Pour profiter de l'essor au début des années 1970 du marché des citadines, Citroën souhaite développer une citadine pour remplacer l'Ami 8 et s'intercaler entre la Dyane et la GS.
HISTOIRE |
Plusieurs projets
Un premier projet est développé en collaboration avec Fiat. En effet, sa citadine 127 rencontre un franc succès, ce qui pousse Citroën à un rapprochement pour développer un modèle proche de la 127. Cependant, les finances ne sont pas aux mieux, ce qui contraint Citroën à s'allier avec Peugeot pour créer le groupe PSA. Cela rompt les contacts avec Fiat et lance un second projet en collaboration avec Peugeot et proche de la 104. C'est ainsi que naît la Visa au cours de l'année 1978. Basée sur la Peugeot 104, la Visa conserve de nombreuses spécificités propres à Citroën, avec un inédit satellite à l'intérieur qui regroupe toutes les commandes derrière le volant. A l'extérieur, on note un étonnant pare-chocs avant en plastique lié à la calandre, censé résister aux petits chocs. Cependant, le dessin ne fait pas l'unanimité, ce qui limite les ventes au lancement.
Lors du lancement en 1978, la Visa est disponible en trois finitions (Spécial, Club et Spécial). Les deux premières reçoivent le bicylindre 652 cm3 offrant une puissance de 36 ch., alors que la Spécial reprend le quatre cylindres de la 104, fort de 57 ch. La Club se distingue entre autre de la Spécial par sa calandre à barrettes et ses enjoliveurs chromés. La Super reçoit quant à elle des protections latérales en plastique qui sont très pratiques en ville. Malgré d'indéniables qualités, les ventes ne décollent pas à cause d'un style assez discutable. Ainsi, Citroën lance la série limitée Carte Noire pour dynamiser la gamme. En 1981, la Super laisse sa place aux finitions Super E (équipée d'une boite longue) et Super X (moteur de 64 ch., pare-chocs couleur carrosserie) mais cela ne suffit pas et les ventes restent toujours faible.
La Visa II
Heuliez est contacter pour restyler la Visa rapidement et à moindre coût, moins de trois ans après le lancement de cette dernière. Ainsi, en fin d'année 1981, Citroën présente la version restylée de la Visa, appelée Visa II. Elle se distingue à l'avant par un nouveau pare-chocs et une nouvelle calandre, à l'arrière par des feux élargis et un pare-chocs plus enveloppant, alors que les protections latérales sont élargies et le contour des vitres est maintenant en noir. A l'intérieur, seules des couleurs plus classiques sont nouvelles, alors que du côté mécanique, la Super E voit sa puissance passer de 57 ch. à seulement 50 ch. Ce restylage peu couteux métamorphose la Visa et relance totalement les ventes. Apparition au moment du restylage de la Visa L.
En 1982, la première version sportive est présentée, il s'agit de la Chrono. Doté d'un kit carrosserie et de bandes rouge et blanches, elle reçoit sous le capot le quatre cylindres de la 104 ZS2 fort de 93 ch. Elle sera produite à 2.500 exemplaires. Pour le millésime 1983, la GT est présentée. Reprenant la mécanique de la Chrono (dégonflé à 80 ch.), elle se distingue du reste de la gamme par ses jantes spécifiques, ses logos GT et son becquet et spoiler en plastique noir. La même année est présentée la Visa Découvrable. Cette nouvelle version développée par Heuliez est la version cabriolet de la Visa. Cependant, elle conserve les cinq portes et les cinq places de la berline. Enfin, la Visa Super E peut recevoir en option une boite courte pour offrir de meilleures performances.
Diesel et GTI
En 1984, c'est au tour du diesel d'apparaitre. Ce nouveau bloc de 1.769 cm3 offre une puissance de 60 ch. et est disponible en deux finitions (17 D et 17 RD) et deux boites de vitesses (4 et 5 vitesses). Cette même année, la GT Tonic apparait. Reprenant la mécanique de la GT, elle se distingue par une présentation proche de la Chrono. Enfin, la Visa L prend le nom de Visa 11 E et la Visa Super E prend le nom de Visa 11 RE. La GTI est présentée en 1985. Adoptant un moteur 1.6 l. de 105 ch., elle se distingue par son kit carrosserie, ses jantes alliages, ses doubles optiques avant et ses logos GTI. Cette même année, notons la présentation de la Visa 14 TRS (1.360 cm3, 60 ch.) alors que la planche de bord est nouvelle. Cette nouvelle planche de bord (qui perd le satellite derrière le volant) accompagne notamment la possibilité d'opter en option du verrouillage centralisé et des vitres avant électriques. Enfin, la Visa Découvrable disparaît.
Lors du millésime 1986, l'AX est présentée. Cette nouvelle citadine moderne vient remplacer la Visa dans la gamme. Cependant, elle n'est disponible qu'en 3 portes, ce qui permet de à la Visa d'être conservée dans la gamme. Mais l'offre est réduite, avec la disparition des versions sportives. La Visa continuera sans changement jusqu'en 1988, où l'AX 5 portes est présentée. Cette nouvelle va condamner définitivement la Visa, après 10 ans de carrière.
