Avec l’Alcyone SVX, Subaru dévoile ses ambitions et souhaite améliorer son image de marque en s’imposant sur le marché nord-américain, friand des coupés Grand Tourisme.
HISTOIRE |
Un vrai Grand Tourisme
Durant les années 1980, Subaru est encore à la recherche d’une réelle image de marque et tente diverses choses pour se faire remarquer. Outre l’utilisation de la transmission intégrale et des moteurs Boxer, il manque au constructeur japonais un modèle emblématique qui fera rayonner la marque sur l’ensemble des marchés. Après une première tentative de se démarquer en lançant le coupé XT en 1985, Subaru souhaite confirmer en confiant à Giugiaro le dessin d’un nouveau coupé moderne et décalé. Au Salon de l’automobile de Tokyo 1989, Subaru lève le voile sur le concept-car SVX. Moderne à la limite du futuriste, le prototype de coupé entraine un réel engouement auprès du public et des journalistes présents, ce qui pousse Subaru à produire la SVX en série. C’est en 1991 que la version définitive est présentée, appelée Alcyone SVX. Le nom Alcyone provient de l’étoile la plus brillante de la constellation des Pleïades, qui est représentée dans le logo de la marque. Ce terme est réservé au marché japonais puisqu’à l’export le nouveau coupé Subaru est vendu sous le simple nom SVX (Subaru Vehicule X). Le style de la SVX se veut particulièrement original avec son habitacle entièrement vitré et ses vitres latérales en deux parties. Sous le capot on découvre le plus gros moteur disponible dans la gamme Subaru, un six cylindres Boxer de 3.3 l. de cylindrée et développant 230 ch. Il est obligatoirement accouplé à une boite de vitesse automatique car aucune transmission manuelle chez Subaru n’est capable de supporter le couple du six cylindres. L’Alcyone SVX peut alors atteindre 248 km/h en vitesse de pointe (limitée électroniquement à 232 km/h à partir de 1994).
Tradition de la marque oblige, l’Alcyone SVX est dotée d’une transmission intégrale mais dont le système diffère suivant les marchés. Ainsi, en Amérique du Nord, en Allemagne, en France et en Suisse elle s’équipe du système ACT-4 répartissant d’office la puissance à 90 % à l’avant et 10 % à l’arrière, mais passant sur une répartition 50/50 lorsque les conditions d’adhérence sont dégradées. Pour le Japon, le Brésil et les autres pays européens c’est le système VTD qui est proposé, avec 36 % de la puissance à l’avant et 64 % à l’arrière. D’abord disponible au Japon, l’Alcyone SVX est exportée en Amérique du Nord et en Europe à partir du millésime 1992. La gamme américaine comporte alors trois finitions au lancement (L, XR et LS-L). Sur le marché japonais est proposée uniquement en 1992 l’Alcyone SVX Version L. Elle se distingue par un inédit système à quatre roues directrices, la rendant encore plus stable à haute vitesse. Les japonais ont également droit à diverses séries limitées. La S40 en Novembre 1993 (300 exemplaires), la S40 II en Juillet 1994 (300 exemplaires), la S3 en Novembre 1994 (500 exemplaires) et la S4 en Juillet 1995. Les deux dernières se distinguent notamment par leurs jantes BBS spécifiques. Malgré d’indéniables qualités, l’Alcyone SVX ne se vend pas aussi bien que la XT qu’elle remplace, ce qui pousse Subaru à proposer une version traction uniquement sur son marché principal, en Amérique du Nord durant les millésimes 1994 et 1995. A ce moment-là la gamme américaine est remaniée (finitions L, LS et LSi). Mais cela ne suffira pas, et Subaru cesse la production de son coupé Alcyone SVX au mois de Décembre 1996.
Avec 24.379 exemplaires produits, l’Alcyone SVX sera un échec pour Subaru. Malgré d’indéniables qualités, elle souffrira d’un manque cruel d’image et d’un prix de vente élevé qui limiteront sa diffusion tout au long de sa carrière.
