La Citroën BX a pour objectif de relancer Citroën qui rencontre de grave difficulté au début des années 1980. Elle vient concurrencer les Renault 18 et Peugeot 305 sur le segment de familiales lors de son lancement.
HISTOIRE |
Présentation et développement de la gamme
Tout débuta en 1978, lorsque Citroën lança le projet ''XB'' afin de remplacer à terme les modèles GS/GSA. Après plusieurs études, c'est le dessin de Marcelo Gandini (auteur entre autre de la Lamborghini Countach) qui est retenu. Après quatre années de test et de développement, le projet abouti à la version définitive du projet ''XB'', renommé pour la série BX. Lors de sa présentation en 1982, elle se fait immédiatement remarqué par son design audacieux pour une familiale, ainsi que par les choix technique (tradition Citroën oblige). Ainsi, on retrouve la fameuse suspension hydraulique proposant un confort et une tenue de route de haut niveau. Les freins et la direction sont également gérés par le système hydraulique, comme sur sa grande sœur la CX. A l'intérieur l'habitabilité est généreuse alors que la présentation est à l'image de l'extérieur, assez originale avec le compteur ''pèse-personne'' et les satellites sur chaque côté du volant. La gamme est dotée de trois finitions : la BX, la BX 14 RE et la BX 16 TRS. Ces trois finitions sont, bien entendu, équipé de moteurs essence.
Cependant, la gamme s'étoffera très vite avec l'apparition des BX 14 E et BX 16 RS au cours du premier millésime. Dès Juillet 1983, la 100.000è BX sort de l'usine de Rennes. Le diesel, qui est en plein essor dans les années 1980, apparait en Septembre 1983, avec les BX 19 D et BX 19 TRD. Pour élargir sa clientèle, Citroën présente en 1984 la version Entreprise, disponible en finition BX 14 RE, BX 16 RS et BX 19 D. Toujours en 1984, une boite automatique de type ZF à 4 rapports (une première en Europe) est disponible sur la BX 16 TRS. La BX 19 TRD recevra elle aussi la boite automatique en 1985 (premier modèle diesel français recevant une boite automatique). Malgré son succès, Citroën cherche à rajeunir sa clientèle et à dynamiser sa gamme en présentant en Septembre 1984, la BX 19 GT. Équipé du 1905cm3 de 105 ch, cette première version sportive permet une montée en gamme et en performance de la BX, et ainsi viser une clientèle plus haut de gamme. Elle se distingue extérieurement des autres modèles BX, par des crosses de pare-chocs et des autocollants GT sur la carrosserie. A l'intérieur, la plus grosse différence est l'abandon du compteur pèse-personne pour un bloc plus classique.
Sport, Break et Phase 2
Suite à cette première tentative, Citroën continu son développement vers le haut, avec la présentation de la BX Sport. Doté d'un kit carrosserie spécifique et du 1905 cm3 préparé par Danielson, d'une puissance de 126 ch. D'abord limité à 2.500 exemplaires, elle sera introduite à la gamme suite à son succès. Mais en parallèle à cette montée en gamme, Citroën présente, toujours en 1985, la BX Leader, une BX de base à la présentation spécifique (peinture bi-ton) pour permettre une augmentation du volume de vente. Mais le plus gros bouleversement de l'année 1985, vient de la présentation de la BX Break, produite par Heuliez. Elle se distingue de la berline par un porte-à-faux arrière allongé de 17 cm. pour permettre une plus grande capacité de chargement. Enfin, pour clore l'année 1985, Citroën présente la série limitée Digit (2.500 exemplaires) sur base de BX 19 GT, dotée d'une présentation spécifique avec notamment un compteur entièrement digital.
Citroën décide en 1986 de rajeunir sa familiale en lui offrant un restylage. A l'extérieur, cela se traduit par l'apparition de nouveaux pare-chocs plus volumineux, ainsi que l'apparition de clignotants avant plus grand et devenu gris (orange auparavant). A l'intérieur, la BX reçoit une nouvelle planche de bord plus conventionnelle, permettant de rentrer dans les cahiers de charge des loueurs (marché dont Citroën ne peut se priver). Cela permet une finition et une ergonomie en hausse. La gamme voit l'apparition en essence, des BX 16 S et BX 15 RE, et la BX 19 GT est remplacé par la BX 19 TRS. En diesel, la BX D remplace la BX 19 D, alors que l'on note l'apparition d'une BX 19 RD. Enfin, du côté des sportives, la Sport disparaît et laisse sa place à la BX 19 GTI, doté du moteur de la Peugeot 205 GTI 1.9 l. Elle se veut plus discrète que la Sport, tout en ayant des performances accrues. Cette même année, Citroën se lance en rallye en développant la BX 4TC. 200 exemplaires furent produits pour l'homologation en Groupe B, mais suite au manque de résultats sportifs et au faible nombre d'exemplaires vendus (86 exemplaires seulement), le projet est vite arrêté et une grande partie des BX 4TC furent détruite par l'usine.