Produite à 1.254.390 exemplaires en 10 ans, la Visa connue une carrière honorable malgré des débuts difficiles, et grâce à ses nombreuses déclinaisons sportives qui donnèrent une image dynamique au modèle.
Un premier projet est développé en collaboration avec Fiat. En effet, sa citadine 127 rencontre un franc succès, ce qui pousse Citroën à un rapprochement pour développer un modèle proche de la 127. Cependant, les finances ne sont pas aux mieux, ce qui contraint Citroën à s'allier avec Peugeot pour créer le groupe PSA. Cela rompt les contacts avec Fiat et lance un second projet en collaboration avec Peugeot et proche de la 104. C'est ainsi que naît la Visa au cours de l'année 1978. Basée sur la Peugeot 104, la Visa conserve de nombreuses spécificités propres à Citroën, avec un inédit satellite à l'intérieur qui regroupe toutes les commandes derrière le volant. A l'extérieur, on note un étonnant pare-chocs avant en plastique lié à la calandre, censé résister aux petits chocs. Cependant, le dessin ne fait pas l'unanimité, ce qui limite les ventes au lancement.
Lors du lancement en 1978, la Visa est disponible en trois finitions (Spécial, Club et Spécial). Les deux premières reçoivent le bicylindre 652 cm3 offrant une puissance de 36 ch., alors que la Spécial reprend le quatre cylindres de la 104, fort de 57 ch. La Club se distingue entre autre de la Spécial par sa calandre à barrettes et ses enjoliveurs chromés. La Super reçoit quant à elle des protections latérales en plastique qui sont très pratiques en ville. Malgré d'indéniables qualités, les ventes ne décollent pas à cause d'un style assez discutable. Ainsi, Citroën lance la série limitée Carte Noire pour dynamiser la gamme. En 1981, la Super laisse sa place aux finitions Super E (équipée d'une boite longue) et Super X (moteur de 64 ch., pare-chocs couleur carrosserie) mais cela ne suffit pas et les ventes restent toujours faible.
La Visa II
Heuliez est contacter pour restyler la Visa rapidement et à moindre coût, moins de trois ans après le lancement de cette dernière. Ainsi, en fin d'année 1981, Citroën présente la version restylée de la Visa, appelée Visa II. Elle se distingue à l'avant par un nouveau pare-chocs et une nouvelle calandre, à l'arrière par des feux élargis et un pare-chocs plus enveloppant, alors que les protections latérales sont élargies et le contour des vitres est maintenant en noir. A l'intérieur, seules des couleurs plus classiques sont nouvelles, alors que du côté mécanique, la Super E voit sa puissance passer de 57 ch. à seulement 50 ch. Ce restylage peu couteux métamorphose la Visa et relance totalement les ventes. Apparition au moment du restylage de la Visa L.
En 1982, la première version sportive est présentée, il s'agit de la Chrono. Doté d'un kit carrosserie et de bandes rouge et blanches, elle reçoit sous le capot le quatre cylindres de la 104 ZS2 fort de 93 ch. Elle sera produite à 2.500 exemplaires. Pour le millésime 1983, la GT est présentée. Reprenant la mécanique de la Chrono (dégonflé à 80 ch.), elle se distingue du reste de la gamme par ses jantes spécifiques, ses logos GT et son becquet et spoiler en plastique noir. La même année est présentée la Visa Découvrable. Cette nouvelle version développée par Heuliez est la version cabriolet de la Visa. Cependant, elle conserve les cinq portes et les cinq places de la berline. Enfin, la Visa Super E peut recevoir en option une boite courte pour offrir de meilleures performances.
Diesel et GTI
En 1984, c'est au tour du diesel d'apparaitre. Ce nouveau bloc de 1.769 cm3 offre une puissance de 60 ch. et est disponible en deux finitions (17 D et 17 RD) et deux boites de vitesses (4 et 5 vitesses). Cette même année, la GT Tonic apparait. Reprenant la mécanique de la GT, elle se distingue par une présentation proche de la Chrono. Enfin, la Visa L prend le nom de Visa 11 E et la Visa Super E prend le nom de Visa 11 RE. La GTI est présentée en 1985. Adoptant un moteur 1.6 l. de 105 ch., elle se distingue par son kit carrosserie, ses jantes alliages, ses doubles optiques avant et ses logos GTI. Cette même année, notons la présentation de la Visa 14 TRS (1.360 cm3, 60 ch.) alors que la planche de bord est nouvelle. Cette nouvelle planche de bord (qui perd le satellite derrière le volant) accompagne notamment la possibilité d'opter en option du verrouillage centralisé et des vitres avant électriques. Enfin, la Visa Découvrable disparaît.
Lors du millésime 1986, l'AX est présentée. Cette nouvelle citadine moderne vient remplacer la Visa dans la gamme. Cependant, elle n'est disponible qu'en 3 portes, ce qui permet de à la Visa d'être conservée dans la gamme. Mais l'offre est réduite, avec la disparition des versions sportives. La Visa continuera sans changement jusqu'en 1988, où l'AX 5 portes est présentée. Cette nouvelle va condamner définitivement la Visa, après 10 ans de carrière.
Produite à 1.254.390 exemplaires en 10 ans, la Visa connue une carrière honorable malgré des débuts difficiles, et grâce à ses nombreuses déclinaisons sportives qui donnèrent une image dynamique au modèle.
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