En 1990, Renault crée l’évènement en présentant la Clio. Succédant à la Supercinq (qui restera au catalogue jusqu’en 1996), elle impose un niveau de qualité alors inédit à ce niveau de gamme.
HISTOIRE |
Sortie d’un best-seller
La nouvelle citadine de Renault fut dévoilée au public en 1990. Reprenant la base technique de la Supercinq, elle se veut plus grande (3,70 m.), mais c’est surtout son empattement (2,47 m.) qui permet une habilité importante pour une voiture de cette catégorie. Au niveau mécanique, la plupart des moteurs ont déjà été vu sur d’autres modèles de la gamme (Supercinq, R19, …). La puissance varie de 49 ch. (1.1 l.) à 92 ch. (1.7 l.) en essence, alors qu’en diesel un unique 1.9 D fort de 65 ch. est disponible. Cependant, les performances restent quelconques, puisque sa finition et son confort en hausse pénalisent le poids. Au lancement, la gamme comporte 4 finitions : RL, RN, RT et RC (Commerciale). Quelques mois après le lancement de la 5 portes, la version 3 portes arrive en concession. Elle conserve l’empattement de la 5 portes et en reprend les finitions et les mécaniques.
Dès 1991, la première version sportive de la Clio est lancée, il s’agit de la 16S. Reprenant le moteur de la R19 du même nom (140 ch.), elle se distingue par ses ailes plus larges, ses jantes aluminium et son bossage de capot. Une seconde version baptisée ‘’S’’ adopte un look sportif (jantes blanche, liseré, …) tout en gardant une mécanique classique (80 ch.). Cette année-là, la Clio est élue Voiture européenne de l’année et la série limitée ''NRJ'' est lancée. En 1992, la Baccara vient coiffer la gamme. Basée sur la 1.7 l. RT, elle reçoit des jantes aluminium 14’’, des répétiteurs latéraux, des poignées de porte ton caisse, une planche de bord à visière large, un indicateur de température extérieure, un volant et un levier de vitesse en cuir, du bois, un réglage élargit des sièges, une sellerie cuir, un autoradio plus sophistiqué et surtout la climatisation, équipement totalement inédit pour une voiture de cette taille à l’époque. Toujours en 1992, une nouvelle série limitée, baptisée ''Night & Day'' est disponible avec le moteur 1.1 l. en essence et le 1.9 l. D en diesel.
En 1993, le pot catalytique est à l’honneur pour répondre aux nouvelles normes antipollution. Au niveau esthétique, on remarque le nouveau logo Renault à l’avant, alors que la dénomination de la finition sur la malle arrière disparait. Sur les finitions RT et 16S l’équipement est légèrement enrichit. Deux nouvelles séries limitées apparaissent, nommées ''Elle'' et ''Club Med''. En fin d’année, le moteur 1.1 l. de 49 ch. disparait du catalogue, alors que la nouvelle sportive RSi débarque. Son moteur fort de 110 ch. lui permet de s’intercaler entre les S et 16S. Mais la grosse nouveauté de l’année, c’est la présentation de la Williams. Version ultime de la Clio, elle se base sur la 16S mais se distingue par ses jantes Speedline dorées, sa couleur bleu et ses liserés dorés.
Phase 2 et 3
En 1994, la série limitée ''Chipie'' est disponible, alors que toute la gamme reçoit un premier restylage. Les modifications sont la calandre à barrette unique, ses feux arrière fumés, des répétiteurs latéraux sur toute la gamme alors que dans la gamme la finition RL est remplacée par la Be Bop, à la présentation plus alléchante pour les jeunes. En 1995, on peut noter la présentation de plusieurs séries limitées (Shanghai, Fidji, …) pour contrer des ventes qui stagnent (même si elle reste la voiture la plus vendue en France). Toujours en 1995, une Clio électrique est présentée mais ne sera quasiment pas vendue puisque son autonomie limitée (80 km.) et le manque d’image bloquent les ventes. 1995 sera aussi le dernier millésime de la Williams, version ultime de la Clio I. Deux ans seulement après le premier restylage, la Clio en subit un second en 1996. A l’extérieur, elle se distingue par ses phares avant et ses feux arrière arrondit, ses nouveaux pare-chocs et un troisième feux stop à l’arrière. L’équipement est enrichit, avec notamment la possibilité d’intégrer deux airbags à l’avant. Ce sera aussi la dernière année de production de la Supercinq, qui survivait à la Clio depuis 1990.
1997 n’apportera rien à la Clio, hormis de nombreuses série limitées (Alizé, Aïda, Confort, …), alors que la Baccara devient Initiale et troque son moteur 1.7 l. par un moteur 1.8 l. En effet, après 8 ans de carrière, la Clio se fait vieillissante et Renault songe fortement à la remplacer. De plus, la Twingo arrivée quelques années plus tôt fait pas mal d’ombre à la Clio. Cependant, cette dernière reste très prisée, notamment chez les jeunes et reste l’une des voitures les plus vendues en France en cette fin des années 1990. Au début de l’année 1998, les versions RSi et Initiale disparaissent, alors que la gamme se réorganise autour de trois finitions (Chipie, Super Chipie et Fidji). Enfin d’année, la Clio II débarque ce qui condamne la Clio I, après plus de 9 ans de carrière riches en déclinaisons.
En 9 ans de carrière, la Clio I fut vendue à 4.016.013 exemplaires, et sera la voiture la plus vendue en France de 1991 à 1997. Véritable voiture à vivre, elle fut la première citadine polyvalente offrant un confort de tout premier ordre avant l’avènement de l’électronique dans les voitures plus modernes.