16 Soupapes
La version la plus performante arrive en 1988 avec la présentation de la BX 19 GTI 16 Soupapes. C'est le premier modèle français de série doté d'un moteur à 16 soupapes. Fort de 168 ch., elle se veut le fleuron de la gamme, avec de très bonnes performances, mais cela se paye par un confort légèrement dégradé. Toujours en 1988, une autre version performante arrive, la BX TRD Turbo. Son turbo diesel développe 90 ch. et offre d'honorables performances. Elle sera secondée par une version plus basique, la BX RD Turbo. Malgré ses évolutions, les ventes commencent à baisser. Pour contrer cela, plusieurs séries limitées apparaissent (Olympique, Tonic et Image). En 1989, la BX 19 GTI 16 Soupapes devient BX 16 Soupapes et reçoit un kit carrosserie spécifique. Aussi, toutes les dénominations de la gamme changent, et la gamme est maintenant composée des BX 14 TE, BX 14 TGE, BX 15 TGE, BX 16 TGS, BX 16 TZS, BX 19 TZS, BX 19 TGS, BX 19 TGD, BX 19 TZD et BX TZD Turbo. La 19 GTI devient GTI ''tout court''. Enfin, une inédite version quatre roues motrices est présentée, avec la BX GTI 4x4 et la BX TZD Turbo 4x4.
En 1990, on voit l'apparition d'une version à la présentation plus flatteuse, qui va permettre à la BX de survivre jusqu'en 1994, c'est la Millesime. La même année, la série limitée Calanque (disponible en essence et diesel) est lancée. Un dernier restylage apparait cette année-là, avec des phares arrière fumé et de nouveaux pare-chocs plus moderne. En 1991, la gamme est simplifiée avec la disparition des BX 14 (TE et TGE), BX 16 TGS, BX 19 TGS, BX TD, BX TGD et BX TGD Turbo. La série limitée Image est réintroduite dans la gamme avec de nouvelles teintes de carrosserie. Une dernière série spéciale apparaît en 1992 avec la Ourane, qui remplace une partie de la gamme et reprend le kit carrosserie de la 16 Soupapes. L'année 1993 voit la présentation de la remplaçante de la BX, la Xantia. La production de la berline est arrêtée à cette date. Le break continue jusqu'en 1994 avec la série limitée Cottage, qui se caractérise par ses teintes (vert ou blanc) et sa sellerie à carreaux.
C'est ainsi que s'arrête la carrière de la BX qui fut produite au total à 2.315.739 exemplaires en 12 ans. Cela a permit à Citroën de se sortir d'une situation financière critique au début des années 1980.
Tout débuta en 1978, lorsque Citroën lança le projet ''XB'' afin de remplacer à terme les modèles GS/GSA. Après plusieurs études, c'est le dessin de Marcelo Gandini (auteur entre autre de la Lamborghini Countach) qui est retenu. Après quatre années de test et de développement, le projet abouti à la version définitive du projet ''XB'', renommé pour la série BX. Lors de sa présentation en 1982, elle se fait immédiatement remarqué par son design audacieux pour une familiale, ainsi que par les choix technique (tradition Citroën oblige). Ainsi, on retrouve la fameuse suspension hydraulique proposant un confort et une tenue de route de haut niveau. Les freins et la direction sont également gérés par le système hydraulique, comme sur sa grande sœur la CX. A l'intérieur l'habitabilité est généreuse alors que la présentation est à l'image de l'extérieur, assez originale avec le compteur ''pèse-personne'' et les satellites sur chaque côté du volant. La gamme est dotée de trois finitions : la BX, la BX 14 RE et la BX 16 TRS. Ces trois finitions sont, bien entendu, équipé de moteurs essence.
Cependant, la gamme s'étoffera très vite avec l'apparition des BX 14 E et BX 16 RS au cours du premier millésime. Dès Juillet 1983, la 100.000è BX sort de l'usine de Rennes. Le diesel, qui est en plein essor dans les années 1980, apparait en Septembre 1983, avec les BX 19 D et BX 19 TRD. Pour élargir sa clientèle, Citroën présente en 1984 la version Entreprise, disponible en finition BX 14 RE, BX 16 RS et BX 19 D. Toujours en 1984, une boite automatique de type ZF à 4 rapports (une première en Europe) est disponible sur la BX 16 TRS. La BX 19 TRD recevra elle aussi la boite automatique en 1985 (premier modèle diesel français recevant une boite automatique). Malgré son succès, Citroën cherche à rajeunir sa clientèle et à dynamiser sa gamme en présentant en Septembre 1984, la BX 19 GT. Équipé du 1905cm3 de 105 ch, cette première version sportive permet une montée en gamme et en performance de la BX, et ainsi viser une clientèle plus haut de gamme. Elle se distingue extérieurement des autres modèles BX, par des crosses de pare-chocs et des autocollants GT sur la carrosserie. A l'intérieur, la plus grosse différence est l'abandon du compteur pèse-personne pour un bloc plus classique.
