C’est un défi qui attend Renault au début des années 1980 pour remplacer sa très populaire R5. Cela aboutira en 1984 à la présentation de la Supercinq, proche esthétiquement de sa devancière tout en étant entière nouvelle.
HISTOIRE |
Continuité et modernité
C’est en Septembre 1984 que la nouvelle citadine de Renault est présentée. Baptisée Supercinq, la filiation avec son aînée R5 est évidente au niveau esthétique, mais Renault a bel est bien développé une toute nouvelle voiture. Lors du lancement pour le millésime 1985, la Supercinq est uniquement disponible en trois portes et quatre motorisations essences. On trouve alors le 1.1 de 47 ch. (finitions L et TL), le 1.4 de 60 ch. (finition GTL), le 1.4 de 72 ch. (finitions GTS et TSE) et le 1.4 de 115 ch. (GT Turbo Coupe). A la fois moderne et dans la continuité de sa devancière, le succès est immédiat. En cours d’année sont introduites les finitions TC, GL, GL Société et GTL sur le moteur 1.1. Apparition du moteur 1.1 de 42 ch. (finition C et C Société), de la version Automatic (moteur 1.4 de 68 ch.) et de la GT Turbo (1.4 de 115 ch.). En toute fin de millésime la carrosserie cinq portes est disponible avec le moteur 1.1 de 47 ch. (finitions TC, GL et GTL), le moteur 1.4 de 60 ch. (finition GTL), le moteur 1.4 de 68 ch. (finition Automatic) et le moteur 1.4 de 72 ch. (finition GTS). En 1986, les finitions L, TL et GTS trois portes disparaissent alors qu’apparait la finition TS sur le moteur 1.4 de 72 ch. Les finitions GTL et Automatic adoptent de nouveaux sièges et de nouveaux enjoliveurs, une banquette fractionnable sur la cinq portes mais perdent les vitres de custodes ouvrantes sur la trois portes. En cours d’année, ajout des versions diesel TD et GTD avec le moteur 1.6 de 55 ch. La version de pointe GT Turbo reçoit un refroidissement liquide.
L’année suivante, la GT Turbo gagne des pneumatiques 195/55 R13H et une moquette grise (rouge auparavant). Quelques semaines plus tard est présentée la série limitée NRJ basée sur les finitions GL et GTL. Cinq mois plus tard, seconde version de la série limitée NRJ, cette fois-ci basée sur les finitions TC, GL et GTS. Toujours en 1987, la Supercinq Five apparait. Version de base, elle reçoit un équipement simplifié par rapport à la finition C et notamment le tableau de bord de l’Express. Dès 1988 la Supercinq subit un restylage avec nouveaux pare-chocs et nouvelle calandre dont le logo est excentré. La gamme est remaniée. Ainsi, le moteur 1.1 de 47 ch. est disponible en trois finitions (Five, SL et TL), le moteur 1.2 de 55 ch. est disponible en deux finitions (TR et GTR), le moteur 1.4 de 68 ch. est disponible en deux finitions (GTS et Automatic) et le moteur 1.8 de 90 ch. est disponible en deux finitions (GTX et Baccara). La GT Turbo reste en haut de la gamme Supercinq, avec son 1.4 développant désormais 120 ch. Du côté du moteur diesel 1.6 de 55 ch., il est disponible en trois finitions (SD, TD et GTD). Quelques mois plus tard, la Baccara est proposée avec la boite automatique (moteur 1.4 de 68 ch.) alors que la série limitée Schuss est présentée (basée sur les finitions GTS, GTR, GTD et Automatic). En fin d’année, nouvelle série limitée NRJ (basée sur les finitions TL, TR et TD).
Une longue fin de carrière
1989 sera l’année des séries limitées pour la Supercinq avec la présentation de la Spring (finitions SL, SR et SD) et de la Tiga (finitions TL, TR et TD). Ces nombreuses versions permettent de maintenir des cadences de productions élevées et contrer sa concurrente directe, la féroce Peugeot 205. En 1990, l’ensemble de la gamme reçoit des appuis-tête avant et un rétroviseur droit en série. Les finitions SL et SD sont retirées du catalogue. Toutes les finitions exceptées la Five, la Baccara et la GT Turbo adoptent l’acronyme Saga. En effet, la Supercinq devient l’offre d’entrée de gamme du constructeur au losange suite à la présentation de la très moderne Clio. Au passage, l’équipement général est enrichit et la Baccara accueille une nouvelle teinte de carrosserie. En cours d’année, présentation de la série limitée Blue Jeans, basée sur la Five. Sa présentation flatteuse et son équipement enrichit la destine à une clientèle jeune. Quelques semaines plus tard, séries limitées Alain Oreille sur la GT Turbo et Coup de Cœur sur les finitions TL et TR.
