Dans l’histoire de la marque Volvo, la P1800 représente une parenthèse assez intéressante, puisqu’elle est la seule Volvo à vocation sportive, même si Volvo la présente plus comme une GT confortable et luxueuse.
HISTOIRE |
Une suédoise très latine
Lorsque Volvo présente la P1800 en 1960, l’étonnement est de mise. En effet, son design en courbe, avec des galbes marqués est plus proche de la sportive anglaise ou italienne, qu’au break ‘’tout carré’’ suédois. Sa mécanique est dérivée de la 122S et développe la puissance de 90 ch.. Même si elle n’est pas vendue comme une sportive, on peut tout de même noter qu’elle s’en rapproche par ses caractéristiques. A l’intérieur, on retrouve une collection de cadrans ronds, un levier de vitesse court, et pour permettre à la voiture de bien tenir la route, elle s’équipe de pneus Pirelli en 165 SR 15. On peut enfin noter que les premiers modèles se distinguent par leurs pare-chocs avant qui remontent vers la calandre. L’assemblage de la voiture est quant à lui assuré par le constructeur Jensen en Angleterre.
En 1963, la P1800 est renommée 1800S, où le S est censé rappeler le pays d’origine, la Suède. Cette année-là, les enjoliveurs Soleil sont remplacés par le modèle Amazon et les clignotants deviennent orange. A l’intérieur, les panneaux de portes sont légèrement modifiés, alors que les sièges sont désormais recouverts de cuir et non plus de simili. Enfin, la zone rouge de compte tours est décalé de 500 tr/min. Pour le millésime 1964, le moteur gagne en puissance, puisqu’il passe à 96 ch., et il en profite pour être doté d’un overdrive. Cette augmentation de puissance permet à la vitesse de pointe d’atteindre les 175 km/h. Pour finir, la banquette arrière est désormais rabattable ce qui est très rare pour un coupé.
Des améliorations constantes
1965 voit l’apparition d’un nouveau pare-chocs avant désormais droit, alors que ce dernier et le pare-chocs arrière reçoivent un bandeau de protection en caoutchouc. De plus, la calandre est redessinée, alors que de nouvelles jantes sont installées pour permettre un meilleur refroidissement des freins. A l’intérieur, de nouveaux sièges avec supports lombaire font leur apparition. C’est en 1966 que la puissance passe le cap des 100 ch., puisque le moteur atteint maintenant 103 ch. Cela lui permet d’atteindre 180 km/h en vitesse de pointe. De plus, le comportement est amélioré avec des modifications apportées sur le train arrière. Enfin cette année-là, une confidentielle version découvrable est proposée aux clients dans les ateliers de Radford (en Angleterre) et de Volvoville (aux États-Unis).
En 1967, quelques modifications extérieures sont apportées. Ainsi, la moulure latérale est maintenant droite alors que la calandre et les poignées de porte sont modifiées. Au niveau mécanique, le circuit de refroidissement est maintenant en circuit fermé. L’année 1968 sera très calme puisque la seule modification est l’apparition d’un nouveau volant à trois branches. 1969 sera l’année des modifications techniques, puisqu’un nouveau moteur est installé. Cependant, la puissance n’augmente que de 2 ch., pour atteindre une puissance totale de 105 ch. Enfin, les freins passent en double circuit, ce qui améliore leur efficacité.
L’injection électronique et le break
En 1970, le moteur introduit en 1969 reçoit une injection électronique, ce qui est encore rare à l’époque. La puissance grimpe alors à 120 ch., et la vitesse de pointe atteint 190 km/h. Une nouvelle boite est aussi installée, mais elle est toujours à 4 vitesses avec overdrive. De plus, les freins arrière sont maintenant à disque, et de nouvelles jantes font leur apparition. Extérieurement, elle reçoit une calandre noir mat et des ouïes de ventilation sur les ailes arrière (avec bouchon de réservoir à gauche). A l’intérieur, une nouvelle planche de bord apparait, avec des inserts en bois. Une boite à gants est installée, alors que la lunette arrière devient dégivrante. Enfin, cette année-là elle prend la dénomination de P1800E.
Pour 1971, on note un léger retour en arrière, avec le retour de l’ancienne boite de vitesse, jugée plus convaincante que celle qui l’a remplacée. Cependant, il est désormais possible d’opter pour une boite automatique à 3 rapports en option. 1972 sera le dernier millésime de production pour la P1800. La puissance passe alors à 124 ch., la calandre est modifiée, les pneus s’élargissent (185/70 HR 15), les vitres sont désormais teintées et les nouveaux sièges sont dotés d’appuie-têtes. Mais à la surprise générale, alors que le coupé entre dans sa dernière année de vie, Volvo en profite pour présenter une version break de chasse de son coupé, dénommé P1800ES. Lancée au mois de Décembre, elle dénote dans la production automobile par son style assez atypique, et le détail le plus intriguant est la lunette arrière qui fait office de hayon.
Cependant, la production s’arrêtera dès 1973, alors que cette année-là elle reçoit des modifications d’ordre sécuritaire. Ainsi, on peut voir l’apparition de pare-chocs à absorption d’énergie et un intérieur résistant mieux au feu. Enfin, les interrupteurs à tirettes à gauche du volant sont remplacés par des modèles à bascule. C’est ainsi qu’après 13 ans de carrière (dont 2 pour la P1800 ES), le coupé Volvo quitte le catalogue, et ne sera remplacé que 25 ans plus tard par la C70.
Produit à 45.627 exemplaires, ce coupé atypique connu un certain succès, notamment aux États-Unis, où ses qualités étaient fortement appréciées. Alors que ce n’était pas dans la tradition maison, Volvo réussi son pari de lancer un coupé à vocation sportive. Cependant, on pourra toujours regretter que Volvo n’ai pas voulu lancer de descendant direct à la P1800 pour persister dans cette voie.
