présentation de la série limitée Digit. Basée sur la 19 GT et produite à 3.000 exemplaires, elle se distingue notamment à son compteur numérique, son ordinateur de bord très complet et son autoradio haut de gamme Pioneer. L’équipement est très complet avec les quatre vitres électriques et le verrouillage centralisé avec télécommande. La série limitée Leader est reconduite avec 5.000 nouveaux exemplaires produits. Elle est disponible en berline (moteurs 1.4 l. et 1.6 l.) et en break (moteurs 1.6 et 1.9 D).
Deux versions réservées à l’exportation sont disponibles en cours d’année. La première est la BX D, recevant le 1.769 cm3 développant 60 ch. de la Visa. Elle sera disponible en Angleterre, Italie, Allemagne et Autriche. La seconde est la BX 11, réservée à l’Italie et la Grèce. Elle reprend également un moteur de la Visa, le 1.124 cm3 offrant 58 ch. Toujours en 1986, la boite automatique à quatre rapports est proposée sur la BX 19 TRD, alors que le break voit sa gamme agrandie. Il est disponible en finition BX 14 E, BX 19 D, BX 14 E Entreprise, BX 16 S Entreprise et BX 19 D Entreprise. Enfin, Citroën tente l’aventure du rallye Groupe B en développant la BX 4TC Évolution. Censée promouvoir la BX en compétition, le développement chaotique et le manque de résultat feront que le programme sera rapidement arrêté. Ainsi est présenté la BX 4TC de série, servant à l’homologation du modèle de course. Dotée d’un 2.1 l. de 200 ch., elle se distingue très clairement d’une BX classique, avec son kit carrosserie et sa décoration spécifique, et son porte à faux avant allongé. 200 exemplaires seront fabriqués chez Heuliez, mais seuls 86 exemplaires trouveront preneurs. Les modèles invendus seront alors détruits, et Citroën tenta même de racheter le double du prix de vente les modèles en circulation afin de faire oublier l’échec de la BX 4TC.
16 Soupapes !
1987 sera l’année du restylage pour la BX. On la reconnait à ses pare-chocs plus enveloppant, ses clignotants avant blancs, ses ailes élargies et ses rétroviseurs à soufflet. A l’intérieur, la planche de bord est nouvelle, adoptant un style plus classique. Les commandes dite satellites sont remplacées par des commodos plus conventionnel, et les compteurs à rouleau disparaissent au profit de compteurs à aiguilles. L’ensemble de la gamme reçoit une horloge et les BX 14 E et BX 19 D adoptent des baguettes de protection latérales. L’offre est élargie avec l’apparition des BX 16 S (moteur 1.6 l. couplé à une finition de base), de la BX 19 RD et de la BX 19 TRS. Cette dernière reprend la mécanique de la BX 19 GT (qui disparait lors du restylage) avec la finition de la BX 16 TRS. La boite automatique à quatre rapports est disponible en option sur cette version. La BX D, d’abord réservées à l’exportation, est disponible en France. La BX Sport disparait pour laisser la place à la nouvelle BX 19 GTI. Avec son 1.905 cm. développant 125 ch., elle se distingue par ses chevrons noirs sur le capot, ses logos GTI sur les custodes arrière, ses antibrouillards, son aileron arrière, ses sièges baquets, sa sellerie spécifique et ses enjoliveurs spécifiques. En option, elle peut recevoir les jantes an aluminium de la Sport et l’ABS. Proche de celle qu’elle remplace au niveau des performances, elle se veut plus discrète par sa présentation et plus polyvalente grâce à son moteur à injection. En cours d’année, troisième série de BX Leader produite à 5.000 exemplaires, alors que le moteur 1.9 l. diesel voit sa puissance portée à 71 ch. Enfin, présentation de la BX 15 RE. Reprenant la présentation de la BX 14 RE, elle se dote du moteur 1.6 l. dont la puissance est abaissée à 80 ch. Cette version sera appelée BX 16 RE sur certains marchés étrangers.
