Conçue en partenariat avec Bentley, la Silver Seraph recevra finalement une mécanique d’origine bavaroise. Dernier modèle fabriqué à Crewe, elle sera donc un modèle de transition dans la longue histoire de Rolls-Royce.
HISTOIRE |
Un modèle de transition
Il faut remonter à la fin des années 1980 pour découvrir les origines de la Silver Seraph. Conçue pour remplacer la Silver Spirit, le design sera fixé dès 1991, alors que la conception globale de la voiture sera achevée en 1994. Développée en parallèle de la future Bentley Arnage, la reprise de Rolls-Royce par BMW engendrera quelques contretemps, puisque la future Silver Seraph recevra finalement un V12 d’origine BMW, et non le V8 commun à sa cousine Bentley. C’est en 1998 que la version définitive de la Silver Seraph sera présentée au Salon de l’automobile de Genève. Première Rolls-Royce de série à recevoir un V12 depuis la Phantom III datant de 1939, la nouvelle limousine de Crewe sera assez décriée à sa sortie. En effet, avec sa mécanique d’origine allemande et des éléments intérieurs communs à la BMW Série 7, l’image de la limousine anglaise traditionnelle en prend un coup. Extérieurement très proche de l’Arnage, l’intérieur reçoit tout de même un traitement plus exclusif avec entre autre du cuir Connolly et des placages en ronce de noyer.
Malgré une réelle modernité dans sa conception (65% plus rigide que sa prédécesseur) elle n’atteindra jamais les chiffres de ventes de la Silver Spirit. En 2000, lors du Salon de l’automobile de Genève est présenté la Park Ward, version allongée de la Silver Seraph. Avec un empattement accru de 25 cm. afin d’accroitre l’espace arrière, elle reçoit un traitement encore plus exclusif. Elle sera la dernière Rolls-Royce à recevoir le label Park Ward. La production cessera finalement deux ans plus tard en 2002 afin de laisser la place à la Phantom VII, premier modèle de la marque développé depuis le rachat par BMW.
La Silver Seraph sera un modèle de transition pour Rolls-Royce. Développée avec son partenaire historique Bentley, elle recevra finalement une mécanique BMW, annonciateur du futur de la marque. Avec 1.597 exemplaires produits (dont 127 Park Ward), elle sera la dernière Rolls-Royce produite dans l’emblématique usine de Crewe avant le déménagement de la marque à Goodwood.
Il faut remonter à la fin des années 1980 pour découvrir les origines de la Silver Seraph. Conçue pour remplacer la Silver Spirit, le design sera fixé dès 1991, alors que la conception globale de la voiture sera achevée en 1994. Développée en parallèle de la future Bentley Arnage, la reprise de Rolls-Royce par BMW engendrera quelques contretemps, puisque la future Silver Seraph recevra finalement un V12 d’origine BMW, et non le V8 commun à sa cousine Bentley. C’est en 1998 que la version définitive de la Silver Seraph sera présentée au Salon de l’automobile de Genève. Première Rolls-Royce de série à recevoir un V12 depuis la Phantom III datant de 1939, la nouvelle limousine de Crewe sera assez décriée à sa sortie. En effet, avec sa mécanique d’origine allemande et des éléments intérieurs communs à la BMW Série 7, l’image de la limousine anglaise traditionnelle en prend un coup. Extérieurement très proche de l’Arnage, l’intérieur reçoit tout de même un traitement plus exclusif avec entre autre du cuir Connolly et des placages en ronce de noyer.
Malgré une réelle modernité dans sa conception (65% plus rigide que sa prédécesseur) elle n’atteindra jamais les chiffres de ventes de la Silver Spirit. En 2000, lors du Salon de l’automobile de Genève est présenté la Park Ward, version allongée de la Silver Seraph. Avec un empattement accru de 25 cm. afin d’accroitre l’espace arrière, elle reçoit un traitement encore plus exclusif. Elle sera la dernière Rolls-Royce à recevoir le label Park Ward. La production cessera finalement deux ans plus tard en 2002 afin de laisser la place à la Phantom VII, premier modèle de la marque développé depuis le rachat par BMW.
La Silver Seraph sera un modèle de transition pour Rolls-Royce. Développée avec son partenaire historique Bentley, elle recevra finalement une mécanique BMW, annonciateur du futur de la marque. Avec 1.597 exemplaires produits (dont 127 Park Ward), elle sera la dernière Rolls-Royce produite dans l’emblématique usine de Crewe avant le déménagement de la marque à Goodwood.
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