Lorsque Volvo présente la P1800 en 1960, l’étonnement est de mise. En effet, son design en courbe, avec des galbes marqués est plus proche de la sportive anglaise ou italienne, qu’au break ‘’tout carré’’ suédois. Sa mécanique est dérivée de la 122S et développe la puissance de 90 ch.. Même si elle n’est pas vendue comme une sportive, on peut tout de même noter qu’elle s’en rapproche par ses caractéristiques. A l’intérieur, on retrouve une collection de cadrans ronds, un levier de vitesse court, et pour permettre à la voiture de bien tenir la route, elle s’équipe de pneus Pirelli en 165 SR 15. On peut enfin noter que les premiers modèles se distinguent par leurs pare-chocs avant qui remontent vers la calandre. L’assemblage de la voiture est quant à lui assuré par le constructeur Jensen en Angleterre.
En 1963, la P1800 est renommée 1800S, où le S est censé rappeler le pays d’origine, la Suède. Cette année-là, les enjoliveurs Soleil sont remplacés par le modèle Amazon et les clignotants deviennent orange. A l’intérieur, les panneaux de portes sont légèrement modifiés, alors que les sièges sont désormais recouverts de cuir et non plus de simili. Enfin, la zone rouge de compte tours est décalé de 500 tr/min. Pour le millésime 1964, le moteur gagne en puissance, puisqu’il passe à 96 ch., et il en profite pour être doté d’un overdrive. Cette augmentation de puissance permet à la vitesse de pointe d’atteindre les 175 km/h. Pour finir, la banquette arrière est désormais rabattable ce qui est très rare pour un coupé.
Des améliorations constantes
1965 voit l’apparition d’un nouveau pare-chocs avant désormais droit, alors que ce dernier et le pare-chocs arrière reçoivent un bandeau de protection en caoutchouc. De plus, la calandre est redessinée, alors que de nouvelles jantes sont installées pour permettre un meilleur refroidissement des freins. A l’intérieur, de nouveaux sièges avec supports lombaire font leur apparition. C’est en 1966 que la puissance passe le cap des 100 ch., puisque le moteur atteint maintenant 103 ch. Cela lui permet d’atteindre 180 km/h en vitesse de pointe. De plus, le comportement est amélioré avec des modifications apportées sur le train arrière. Enfin cette année-là, une confidentielle version découvrable est proposée aux clients dans les ateliers de Radford (en Angleterre) et de Volvoville (aux États-Unis).
En 1967, quelques modifications extérieures sont apportées. Ainsi, la moulure latérale est maintenant droite alors que la calandre et les poignées de porte sont modifiées. Au niveau mécanique, le circuit de refroidissement est maintenant en circuit fermé. L’année 1968 sera très calme puisque la seule modification est l’apparition d’un nouveau volant à trois branches. 1969 sera l’année des modifications techniques, puisqu’un nouveau moteur est installé. Cependant, la puissance n’augmente que de 2 ch., pour atteindre une puissance totale de 105 ch. Enfin, les freins passent en double circuit, ce qui améliore leur efficacité.
L’injection électronique et le break
En 1970, le moteur introduit en 1969 reçoit une injection électronique, ce qui est encore rare à l’époque. La puissance grimpe alors à 120 ch., et la vitesse de pointe atteint 190 km/h. Une nouvelle boite est aussi installée, mais elle est toujours à 4 vitesses avec overdrive. De plus, les freins arrière sont maintenant à disque, et de nouvelles jantes font leur apparition. Extérieurement, elle reçoit une calandre noir mat et des ouïes de ventilation sur les ailes arrière (avec bouchon de réservoir à gauche). A l’intérieur, une nouvelle planche de bord apparait, avec des inserts en bois. Une boite à gants est installée, alors que la lunette arrière devient dégivrante. Enfin, cette année-là elle prend la dénomination de P1800E.
Pour 1971, on note un léger retour en arrière, avec le retour de l’ancienne boite de vitesse, jugée plus convaincante que celle qui l’a remplacée. Cependant, il est désormais possible d’opter pour une boite automatique à 3 rapports en option. 1972 sera le dernier millésime de production pour la P1800. La puissance passe alors à 124 ch., la calandre est modifiée, les pneus s’élargissent (185/70 HR 15), les vitres sont désormais teintées et les nouveaux sièges sont dotés d’appuie-têtes. Mais à la surprise générale, alors que le coupé entre dans sa dernière année de vie, Volvo en profite pour présenter une version break de chasse de son coupé, dénommé P1800ES. Lancée au mois de Décembre, elle dénote dans la production automobile par son style assez atypique, et le détail le plus intriguant est la lunette arrière qui fait office de hayon.
Cependant, la production s’arrêtera dès 1973, alors que cette année-là elle reçoit des modifications d’ordre sécuritaire. Ainsi, on peut voir l’apparition de pare-chocs à absorption d’énergie et un intérieur résistant mieux au feu. Enfin, les interrupteurs à tirettes à gauche du volant sont remplacés par des modèles à bascule. C’est ainsi qu’après 13 ans de carrière (dont 2 pour la P1800 ES), le coupé Volvo quitte le catalogue, et ne sera remplacé que 25 ans plus tard par la C70.
Produit à 45.627 exemplaires, ce coupé atypique connu un certain succès, notamment aux États-Unis, où ses qualités étaient fortement appréciées. Alors que ce n’était pas dans la tradition maison, Volvo réussi son pari de lancer un coupé à vocation sportive. Cependant, on pourra toujours regretter que Volvo n’ai pas voulu lancer de descendant direct à la P1800 pour persister dans cette voie.
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