En 1988 apparait la version de pointe de la BX, la GTI 16 Soupapes. Dotée d’un 1.905 cm3 à double arbre à came en tête développant 160 ch., elle permet à la BX d’atteindre 218 km/h en vitesse de pointe. Dérivée de la BX 19 GTI, elle se distingue par ses bas de caisse et ailes arrière élargies, ses logos 16 Soupapes sur les custodes arrière et le hayon, son spoiler avant et ses pare-chocs peints couleur carrosserie (ceux de la GTI sont teintés dans la masse). A l’intérieur, les sièges avant offrent un meilleur maintien, la sellerie est spécifique en velours, et on retrouve un volant à trois branche et le pommeau de levier de vitesse de la CX 25 GTI Turbo 2. L’ensemble des BX perdent leurs chevrons sur le monogramme Citroën disposé sur le hayon. En cours d’année, une motorisation turbo diesel est disponible. Développant 90 ch., elle devient la berline diesel la plus performante de sa catégorie, et est disponible en trois versions (BX RD Turbo, BX TRD Turbo et BX TRD Turbo Évasion). Elle se distingue par un réservoir d’une capacité de 66 litres et peut être dotée de l’ABS en option. Très économique à l’usage, Citroën promet 1.450 kms d’autonomie avec un seul plein.
Une carrière riche
Pour le millésime 1989, les harmonies intérieures sont nouvelles avec des couleurs moins vives. Nouvelle version BX 19 TRI Évasion, reprenant la mécanique de la BX 19 GTI avec une finition équivalente à la BX 19 TRS. La BX 16 S disparait, sans avoir jamais rencontrée le succès. La boite de vitesse automatique à quatre rapports est désormais disponible sur les BX 19 GTI et BX 19 TRI Évasion, alors qu’elle disparait sur la BX 16 RS. La climatisation est proposée en option sur les finitions BX 19 TRD, BX 19 RD Evasion et BX GTI 16 Soupapes. La BX 16 TRS récupère les mêmes enjoliveurs que les BX 19 TRS, BX 19 TRD et BX TRD Turbo. Présentation de la BX Olympique, limitée à 1.500 exemplaires et basée sur la BX 14 E. Quelques mois plus tard est présentée la BX 4x4, disponible en berline et en break. Basée sur la BX 19 TRS, elles se distinguent par leur décoration latérale spécifique. Elles sont appelées BX 4WD à l’étranger. Le marché italien a droit à la BX 16 GTI, recevant un 1.6 l. de 115 ch. La BX GTI 16 Soupapes évolue également avec un restylage. Nouveaux pare-chocs avec spoiler intégré à l’avant, feux arrière fumés, larges baguettes latérales, custodes et aileron arrière spécifiques, sortie d’échappement ovale et jantes en aluminium de couleur anthracite. Cela a pour but de mieux la distinguer par rapport à la simple BX 19 GTI. Elle est au passage renommée BX 16 Soupapes. Toujours au cours du millésime 1989, une partie de la gamme est renommée. La BX de base devient BX 14 TE, les BX 14 E et BX 14 RE sont remplacées par la BX 14 TGE et la BX 15 RE devient BX 15 TGE. Enfin, la BX 16 RS devient BX 16 TGS. Quelques semaines plus tard est présentée la série limitée Tonic, basée sur la BX 15 TGE et produite à 3.000 exemplaires.
Lors de l’année 1990, l’ensemble de la gamme adopte les feux arrière fumés de la BX 16 Soupapes, et les sabots d’ailes arrière sont peints couleur carrosserie. Présentation de la série limité Image, basée sur la BX 15 TGE et produite à 3.200 exemplaires. Une partie de la gamme est renommée, dans la lignée de ce qui a été fait le millésime précédent. Ainsi, la BX D devient BX TD, la BX 19 RD devient BX 19 TGD, la BX 16 TRS devient BX 16 TZS, la BX 19 TRS devient BX 19 TZS, la BX 19 TRI devient BX 19 TZI, la BX 19 TRD devient BX 19 TZD et la BX TRD Turbo devient BX TZD Turbo. Cette dernière peut recevoir l’option Pack VIP, comprenant une présentation intérieure similaire à la GTI. De nouveaux modèles d’enjoliveurs sont disponibles pour l’ensemble de la gamme, alors que les finitions TZS, TZI et TZD se distinguent par de nouveaux pare-chocs bicolores. La BX 19 GTI est à son tour renommée en devenant simplement BX GTI. Apparition au même moment de la BX GTI 4x4. Les jantes en aluminium optionnelles sur les finitions TGS, TGD, TZS, TZI et TZD ont désormais la partie centrale peinte en noire, alors qu’une nouvelle version est présentée. Appelée BX 19 TGS, elle reçoit le 1.905 cm3 de 107 ch. Lors de ce millésime, la 100.000ème BX Évasion sort des usines d’assemblage d’Heuliez, preuve de son succès. En cours d’année, la BX Image est reconduite avec 15.000 exemplaires disponibles en quatre motorisations (1.6 l. 80 ch., 1.6 l. 94 ch., 1.9 D et 1.8 l. TD).
