Développée par Chrysler pour sa marque Simca, puis commercialisée par Peugeot sous la marque Talbot, la Tagora connaitra une genèse mouvementé. Cela sera finalement synonyme d’échec pour la grande berline Talbot qui restera au catalogue moins de trois ans.
HISTOIRE |
Rendez-vous manqué
L’origine de la Tagora remonte à 1976 et le lancement par Chrysler Europe du projet C9. Soucieux de produire une grande berline pour sa gamme européenne Simca, le groupe américain développe une berline à trois volumes classiques, mais dont les trains roulants modernes et une excellente habitabilité doivent lui permettre de se distinguer de la concurrence. Cependant, Chrysler rencontre d’importants problèmes financiers et c’est Peugeot qui rachète la branche européenne de la marque en 1978. Le projet C9 n’est pas abandonné, mais subit d’importantes modifications. Ainsi, la plate-forme sera identique à la future 505 mais conservera le moteur Chrysler en fonte pour la version d’entrée de gamme. C’est finalement en Octobre 1980, lors du Salon de l’automobile de Paris que la Talbot Tagora voit le jour. Son dessin ne révolutionne pas le genre et se montre particulièrement consensuel. Le lancement intervient en Février 1981 avec le moteur 2.2 l. d’origine Chrysler développant 115 ch. (finitions GL et GLS) et le moteur turbo-diesel 2.3 l. de 80 ch. (finition DT). Malgré de belles qualités dynamiques et un prix attractif, la Tagora va souffrir de la concurrence interne avec les Peugeot 505 et 604, qui ont les faveurs du réseau de vente Peugeot-Talbot. De plus, la piètre qualité de finition du modèle et l’absence totale d’image de la marque Talbot rendent le début de vie du modèle particulièrement difficile.
Dès le mois de Mai 1981 la gamme va s’agrandir en accueillant le V6 PRV de la 604. Contrairement à cette dernière où il développe 144 ch., la Tagora aura l’exclusivité de la nouvelle version du V6 français qui se voit doté de deux carburateurs triple corps et dont la puissance atteint 165 ch. Elle devient ainsi la berline française la plus puissance du marché. Pour l’occasion, elle troque sur cette version son train arrière de 505 pour celui de la 604, équipé de freins à disque. Disponible uniquement en version SX, la Tagora V6 se dote d’un équipement particulièrement complet qui peut être enrichit de diverses options (sellerie cuir, vitres arrière électriques, …). Lors du passage au millésime 1983, la version d’entrée de gamme GL est retirée du catalogue alors que la version diesel voit son rapport de pont allongé et peut être équipée en option d’une boite de vitesses automatique à quatre rapports. Ces quelques changements n’y feront rien, la Tagora se vend très mal et Peugeot souhaite rapidement arrêter les frais. Dès le mois de Juin 1983 la production de la Tagora est arrêtée, soit seulement 28 mois après sa commercialisation.
Au total, 20.133 Talbot Tagora seront produites. Un chiffre très faible, qui prouve que malgré de belles qualités elle n’aura jamais rencontré son public. La version SX et son V6 de 165 ch. ne sera quant à lui construit qu’à 1.083 exemplaires, ce qui en fait une version particulièrement rare.
L’origine de la Tagora remonte à 1976 et le lancement par Chrysler Europe du projet C9. Soucieux de produire une grande berline pour sa gamme européenne Simca, le groupe américain développe une berline à trois volumes classiques, mais dont les trains roulants modernes et une excellente habitabilité doivent lui permettre de se distinguer de la concurrence. Cependant, Chrysler rencontre d’importants problèmes financiers et c’est Peugeot qui rachète la branche européenne de la marque en 1978. Le projet C9 n’est pas abandonné, mais subit d’importantes modifications. Ainsi, la plate-forme sera identique à la future 505 mais conservera le moteur Chrysler en fonte pour la version d’entrée de gamme. C’est finalement en Octobre 1980, lors du Salon de l’automobile de Paris que la Talbot Tagora voit le jour. Son dessin ne révolutionne pas le genre et se montre particulièrement consensuel. Le lancement intervient en Février 1981 avec le moteur 2.2 l. d’origine Chrysler développant 115 ch. (finitions GL et GLS) et le moteur turbo-diesel 2.3 l. de 80 ch. (finition DT). Malgré de belles qualités dynamiques et un prix attractif, la Tagora va souffrir de la concurrence interne avec les Peugeot 505 et 604, qui ont les faveurs du réseau de vente Peugeot-Talbot. De plus, la piètre qualité de finition du modèle et l’absence totale d’image de la marque Talbot rendent le début de vie du modèle particulièrement difficile.
Dès le mois de Mai 1981 la gamme va s’agrandir en accueillant le V6 PRV de la 604. Contrairement à cette dernière où il développe 144 ch., la Tagora aura l’exclusivité de la nouvelle version du V6 français qui se voit doté de deux carburateurs triple corps et dont la puissance atteint 165 ch. Elle devient ainsi la berline française la plus puissance du marché. Pour l’occasion, elle troque sur cette version son train arrière de 505 pour celui de la 604, équipé de freins à disque. Disponible uniquement en version SX, la Tagora V6 se dote d’un équipement particulièrement complet qui peut être enrichit de diverses options (sellerie cuir, vitres arrière électriques, …). Lors du passage au millésime 1983, la version d’entrée de gamme GL est retirée du catalogue alors que la version diesel voit son rapport de pont allongé et peut être équipée en option d’une boite de vitesses automatique à quatre rapports. Ces quelques changements n’y feront rien, la Tagora se vend très mal et Peugeot souhaite rapidement arrêter les frais. Dès le mois de Juin 1983 la production de la Tagora est arrêtée, soit seulement 28 mois après sa commercialisation.
Au total, 20.133 Talbot Tagora seront produites. Un chiffre très faible, qui prouve que malgré de belles qualités elle n’aura jamais rencontré son public. La version SX et son V6 de 165 ch. ne sera quant à lui construit qu’à 1.083 exemplaires, ce qui en fait une version particulièrement rare.
MODÈLES CONCURRENTS |
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