Avec la Renault 9, le constructeur français joue la carte du classicisme pour sa nouvelle berline compacte. Imaginée comme une voiture mondiale, elle doit plaire au plus grand nombre.
HISTOIRE |
Zéro risque
Afin de pallier au manque de succès de la Renault 14, Renault lance dès 1976 un nouveau projet de berline compacte qui viendrait s’intercaler dans la gamme entre la Renault 5 et la Renault 18. Soucieux de produire une voiture mondiale, la future compacte au losange aura une carrosserie tricorps et un dessin classique pour s’imposer sur un maximum de marché. Quelques mois plus tard, un second projet de compacte bicorps est développer en parallèle (la future Renault 11). Appelée Renault 9, la nouvelle compacte de Renault est présentée au Salon de l’automobile de Francfort 1981. Très classique dans sa présentation, elle offre un style rassurant pour la clientèle (ce qui manquait à la Renault 14) et une large gamme dès son lancement. Ainsi, on retrouve au départ quatre motorisations essence, le 1.1 l. de 47,5 ch. (finitions C, TC, et GTC), le 1.4 l. de 60 ch. (finitions TL, GTL et TLE), le 1.4 l. de 68 ch. (finition Automatic) et le 1.4 l. de 72 ch. (finitions GTS et TSE). A noter que la version Automatic reçoit une boîte de vitesse automatique à trois rapports. Les autres motorisations sont accouplées à une boîte de vitesse manuelle à quatre ou cinq rapports suivant les versions. Dès le millésime suivant, la gamme est remaniée avec la suppression de la finition TLE. Les versions TL, GTL et Automatic gagnent un becquet arrière et les GTC, GTL, GTS et Automatic sont dotées d’une alarme d’oubli d’extinction des phares. En cours d’année, présentation des versions diesels. Le moteur 1.6 l. de 55 ch. est disponible en trois niveaux de finitions (TD, GTD et TDE). En 1984, la finition GTC disparaît du catalogue et le pare-brise feuilleté est monté en série sur l’ensemble de la gamme. Une montre numérique est ajoutée sur les finitions GTL, GTS, GTD, TDE, TSE et Automatic alors que ces trois dernières finitions gagnent également un siège passager à dossier inclinable. En cours de millésime, présentation du nouveau moteur 1.7 l. développant 82 ch. Il est disponible en finition GTX et TXE. Série limitée Avenue basée sur la GTL. Produite à 7.000 exemplaires, elle se distingue par une présentation cossue (phares antibrouillard, jantes en aluminium radiocassette stéréo, …).
Nouveau remaniement de gamme en 1985 avec la suppression des finitions GTS, TSE et TDE. Les versions TC, GTL, GTD, et GTX gagnent un rétroviseur extérieur réglable depuis l’intérieur et un nouveau siège passager à dossier inclinable. Un ordinateur de bord est ajouté sur la version haut de gamme TXE. Plusieurs séries limitées seront lancées en cours d’année. Il y d’abord la Louisiane (base GTL, 7.000 exemplaires) recevant une peinture bicolore, puis la Symphonie (base GTL et GTD). Quelques mois plus tard une seconde série Louisiane sera disponible, basée cette fois-ci sur les versions GTL et GTD. En 1986, les feux arrière sont encadrés en noir et l’instrumentation est reprise de sa sœur Renault 11. La finition C gagne des feux de recul, alors que la TC est supprimée. Les TL et GTL récupèrent quant à elle le moteur de la version Automatic (1.4 l., 68 ch.). A partir du niveau de finition GTL, toutes les versions sont dotées de la calandre à quatre phares et d’un pare-chocs avant avec spoiler. L’équipement est légèrement amélioré. Présentation de la R9 Turbo, équipée d’un 1.4 l. de 105 ch. Avec ses jantes en aluminium, ses phares antibrouillards et ses liserés latéraux, elle devient la version de pointe de la gamme. En cours d’année, nouvelle série limitée appelée Broadway basée sur les TL et TD. Pour le millésime 1987, la Renault 9 subit un restylage. Au programme, nouvelle calandre et nouveaux phares à l’avant. Les versions TXE et Turbo se distinguent du reste la gamme par ses phares double et son spoiler avant. Les finitions C et TC s’équipent d’un nouveau moteur 1.2 l. de 55 ch., alors que toute la gamme à partir de la finition GTL reçoit des pare-chocs peints couleur carrosserie. Les versions GTX et TXE voient leur puissance porter à 90 ch. Enfin, la Turbo gagne 10 ch. et s’équipe de quatre freins à disque, de vitres avant électrique et d’un verrouillage centralisé à distance. En cours de millésime, nouvelle série limitée Broadway. En 1988, toute la gamme voit son équipement amélioré. Les finitions TC et TD sont rebaptisées Spring. Quelques évolutions sont apportées aux finitions GTL et GTD en 1989 avec l’ajout notamment d’un second rétroviseur extérieur et des vitres teintées. Mais c’est la fin pour la Renault 9, qui tire sa révérence en Juin pour laisser la place à sa remplaçante, la nouvelle Renault 19.
Avec 2.571.362 exemplaires produits en neuf ans de carrière, la Renault 9 sera un incontestable succès pour le constructeur français. Pensée comme une voiture mondiale, elle sera produite jusqu’en 2000 dans certains pays émergents, friands de ce genre de berline tricorps.