Séries spéciales
La gamme des BX 4x4 est modifiée en 1991, avec l’apparition de la BX 4x4 1.9 D. La berline est basée sur la finition TGD, et l’Évasion est basé sur la finition TZD. Cependant, les versions berline essence (sauf GTI) disparaissent. La boite automatique n’est plus disponible sur les BX 19 TZS Évasion et BX 19 TZI Évasion. L’ensemble de la gamme se dote d’un rétroviseur droit de série et de ceintures arrière à enrouleur, alors que les versions de base reçoivent un réservoir de 52 litres (44 litres auparavant). De nouveaux garnissages en velours sont disponibles en option alors que les versions turbo-diesel perdent leur manomètre de pression de turbo. La BX GTI voit sa puissance ramenée à 123 ch. La BX Image est intégrée à la gamme et apparait la BX Image Évasion, accompagnée par deux autres séries spéciales appelées Calanque et Millésime. La première est basée sur les finitions d’entrée de gamme BX 14 TE et BX TD, alors que la seconde est basée sur les finitions TZS et TZD. Ces versions offrent une présentation plus valorisante, permettant de maintenir les ventes de la BX à des niveaux très corrects. En cours d’année, la 2.000.000ème BX sort des chaines de production.
En 1992, alors que la BX fête ses dix ans, la gamme est largement simplifiée. Les finitions BX 16 TGS, BX 19 TGS, BX 19 TGD, BX TGD Turbo et BX TZD Turbo Pack VIP sont ainsi supprimées. La BX Calanque n’est quant à elle pas reconduite alors que la BX Millésime reçoit une troisième teinte de carrosserie. La BX Image voit également son nuancier agrandis, et ces deux finitions peuvent désormais se doter d’options. L’équipement de série est enrichit sur l’ensemble de la gamme, alors que les finitions haut de gamme perdent leurs custodes fumés. L’insonorisation est améliorée et la BX GTI s’équipe en série des jantes en aluminium et du volant de la BX 16 Soupapes. En cours d’année est présenté la BX Ourane, une série limitée à 1.500 exemplaires basée sur la BX TZD Turbo et dotée du kit carrosserie de la BX 16 Soupapes (sauf les bas de caisses et les ailes arrière élargies). Cette version est particulièrement bien équipée avec notamment l’ABS de série. Suite à son succès, elle sera rapidement intégrée à la gamme normale.
L’année suivante, les finitions BX 14 TE, BX 14 TGE et BX 15 TGE sont supprimées, alors que les finitions BX Image et BX Millésime se dotent des moteurs 1.6i (89 ch.) et 1.9i (122 ch.) à injection. La climatisation est montée en série sur les BX Ourane, BX GTI, BX GTI 4x4 et BX 16 Soupapes. L’ensemble de la gamme reçoit une harmonie intérieure noire, s’équipe d’une troisième ceinture de sécurité à l’arrière et du réservoir de 66 litres. Cette simplification de la gamme est la conséquence de la présentation de la remplaçante de la BX, baptisée Xantia. Afin de se conformer aux nouvelles normes européennes, à partir du 1er Janvier 1993 toutes les BX reçoivent des ampoules de phares blanches. En cours d’année, présentation de la série limitée BX Evasion Cottage à la présentation spécifique. D’abord produite à 800 exemplaires, elle sera par la suite intégrée à la gamme. Seules les deux motorisations diesel (atmosphérique et turbocompressée) sont disponibles sur cette version. La BX est peu à peu remplacée sur les chaines de production, et les dernières berlines seront produites chez Heuliez, sur les lignes de production du break. 1994 sera la dernière année de présence au catalogue de la BX. Cette année-là, les BX GTI, BX GTI 4x4, BX 19 TZI Évasion et BX 16 Soupapes ne sont plus disponibles. La production des berlines cessent en Décembre 1993, le break Évasion lui survivra jusqu’en Juillet 1994. Après 12 ans de carrière, la BX laisse alors sa place à sa remplaçante la Xantia.