Sport, Break et Phase 2
Suite à cette première tentative, Citroën continu son développement vers le haut, avec la présentation de la BX Sport. Doté d'un kit carrosserie spécifique et du 1905 cm3 préparé par Danielson, d'une puissance de 126 ch. D'abord limité à 2.500 exemplaires, elle sera introduite à la gamme suite à son succès. Mais en parallèle à cette montée en gamme, Citroën présente, toujours en 1985, la BX Leader, une BX de base à la présentation spécifique (peinture bi-ton) pour permettre une augmentation du volume de vente. Mais le plus gros bouleversement de l'année 1985, vient de la présentation de la BX Break, produite par Heuliez. Elle se distingue de la berline par un porte-à-faux arrière allongé de 17 cm. pour permettre une plus grande capacité de chargement. Enfin, pour clore l'année 1985, Citroën présente la série limitée Digit (2.500 exemplaires) sur base de BX 19 GT, dotée d'une présentation spécifique avec notamment un compteur entièrement digital.
Citroën décide en 1986 de rajeunir sa familiale en lui offrant un restylage. A l'extérieur, cela se traduit par l'apparition de nouveaux pare-chocs plus volumineux, ainsi que l'apparition de clignotants avant plus grand et devenu gris (orange auparavant). A l'intérieur, la BX reçoit une nouvelle planche de bord plus conventionnelle, permettant de rentrer dans les cahiers de charge des loueurs (marché dont Citroën ne peut se priver). Cela permet une finition et une ergonomie en hausse. La gamme voit l'apparition en essence, des BX 16 S et BX 15 RE, et la BX 19 GT est remplacé par la BX 19 TRS. En diesel, la BX D remplace la BX 19 D, alors que l'on note l'apparition d'une BX 19 RD. Enfin, du côté des sportives, la Sport disparaît et laisse sa place à la BX 19 GTI, doté du moteur de la Peugeot 205 GTI 1.9 l. Elle se veut plus discrète que la Sport, tout en ayant des performances accrues. Cette même année, Citroën se lance en rallye en développant la BX 4TC. 200 exemplaires furent produits pour l'homologation en Groupe B, mais suite au manque de résultats sportifs et au faible nombre d'exemplaires vendus (86 exemplaires seulement), le projet est vite arrêté et une grande partie des BX 4TC furent détruite par l'usine.
16 Soupapes
La version la plus performante arrive en 1988 avec la présentation de la BX 19 GTI 16 Soupapes. C'est le premier modèle français de série doté d'un moteur à 16 soupapes. Fort de 168 ch., elle se veut le fleuron de la gamme, avec de très bonnes performances, mais cela se paye par un confort légèrement dégradé. Toujours en 1988, une autre version performante arrive, la BX TRD Turbo. Son turbo diesel développe 90 ch. et offre d'honorables performances. Elle sera secondée par une version plus basique, la BX RD Turbo. Malgré ses évolutions, les ventes commencent à baisser. Pour contrer cela, plusieurs séries limitées apparaissent (Olympique, Tonic et Image). En 1989, la BX 19 GTI 16 Soupapes devient BX 16 Soupapes et reçoit un kit carrosserie spécifique. Aussi, toutes les dénominations de la gamme changent, et la gamme est maintenant composée des BX 14 TE, BX 14 TGE, BX 15 TGE, BX 16 TGS, BX 16 TZS, BX 19 TZS, BX 19 TGS, BX 19 TGD, BX 19 TZD et BX TZD Turbo. La 19 GTI devient GTI ''tout court''. Enfin, une inédite version quatre roues motrices est présentée, avec la BX GTI 4x4 et la BX TZD Turbo 4x4.
En 1990, on voit l'apparition d'une version à la présentation plus flatteuse, qui va permettre à la BX de survivre jusqu'en 1994, c'est la Millesime. La même année, la série limitée Calanque (disponible en essence et diesel) est lancée. Un dernier restylage apparait cette année-là, avec des phares arrière fumé et de nouveaux pare-chocs plus moderne. En 1991, la gamme est simplifiée avec la disparition des BX 14 (TE et TGE), BX 16 TGS, BX 19 TGS, BX TD, BX TGD et BX TGD Turbo. La série limitée Image est réintroduite dans la gamme avec de nouvelles teintes de carrosserie. Une dernière série spéciale apparaît en 1992 avec la Ourane, qui remplace une partie de la gamme et reprend le kit carrosserie de la 16 Soupapes. L'année 1993 voit la présentation de la remplaçante de la BX, la Xantia. La production de la berline est arrêtée à cette date. Le break continue jusqu'en 1994 avec la série limitée Cottage, qui se caractérise par ses teintes (vert ou blanc) et sa sellerie à carreaux.
C'est ainsi que s'arrête la carrière de la BX qui fut produite au total à 2.315.739 exemplaires en 12 ans. Cela a permit à Citroën de se sortir d'une situation financière critique au début des années 1980.
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