Durant les années 1980, Subaru est encore à la recherche d’une réelle image de marque et tente diverses choses pour se faire remarquer. Outre l’utilisation de la transmission intégrale et des moteurs Boxer, il manque au constructeur japonais un modèle emblématique qui fera rayonner la marque sur l’ensemble des marchés. Après une première tentative de se démarquer en lançant le coupé XT en 1985, Subaru souhaite confirmer en confiant à Giugiaro le dessin d’un nouveau coupé moderne et décalé. Au Salon de l’automobile de Tokyo 1989, Subaru lève le voile sur le concept-car SVX. Moderne à la limite du futuriste, le prototype de coupé entraine un réel engouement auprès du public et des journalistes présents, ce qui pousse Subaru à produire la SVX en série. C’est en 1991 que la version définitive est présentée, appelée Alcyone SVX. Le nom Alcyone provient de l’étoile la plus brillante de la constellation des Pleïades, qui est représentée dans le logo de la marque. Ce terme est réservé au marché japonais puisqu’à l’export le nouveau coupé Subaru est vendu sous le simple nom SVX (Subaru Vehicule X). Le style de la SVX se veut particulièrement original avec son habitacle entièrement vitré et ses vitres latérales en deux parties. Sous le capot on découvre le plus gros moteur disponible dans la gamme Subaru, un six cylindres Boxer de 3.3 l. de cylindrée et développant 230 ch. Il est obligatoirement accouplé à une boite de vitesse automatique car aucune transmission manuelle chez Subaru n’est capable de supporter le couple du six cylindres. L’Alcyone SVX peut alors atteindre 248 km/h en vitesse de pointe (limitée électroniquement à 232 km/h à partir de 1994).
Tradition de la marque oblige, l’Alcyone SVX est dotée d’une transmission intégrale mais dont le système diffère suivant les marchés. Ainsi, en Amérique du Nord, en Allemagne, en France et en Suisse elle s’équipe du système ACT-4 répartissant d’office la puissance à 90 % à l’avant et 10 % à l’arrière, mais passant sur une répartition 50/50 lorsque les conditions d’adhérence sont dégradées. Pour le Japon, le Brésil et les autres pays européens c’est le système VTD qui est proposé, avec 36 % de la puissance à l’avant et 64 % à l’arrière. D’abord disponible au Japon, l’Alcyone SVX est exportée en Amérique du Nord et en Europe à partir du millésime 1992. La gamme américaine comporte alors trois finitions au lancement (L, XR et LS-L). Sur le marché japonais est proposée uniquement en 1992 l’Alcyone SVX Version L. Elle se distingue par un inédit système à quatre roues directrices, la rendant encore plus stable à haute vitesse. Les japonais ont également droit à diverses séries limitées. La S40 en Novembre 1993 (300 exemplaires), la S40 II en Juillet 1994 (300 exemplaires), la S3 en Novembre 1994 (500 exemplaires) et la S4 en Juillet 1995. Les deux dernières se distinguent notamment par leurs jantes BBS spécifiques. Malgré d’indéniables qualités, l’Alcyone SVX ne se vend pas aussi bien que la XT qu’elle remplace, ce qui pousse Subaru à proposer une version traction uniquement sur son marché principal, en Amérique du Nord durant les millésimes 1994 et 1995. A ce moment-là la gamme américaine est remaniée (finitions L, LS et LSi). Mais cela ne suffira pas, et Subaru cesse la production de son coupé Alcyone SVX au mois de Décembre 1996.
Avec 24.379 exemplaires produits, l’Alcyone SVX sera un échec pour Subaru. Malgré d’indéniables qualités, elle souffrira d’un manque cruel d’image et d’un prix de vente élevé qui limiteront sa diffusion tout au long de sa carrière.
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