Avec 2.337.016 exemplaires produits en 12 ans, la BX sera un modèle majeur dans l’histoire de Citroën. Lancé à une époque où les finances du groupe PSA sont au plus mal, son succès permettra au groupe français de se refaire une santé et se pérenniser sur l’avenir.
L’origine du projet XB remonte à 1978, où Citroën commence à réfléchir à la remplaçante de sa GS qui arrive en fin de carrière. Développée dans un premier temps en interne, Citroën fera rapidement appel à deux carrossiers italiens, Italdesign et Bertone afin de dessiner la future familiale aux chevrons. Les deux entreprises italiennes feront chacune une proposition, et c’est finalement Bertone via son designer en chef Marcello Gandini qui remporteront l’appel d’offre. A partir de là, le centre de style Citroën récupèrera le prototype de Bertone, afin de le retoucher et le faire coller au maximum au ‘’style’’ Citroën. Première voiture développée par la marque avec de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur), elle nécessitera quatre années de développement avant d’être présentée en 1982. Baptisée BX, elle sera dévoilée à la presse via deux photos le 8 Juin 1982 qui seront rendues publiques le 11 Juin, puis au mois d’Août ce seront 550 journalistes européens qui seront invités dans le sud de la France pour la découvrir en vrai. Après une impressionnante présentation en direct à la télévision sous la Tour Eiffel en Septembre, le public pourra à son tour faire sa connaissance et l’essayer pour la première fois lors du Salon de l’automobile de Paris 1982. La carrière de la BX est alors lancée.
Vraie Citroën, la BX propose un habitacle spacieux et un confort de premier ordre avec la présence de la suspension hydropneumatique. Son style anguleux peut étonner, mais colle parfaitement à la mode des années 1980. La gamme proposée pour le millésime 1983 s’avère déjà assez large avec cinq finitions réparties sur trois motorisations essence. Ainsi, on découvre un 1.360 cm3 développant 62 ch. (finition BX), un 1.360 cm3 développant 72 ch. (finitions BX 14 E et BX 14 RE) et un 1.560 cm3 développant 90 ch. (finitions BX 16 RS et BX 16 TRS). Les versions de base s’avèrent très dépouillées, permettant un prix d’appel intéressant. A contrario, la finition TRS propose en série les vitres électriques, le verrouillage centralisé ou encore un compte-tour digital. A noter que cette finition se distingue notamment par ses vitres de custode fumées. Le succès sera immédiat, et dès le mois de Juillet 1983 la 100.000ème BX sort des usines d’assemblage.
Place au Sport
En 1984, le moteur 1.560 cm3 hérite d’un nouveau carburateur, ce qui porte la puissance à 92,5 ch. La commande de boite de vitesse évolue. Les pneumatiques métriques Michelin TRX montés en série sur les BX 16 RS et BX 16 TRS sont remplacés par des pneumatiques aux dimensions plus classiques en pouce. Cette dernière peut recevoir en option un habillage intérieur en tweed. L’ensemble des BX vendue à l’étranger sont dotées de répétiteurs de clignotant latéraux (sauf les modèles anglais et espagnol). Mais la plus grande nouveauté de l’année, c’est l’apparition des versions diesel. Équipée d’un 1.905 cm3 de 65 ch., elle est disponible en finition BX 19 D et BX 19 TRD. La première reprend la présentation de la BX 14 E et la seconde reprend la présentation de la BX 16 TRS. Cette nouvelle motorisation va confirmer le succès de la BX, en s’adressant maintenant aux gros rouleurs. Les BX 14 RE, BX 16 RS et BX 16 TRS peuvent être équipées en option d’un toit ouvrant électrique en verre, alors que la BX 16 TRS peut recevoir en option une climatisation. En fin d’année est proposé au catalogue la BX Entreprise. Basée sur les finitions BX 14 E, BX 16 RS et BX 19 D, elles sont dotées de deux places seulement et leur fabrication est sous-traitée chez le carrossier français Gruau.