La nouvelle citadine de Renault fut dévoilée au public en 1990. Reprenant la base technique de la Supercinq, elle se veut plus grande (3,70 m.), mais c’est surtout son empattement (2,47 m.) qui permet une habilité importante pour une voiture de cette catégorie. Au niveau mécanique, la plupart des moteurs ont déjà été vu sur d’autres modèles de la gamme (Supercinq, R19, …). La puissance varie de 49 ch. (1.1 l.) à 92 ch. (1.7 l.) en essence, alors qu’en diesel un unique 1.9 D fort de 65 ch. est disponible. Cependant, les performances restent quelconques, puisque sa finition et son confort en hausse pénalisent le poids. Au lancement, la gamme comporte 4 finitions : RL, RN, RT et RC (Commerciale). Quelques mois après le lancement de la 5 portes, la version 3 portes arrive en concession. Elle conserve l’empattement de la 5 portes et en reprend les finitions et les mécaniques.
Dès 1991, la première version sportive de la Clio est lancée, il s’agit de la 16S. Reprenant le moteur de la R19 du même nom (140 ch.), elle se distingue par ses ailes plus larges, ses jantes aluminium et son bossage de capot. Une seconde version baptisée ‘’S’’ adopte un look sportif (jantes blanche, liseré, …) tout en gardant une mécanique classique (80 ch.). Cette année-là, la Clio est élue Voiture européenne de l’année et la série limitée ''NRJ'' est lancée. En 1992, la Baccara vient coiffer la gamme. Basée sur la 1.7 l. RT, elle reçoit des jantes aluminium 14’’, des répétiteurs latéraux, des poignées de porte ton caisse, une planche de bord à visière large, un indicateur de température extérieure, un volant et un levier de vitesse en cuir, du bois, un réglage élargit des sièges, une sellerie cuir, un autoradio plus sophistiqué et surtout la climatisation, équipement totalement inédit pour une voiture de cette taille à l’époque. Toujours en 1992, une nouvelle série limitée, baptisée ''Night & Day'' est disponible avec le moteur 1.1 l. en essence et le 1.9 l. D en diesel.
En 1993, le pot catalytique est à l’honneur pour répondre aux nouvelles normes antipollution. Au niveau esthétique, on remarque le nouveau logo Renault à l’avant, alors que la dénomination de la finition sur la malle arrière disparait. Sur les finitions RT et 16S l’équipement est légèrement enrichit. Deux nouvelles séries limitées apparaissent, nommées ''Elle'' et ''Club Med''. En fin d’année, le moteur 1.1 l. de 49 ch. disparait du catalogue, alors que la nouvelle sportive RSi débarque. Son moteur fort de 110 ch. lui permet de s’intercaler entre les S et 16S. Mais la grosse nouveauté de l’année, c’est la présentation de la Williams. Version ultime de la Clio, elle se base sur la 16S mais se distingue par ses jantes Speedline dorées, sa couleur bleu et ses liserés dorés.
Phase 2 et 3
En 1994, la série limitée ''Chipie'' est disponible, alors que toute la gamme reçoit un premier restylage. Les modifications sont la calandre à barrette unique, ses feux arrière fumés, des répétiteurs latéraux sur toute la gamme alors que dans la gamme la finition RL est remplacée par la Be Bop, à la présentation plus alléchante pour les jeunes. En 1995, on peut noter la présentation de plusieurs séries limitées (Shanghai, Fidji, …) pour contrer des ventes qui stagnent (même si elle reste la voiture la plus vendue en France). Toujours en 1995, une Clio électrique est présentée mais ne sera quasiment pas vendue puisque son autonomie limitée (80 km.) et le manque d’image bloquent les ventes. 1995 sera aussi le dernier millésime de la Williams, version ultime de la Clio I. Deux ans seulement après le premier restylage, la Clio en subit un second en 1996. A l’extérieur, elle se distingue par ses phares avant et ses feux arrière arrondit, ses nouveaux pare-chocs et un troisième feux stop à l’arrière. L’équipement est enrichit, avec notamment la possibilité d’intégrer deux airbags à l’avant. Ce sera aussi la dernière année de production de la Supercinq, qui survivait à la Clio depuis 1990.
1997 n’apportera rien à la Clio, hormis de nombreuses série limitées (Alizé, Aïda, Confort, …), alors que la Baccara devient Initiale et troque son moteur 1.7 l. par un moteur 1.8 l. En effet, après 8 ans de carrière, la Clio se fait vieillissante et Renault songe fortement à la remplacer. De plus, la Twingo arrivée quelques années plus tôt fait pas mal d’ombre à la Clio. Cependant, cette dernière reste très prisée, notamment chez les jeunes et reste l’une des voitures les plus vendues en France en cette fin des années 1990. Au début de l’année 1998, les versions RSi et Initiale disparaissent, alors que la gamme se réorganise autour de trois finitions (Chipie, Super Chipie et Fidji). Enfin d’année, la Clio II débarque ce qui condamne la Clio I, après plus de 9 ans de carrière riches en déclinaisons.
En 9 ans de carrière, la Clio I fut vendue à 4.016.013 exemplaires, et sera la voiture la plus vendue en France de 1991 à 1997. Véritable voiture à vivre, elle fut la première citadine polyvalente offrant un confort de tout premier ordre avant l’avènement de l’électronique dans les voitures plus modernes.
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