Afin de pallier au manque de succès de la Renault 14, Renault lance dès 1976 un nouveau projet de berline compacte qui viendrait s’intercaler dans la gamme entre la Renault 5 et la Renault 18. Soucieux de produire une voiture mondiale, la future compacte au losange aura une carrosserie tricorps et un dessin classique pour s’imposer sur un maximum de marché. Quelques mois plus tard, un second projet de compacte bicorps est développer en parallèle (la future Renault 11). Appelée Renault 9, la nouvelle compacte de Renault est présentée au Salon de l’automobile de Francfort 1981. Très classique dans sa présentation, elle offre un style rassurant pour la clientèle (ce qui manquait à la Renault 14) et une large gamme dès son lancement. Ainsi, on retrouve au départ quatre motorisations essence, le 1.1 l. de 47,5 ch. (finitions C, TC, et GTC), le 1.4 l. de 60 ch. (finitions TL, GTL et TLE), le 1.4 l. de 68 ch. (finition Automatic) et le 1.4 l. de 72 ch. (finitions GTS et TSE). A noter que la version Automatic reçoit une boîte de vitesse automatique à trois rapports. Les autres motorisations sont accouplées à une boîte de vitesse manuelle à quatre ou cinq rapports suivant les versions. Dès le millésime suivant, la gamme est remaniée avec la suppression de la finition TLE. Les versions TL, GTL et Automatic gagnent un becquet arrière et les GTC, GTL, GTS et Automatic sont dotées d’une alarme d’oubli d’extinction des phares. En cours d’année, présentation des versions diesels. Le moteur 1.6 l. de 55 ch. est disponible en trois niveaux de finitions (TD, GTD et TDE). En 1984, la finition GTC disparaît du catalogue et le pare-brise feuilleté est monté en série sur l’ensemble de la gamme. Une montre numérique est ajoutée sur les finitions GTL, GTS, GTD, TDE, TSE et Automatic alors que ces trois dernières finitions gagnent également un siège passager à dossier inclinable. En cours de millésime, présentation du nouveau moteur 1.7 l. développant 82 ch. Il est disponible en finition GTX et TXE. Série limitée Avenue basée sur la GTL. Produite à 7.000 exemplaires, elle se distingue par une présentation cossue (phares antibrouillard, jantes en aluminium radiocassette stéréo, …).
Nouveau remaniement de gamme en 1985 avec la suppression des finitions GTS, TSE et TDE. Les versions TC, GTL, GTD, et GTX gagnent un rétroviseur extérieur réglable depuis l’intérieur et un nouveau siège passager à dossier inclinable. Un ordinateur de bord est ajouté sur la version haut de gamme TXE. Plusieurs séries limitées seront lancées en cours d’année. Il y d’abord la Louisiane (base GTL, 7.000 exemplaires) recevant une peinture bicolore, puis la Symphonie (base GTL et GTD). Quelques mois plus tard une seconde série Louisiane sera disponible, basée cette fois-ci sur les versions GTL et GTD. En 1986, les feux arrière sont encadrés en noir et l’instrumentation est reprise de sa sœur Renault 11. La finition C gagne des feux de recul, alors que la TC est supprimée. Les TL et GTL récupèrent quant à elle le moteur de la version Automatic (1.4 l., 68 ch.). A partir du niveau de finition GTL, toutes les versions sont dotées de la calandre à quatre phares et d’un pare-chocs avant avec spoiler. L’équipement est légèrement amélioré. Présentation de la R9 Turbo, équipée d’un 1.4 l. de 105 ch. Avec ses jantes en aluminium, ses phares antibrouillards et ses liserés latéraux, elle devient la version de pointe de la gamme. En cours d’année, nouvelle série limitée appelée Broadway basée sur les TL et TD. Pour le millésime 1987, la Renault 9 subit un restylage. Au programme, nouvelle calandre et nouveaux phares à l’avant. Les versions TXE et Turbo se distinguent du reste la gamme par ses phares double et son spoiler avant. Les finitions C et TC s’équipent d’un nouveau moteur 1.2 l. de 55 ch., alors que toute la gamme à partir de la finition GTL reçoit des pare-chocs peints couleur carrosserie. Les versions GTX et TXE voient leur puissance porter à 90 ch. Enfin, la Turbo gagne 10 ch. et s’équipe de quatre freins à disque, de vitres avant électrique et d’un verrouillage centralisé à distance. En cours de millésime, nouvelle série limitée Broadway. En 1988, toute la gamme voit son équipement amélioré. Les finitions TC et TD sont rebaptisées Spring. Quelques évolutions sont apportées aux finitions GTL et GTD en 1989 avec l’ajout notamment d’un second rétroviseur extérieur et des vitres teintées. Mais c’est la fin pour la Renault 9, qui tire sa révérence en Juin pour laisser la place à sa remplaçante, la nouvelle Renault 19.
Avec 2.571.362 exemplaires produits en neuf ans de carrière, la Renault 9 sera un incontestable succès pour le constructeur français. Pensée comme une voiture mondiale, elle sera produite jusqu’en 2000 dans certains pays émergents, friands de ce genre de berline tricorps.
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