L’année suivante, l’intérieur évolue avec l’adoption d’une harmonie bi-tons. La planche de bord reçoit un revêtement lisse, plus qualitatif. Le moteur 1.6 l. est modifié et sa puissance est portée à 94 ch. Une boite automatique à quatre rapports est disponible en option sur cette motorisation. On reconnait cette version au logo ‘’Automatic’’ disposé sur le hayon arrière. La climatisation est désormais disponible en option sur la BX 19 TRD. La gamme s’élargie cette année-là avec l’apparition de la BX 19 GT, qui se dote d’un 1.905 cm3 développant 105 ch. Extérieurement, cette version se distingue du reste de la gamme avec ses bandeaux de pare-chocs noir, son becquet arrière en plastique noir, ses antibrouillards avant, ses enjoliveurs spécifiques, son antenne noire et son logo GT sur le capot et les ailes avant. A l’intérieur, des cadrans ronds plus classiques sont disposés à la place des compteurs à rouleaux des autres versions, un logo GT est placé sur le cendrier avant et l’ordinateur de bord et la sellerie en tweed font partie de la dotation de série.
Toujours en 1985, deux nouvelles versions sont présentées en cours d’année. La première est la BX Leader, une série limitée à 2.500 exemplaires basée sur la BX 14 E. Elle se distingue par sa carrosserie grise bitons, ses enjoliveurs repris de la BX 19 GT, ses protections latérales et sa sellerie à motif écossais. Mais celle qui fera sensation cette année-là est la BX Sport, première déclinaison sportive de la BX. Préparée par le français Danielson, son moteur dérivé de la BX 19 GT développe 126 ch. grâce à l’adoption de deux carburateurs double corps Solex. Cela lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 8,9 secondes et d’atteindre 195 km/h en vitesse de pointe. Avec ses extensions d’ailes, son aileron arrière, ses pare-chocs spécifiques, ses jantes en aluminium 14’’, sa sortie d’échappement rectangulaire et ses inscriptions BX Sport sur les portières avant, elle ne passe pas inaperçue. A l’intérieur, volant à trois branches, sellerie spécifique à chevrons et instrumentation spécifique sont au programme. D’abord produite en série limitée à 2.500 exemplaires, elle sera finalement intégrée à la gamme classique à partir de 1986.
Le Break
La gamme BX ne cesse de s’élargir avec la présentation pour le millésime 1986 de la carrosserie break. Baptisé Évasion, il est développé et produit par le carrossier français Heuliez. Seule la partie arrière évolue par rapport à la berline, avec un allongement du porte-à-faux de 17 cm. Il est disponible en trois versions, BX 16 RS, BX 19 TRS (moteur de la BX 19 GT) et BX 19 RD. Quelques modifications sont apportées à la berline. Les BX, BX 14 E et BX 14 RE voient leurs enjoliveurs passer du noir au gris, les versions diesel reçoivent un système de réchauffage du carburant, les versions essences (moteurs 1.6 l. et 1.9 l.) voient leur système de refroidissement revu et la BX 19 GT perd ses logos GT sur le capot et les ailes avant. Cette dernière adopte également la sellerie de la BX Sport, et son ordinateur de bord n’est désormais proposé qu’en option. Présentation de la série limitée Digit. Basée sur la 19 GT et produite à 3.000 exemplaires, elle se distingue notamment à son compteur numérique, son ordinateur de bord très complet et son autoradio haut de gamme Pioneer. L’équipement est très complet avec les quatre vitres électriques et le verrouillage centralisé avec télécommande. La série limitée Leader est reconduite avec 5.000 nouveaux exemplaires produits. Elle est disponible en berline (moteurs 1.4 l. et 1.6 l.) et en break (moteurs 1.6 et 1.9 D).
