La Samba n’est pas révolutionnaire à sa sortie, puisqu’elle partage de nombreux éléments avec sa (vieillissante) cousine la Peugeot 104. Présentée en 1981, elle a pour objectif de relancer les ventes de Talbot.
HISTOIRE |
Une grosse 104
En 1978 le groupe PSA rachète Simca-Chrysler France, alors en grande difficulté sur le marché européen. L’année suivante, Simca-Chrysler devient Talbot et il est décidé de produire une citadine polyvalente à moindre coût. La demande est forte, mais le budget de développement dérisoire et les délais très courts obligent à créer un nouveau dérivé de la Peugeot 104. A la différence de la Citroën LN, le positionnement est légèrement différent avec une version 3 portes rallongé par rapport à la 104 (+15 cm. en longueur). Présentée en 1981 et disponible à partir du millésime 1982, les espoirs sont grands pour cette nouvelle citadine baptisée Samba. Au lancement, la gamme propose un unique moteur essence 1.1 l. de 50 ch. et deux finitions (LS et GL). Quelques mois plus tard, une inédite version cabriolet (dessinée par Pininfarina) est disponible avec un 1.4 l. de 72 ch. Cette mécanique est également proposée sur la version trois portes (finition GLS). Les débuts sont encourageants et la gamme se développe progressivement.
En 1983, version société deux places à la TVA réduite (finition AS, moteur 1.1 l., 50 ch.) et nouveau moteur 1.4 l. 80 ch. sur la finition GLS. En cours d’année présentation d’une version sportive appelée Rallye et recevant un 1.2 l. de 90 ch. En fin d’année la version GLS de 72 ch. est retirée du catalogue. L’année suivante, présentation de la série spéciale Sympa se distinguant par ses touches de couleur (liserets, jantes, …) jaune, rouge ou bleu. Le client peut désormais opter pour le moteur de 80 ch. sur la Samba Cabriolet. Pour le millésime 1985, la version 72 ch. du cabriolet disparait alors que la Rallye est disponible également avec le moteur de 80 ch. Deux nouvelles versions sont présentées, la Samba de base (moteur 1.0 l. de 45 ch.) et la série spéciale Bahia (moteur 1.1 l. de 50 ch.). Un nouveau tableau de bord et des commodos d’origine Peugeot sont installés. Malgré ces quelques évolutions, la Samba et la marque Talbot en général ne rencontrent pas le succès voulu. Ainsi, en 1986 l’offre est réduite avec la disparition des AS, LS, GL et Rallye. En fin d’année, la marque Talbot est sur le point de disparaitre, ce qui entraine l’arrêt de la Samba, après seulement six années de présence au catalogue.
Née pour relancer une marque au positionnement compliqué, la Samba rencontrera rapidement une concurrence interne assez dure avec la présence dans la groupe PSA des Peugeot 104 et 205 et des Citroën LN et Visa. 288.010 exemplaires seront produits de la Samba au total, ce qui reste un chiffre honorable.
En 1978 le groupe PSA rachète Simca-Chrysler France, alors en grande difficulté sur le marché européen. L’année suivante, Simca-Chrysler devient Talbot et il est décidé de produire une citadine polyvalente à moindre coût. La demande est forte, mais le budget de développement dérisoire et les délais très courts obligent à créer un nouveau dérivé de la Peugeot 104. A la différence de la Citroën LN, le positionnement est légèrement différent avec une version 3 portes rallongé par rapport à la 104 (+15 cm. en longueur). Présentée en 1981 et disponible à partir du millésime 1982, les espoirs sont grands pour cette nouvelle citadine baptisée Samba. Au lancement, la gamme propose un unique moteur essence 1.1 l. de 50 ch. et deux finitions (LS et GL). Quelques mois plus tard, une inédite version cabriolet (dessinée par Pininfarina) est disponible avec un 1.4 l. de 72 ch. Cette mécanique est également proposée sur la version trois portes (finition GLS). Les débuts sont encourageants et la gamme se développe progressivement.
En 1983, version société deux places à la TVA réduite (finition AS, moteur 1.1 l., 50 ch.) et nouveau moteur 1.4 l. 80 ch. sur la finition GLS. En cours d’année présentation d’une version sportive appelée Rallye et recevant un 1.2 l. de 90 ch. En fin d’année la version GLS de 72 ch. est retirée du catalogue. L’année suivante, présentation de la série spéciale Sympa se distinguant par ses touches de couleur (liserets, jantes, …) jaune, rouge ou bleu. Le client peut désormais opter pour le moteur de 80 ch. sur la Samba Cabriolet. Pour le millésime 1985, la version 72 ch. du cabriolet disparait alors que la Rallye est disponible également avec le moteur de 80 ch. Deux nouvelles versions sont présentées, la Samba de base (moteur 1.0 l. de 45 ch.) et la série spéciale Bahia (moteur 1.1 l. de 50 ch.). Un nouveau tableau de bord et des commodos d’origine Peugeot sont installés. Malgré ces quelques évolutions, la Samba et la marque Talbot en général ne rencontrent pas le succès voulu. Ainsi, en 1986 l’offre est réduite avec la disparition des AS, LS, GL et Rallye. En fin d’année, la marque Talbot est sur le point de disparaitre, ce qui entraine l’arrêt de la Samba, après seulement six années de présence au catalogue.
Née pour relancer une marque au positionnement compliqué, la Samba rencontrera rapidement une concurrence interne assez dure avec la présence dans la groupe PSA des Peugeot 104 et 205 et des Citroën LN et Visa. 288.010 exemplaires seront produits de la Samba au total, ce qui reste un chiffre honorable.
MODÈLES CONCURRENTS |
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