Deux versions réservées à l’exportation sont disponibles en cours d’année. La première est la BX D, recevant le 1.769 cm3 développant 60 ch. de la Visa. Elle sera disponible en Angleterre, Italie, Allemagne et Autriche. La seconde est la BX 11, réservée à l’Italie et la Grèce. Elle reprend également un moteur de la Visa, le 1.124 cm3 offrant 58 ch. Toujours en 1986, la boite automatique à quatre rapports est proposée sur la BX 19 TRD, alors que le break voit sa gamme agrandie. Il est disponible en finition BX 14 E, BX 19 D, BX 14 E Entreprise, BX 16 S Entreprise et BX 19 D Entreprise. Enfin, Citroën tente l’aventure du rallye Groupe B en développant la BX 4TC Évolution. Censée promouvoir la BX en compétition, le développement chaotique et le manque de résultat feront que le programme sera rapidement arrêté. Ainsi est présenté la BX 4TC de série, servant à l’homologation du modèle de course. Dotée d’un 2.1 l. de 200 ch., elle se distingue très clairement d’une BX classique, avec son kit carrosserie et sa décoration spécifique, et son porte à faux avant allongé. 200 exemplaires seront fabriqués chez Heuliez, mais seuls 86 exemplaires trouveront preneurs. Les modèles invendus seront alors détruits, et Citroën tenta même de racheter le double du prix de vente les modèles en circulation afin de faire oublier l’échec de la BX 4TC.
16 Soupapes !
1987 sera l’année du restylage pour la BX. On la reconnait à ses pare-chocs plus enveloppant, ses clignotants avant blancs, ses ailes élargies et ses rétroviseurs à soufflet. A l’intérieur, la planche de bord est nouvelle, adoptant un style plus classique. Les commandes dite satellites sont remplacées par des commodos plus conventionnel, et les compteurs à rouleau disparaissent au profit de compteurs à aiguilles. L’ensemble de la gamme reçoit une horloge et les BX 14 E et BX 19 D adoptent des baguettes de protection latérales. L’offre est élargie avec l’apparition des BX 16 S (moteur 1.6 l. couplé à une finition de base), de la BX 19 RD et de la BX 19 TRS. Cette dernière reprend la mécanique de la BX 19 GT (qui disparait lors du restylage) avec la finition de la BX 16 TRS. La boite automatique à quatre rapports est disponible en option sur cette version. La BX D, d’abord réservées à l’exportation, est disponible en France. La BX Sport disparait pour laisser la place à la nouvelle BX 19 GTI. Avec son 1.905 cm. développant 125 ch., elle se distingue par ses chevrons noirs sur le capot, ses logos GTI sur les custodes arrière, ses antibrouillards, son aileron arrière, ses sièges baquets, sa sellerie spécifique et ses enjoliveurs spécifiques. En option, elle peut recevoir les jantes an aluminium de la Sport et l’ABS. Proche de celle qu’elle remplace au niveau des performances, elle se veut plus discrète par sa présentation et plus polyvalente grâce à son moteur à injection. En cours d’année, troisième série de BX Leader produite à 5.000 exemplaires, alors que le moteur 1.9 l. diesel voit sa puissance portée à 71 ch. Enfin, présentation de la BX 15 RE. Reprenant la présentation de la BX 14 RE, elle se dote du moteur 1.6 l. dont la puissance est abaissée à 80 ch. Cette version sera appelée BX 16 RE sur certains marchés étrangers.
En 1988 apparait la version de pointe de la BX, la GTI 16 Soupapes. Dotée d’un 1.905 cm3 à double arbre à came en tête développant 160 ch., elle permet à la BX d’atteindre 218 km/h en vitesse de pointe. Dérivée de la BX 19 GTI, elle se distingue par ses bas de caisse et ailes arrière élargies, ses logos 16 Soupapes sur les custodes arrière et le hayon, son spoiler avant et ses pare-chocs peints couleur carrosserie (ceux de la GTI sont teintés dans la masse). A l’intérieur, les sièges avant offrent un meilleur maintien, la sellerie est spécifique en velours, et on retrouve un volant à trois branche et le pommeau de levier de vitesse de la CX 25 GTI Turbo 2. L’ensemble des BX perdent leurs chevrons sur le monogramme Citroën disposé sur le hayon. En cours d’année, une motorisation turbo diesel est disponible. Développant 90 ch., elle devient la berline diesel la plus performante de sa catégorie, et est disponible en trois versions (BX RD Turbo, BX TRD Turbo et BX TRD Turbo Évasion). Elle se distingue par un réservoir d’une capacité de 66 litres et peut être dotée de l’ABS en option. Très économique à l’usage, Citroën promet 1.450 kms d’autonomie avec un seul plein.
Une carrière riche
Pour le millésime 1989, les harmonies intérieures sont nouvelles avec des couleurs moins vives. Nouvelle version BX 19 TRI Évasion, reprenant la mécanique de la BX 19 GTI avec une finition équivalente à la BX 19 TRS. La BX 16 S disparait, sans avoir jamais rencontrée le succès. La boite de vitesse automatique à quatre rapports est désormais disponible sur les BX 19 GTI et BX 19 TRI Évasion, alors qu’elle disparait sur la BX 16 RS. La climatisation est proposée en option sur les finitions BX 19 TRD, BX 19 RD Evasion et BX GTI 16 Soupapes. La BX 16 TRS récupère les mêmes enjoliveurs que les BX 19 TRS, BX 19 TRD et BX TRD Turbo. Présentation de la BX Olympique, limitée à 1.500 exemplaires et basée sur la BX 14 E. Quelques mois plus tard est présentée la BX 4x4, disponible en berline et en break. Basée sur la BX 19 TRS, elles se distinguent par leur décoration latérale spécifique. Elles sont appelées BX 4WD à l’étranger. Le marché italien a droit à la BX 16 GTI, recevant un 1.6 l. de 115 ch. La BX GTI 16 Soupapes évolue également avec un restylage. Nouveaux pare-chocs avec spoiler intégré à l’avant, feux arrière fumés, larges baguettes latérales, custodes et aileron arrière spécifiques, sortie d’échappement ovale et jantes en aluminium de couleur anthracite. Cela a pour but de mieux la distinguer par rapport à la simple BX 19 GTI. Elle est au passage renommée BX 16 Soupapes. Toujours au cours du millésime 1989, une partie de la gamme est renommée. La BX de base devient BX 14 TE, les BX 14 E et BX 14 RE sont remplacées par la BX 14 TGE et la BX 15 RE devient BX 15 TGE. Enfin, la BX 16 RS devient BX 16 TGS. Quelques semaines plus tard est présentée la série limitée Tonic, basée sur la BX 15 TGE et produite à 3.000 exemplaires.
Lors de l’année 1990, l’ensemble de la gamme adopte les feux arrière fumés de la BX 16 Soupapes, et les sabots d’ailes arrière sont peints couleur carrosserie. Présentation de la série limité Image, basée sur la BX 15 TGE et produite à 3.200 exemplaires. Une partie de la gamme est renommée, dans la lignée de ce qui a été fait le millésime précédent. Ainsi, la BX D devient BX TD, la BX 19 RD devient BX 19 TGD, la BX 16 TRS devient BX 16 TZS, la BX 19 TRS devient BX 19 TZS, la BX 19 TRI devient BX 19 TZI, la BX 19 TRD devient BX 19 TZD et la BX TRD Turbo devient BX TZD Turbo. Cette dernière peut recevoir l’option Pack VIP, comprenant une présentation intérieure similaire à la GTI. De nouveaux modèles d’enjoliveurs sont disponibles pour l’ensemble de la gamme, alors que les finitions TZS, TZI et TZD se distinguent par de nouveaux pare-chocs bicolores. La BX 19 GTI est à son tour renommée en devenant simplement BX GTI. Apparition au même moment de la BX GTI 4x4. Les jantes en aluminium optionnelles sur les finitions TGS, TGD, TZS, TZI et TZD ont désormais la partie centrale peinte en noire, alors qu’une nouvelle version est présentée. Appelée BX 19 TGS, elle reçoit le 1.905 cm3 de 107 ch. Lors de ce millésime, la 100.000ème BX Évasion sort des usines d’assemblage d’Heuliez, preuve de son succès. En cours d’année, la BX Image est reconduite avec 15.000 exemplaires disponibles en quatre motorisations (1.6 l. 80 ch., 1.6 l. 94 ch., 1.9 D et 1.8 l. TD).
Séries spéciales
La gamme des BX 4x4 est modifiée en 1991, avec l’apparition de la BX 4x4 1.9 D. La berline est basée sur la finition TGD, et l’Évasion est basé sur la finition TZD. Cependant, les versions berline essence (sauf GTI) disparaissent. La boite automatique n’est plus disponible sur les BX 19 TZS Évasion et BX 19 TZI Évasion. L’ensemble de la gamme se dote d’un rétroviseur droit de série et de ceintures arrière à enrouleur, alors que les versions de base reçoivent un réservoir de 52 litres (44 litres auparavant). De nouveaux garnissages en velours sont disponibles en option alors que les versions turbo-diesel perdent leur manomètre de pression de turbo. La BX GTI voit sa puissance ramenée à 123 ch. La BX Image est intégrée à la gamme et apparait la BX Image Évasion, accompagnée par deux autres séries spéciales appelées Calanque et Millésime. La première est basée sur les finitions d’entrée de gamme BX 14 TE et BX TD, alors que la seconde est basée sur les finitions TZS et TZD. Ces versions offrent une présentation plus valorisante, permettant de maintenir les ventes de la BX à des niveaux très corrects. En cours d’année, la 2.000.000ème BX sort des chaines de production.
En 1992, alors que la BX fête ses dix ans, la gamme est largement simplifiée. Les finitions BX 16 TGS, BX 19 TGS, BX 19 TGD, BX TGD Turbo et BX TZD Turbo Pack VIP sont ainsi supprimées. La BX Calanque n’est quant à elle pas reconduite alors que la BX Millésime reçoit une troisième teinte de carrosserie. La BX Image voit également son nuancier agrandis, et ces deux finitions peuvent désormais se doter d’options. L’équipement de série est enrichit sur l’ensemble de la gamme, alors que les finitions haut de gamme perdent leurs custodes fumés. L’insonorisation est améliorée et la BX GTI s’équipe en série des jantes en aluminium et du volant de la BX 16 Soupapes. En cours d’année est présenté la BX Ourane, une série limitée à 1.500 exemplaires basée sur la BX TZD Turbo et dotée du kit carrosserie de la BX 16 Soupapes (sauf les bas de caisses et les ailes arrière élargies). Cette version est particulièrement bien équipée avec notamment l’ABS de série. Suite à son succès, elle sera rapidement intégrée à la gamme normale.
L’année suivante, les finitions BX 14 TE, BX 14 TGE et BX 15 TGE sont supprimées, alors que les finitions BX Image et BX Millésime se dotent des moteurs 1.6i (89 ch.) et 1.9i (122 ch.) à injection. La climatisation est montée en série sur les BX Ourane, BX GTI, BX GTI 4x4 et BX 16 Soupapes. L’ensemble de la gamme reçoit une harmonie intérieure noire, s’équipe d’une troisième ceinture de sécurité à l’arrière et du réservoir de 66 litres. Cette simplification de la gamme est la conséquence de la présentation de la remplaçante de la BX, baptisée Xantia. Afin de se conformer aux nouvelles normes européennes, à partir du 1er Janvier 1993 toutes les BX reçoivent des ampoules de phares blanches. En cours d’année, présentation de la série limitée BX Evasion Cottage à la présentation spécifique. D’abord produite à 800 exemplaires, elle sera par la suite intégrée à la gamme. Seules les deux motorisations diesel (atmosphérique et turbocompressée) sont disponibles sur cette version. La BX est peu à peu remplacée sur les chaines de production, et les dernières berlines seront produites chez Heuliez, sur les lignes de production du break. 1994 sera la dernière année de présence au catalogue de la BX. Cette année-là, les BX GTI, BX GTI 4x4, BX 19 TZI Évasion et BX 16 Soupapes ne sont plus disponibles. La production des berlines cessent en Décembre 1993, le break Évasion lui survivra jusqu’en Juillet 1994. Après 12 ans de carrière, la BX laisse alors sa place à sa remplaçante la Xantia.
Avec 2.337.016 exemplaires produits en 12 ans, la BX sera un modèle majeur dans l’histoire de Citroën. Lancé à une époque où les finances du groupe PSA sont au plus mal, son succès permettra au groupe français de se refaire une santé et se pérenniser sur l’avenir.
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