L’année suivante, la gamme est très largement simplifiée. Seules subsistent les finitions Five, Five D, Automatic, GT Turbo, Société Five, Société TR et Société TD. Nouvelle série limitée appelée Campus. En cours d’année, les versions Automatic, GT Turbo et Société TR sont retirées du catalogue, alors qu’est présentée la nouvelle série limitée Carte Jeune. La gamme est encore réduite en 1992 avec la suppression de la finition Société TD. Une troisième ceinture de sécurité est ajoutée sur la banquette arrière. En cours de millésime, nouvelle version de la série limitée Campus (basée sur les Five et Five D). En 1993, nouveau logo sur la calandre alors qu’à l’intérieur le bouton des feux de détresse passe au rouge et l’inscription Renault apparait sur le volant. En cours d’année, la Five reçoit un nouveau moteur catalysé et à injection (1.4 de 60 ch.) et récupère la sellerie sur la série limitée Campus. Il n’y aura pas d’autres évolutions jusqu’en 1995 où la série limitée Saga est présentée. En cours d’année des barres de renforts sont ajoutées dans les portières et les versions Société essence disparaissent. 1996 sera la dernière année de présence au catalogue de la Supercinq, et cette fin de carrière sera marquée par la série limitée Bye-Bye qui prend la place des Five et Saga. La production cessera en Décembre.
Avec 3.436.650 exemplaires produits en treize ans d’existence, la Supercinq sera un très grand succès pour Renault. Remplaçant la très populaire R5, elle fera même une partie de sa carrière en parallèle de la plus moderne Clio.
C’est en Septembre 1984 que la nouvelle citadine de Renault est présentée. Baptisée Supercinq, la filiation avec son aînée R5 est évidente au niveau esthétique, mais Renault a bel est bien développé une toute nouvelle voiture. Lors du lancement pour le millésime 1985, la Supercinq est uniquement disponible en trois portes et quatre motorisations essences. On trouve alors le 1.1 de 47 ch. (finitions L et TL), le 1.4 de 60 ch. (finition GTL), le 1.4 de 72 ch. (finitions GTS et TSE) et le 1.4 de 115 ch. (GT Turbo Coupe). A la fois moderne et dans la continuité de sa devancière, le succès est immédiat. En cours d’année sont introduites les finitions TC, GL, GL Société et GTL sur le moteur 1.1. Apparition du moteur 1.1 de 42 ch. (finition C et C Société), de la version Automatic (moteur 1.4 de 68 ch.) et de la GT Turbo (1.4 de 115 ch.). En toute fin de millésime la carrosserie cinq portes est disponible avec le moteur 1.1 de 47 ch. (finitions TC, GL et GTL), le moteur 1.4 de 60 ch. (finition GTL), le moteur 1.4 de 68 ch. (finition Automatic) et le moteur 1.4 de 72 ch. (finition GTS). En 1986, les finitions L, TL et GTS trois portes disparaissent alors qu’apparait la finition TS sur le moteur 1.4 de 72 ch. Les finitions GTL et Automatic adoptent de nouveaux sièges et de nouveaux enjoliveurs, une banquette fractionnable sur la cinq portes mais perdent les vitres de custodes ouvrantes sur la trois portes. En cours d’année, ajout des versions diesel TD et GTD avec le moteur 1.6 de 55 ch. La version de pointe GT Turbo reçoit un refroidissement liquide.
L’année suivante, la GT Turbo gagne des pneumatiques 195/55 R13H et une moquette grise (rouge auparavant). Quelques semaines plus tard est présentée la série limitée NRJ basée sur les finitions GL et GTL. Cinq mois plus tard, seconde version de la série limitée NRJ, cette fois-ci basée sur les finitions TC, GL et GTS. Toujours en 1987, la Supercinq Five apparait. Version de base, elle reçoit un équipement simplifié par rapport à la finition C et notamment le tableau de bord de l’Express. Dès 1988 la Supercinq subit un restylage avec nouveaux pare-chocs et nouvelle calandre dont le logo est excentré. La gamme est remaniée. Ainsi, le moteur 1.1 de 47 ch. est disponible en trois finitions (Five, SL et TL), le moteur 1.2 de 55 ch. est disponible en deux finitions (TR et GTR), le moteur 1.4 de 68 ch. est disponible en deux finitions (GTS et Automatic) et le moteur 1.8 de 90 ch. est disponible en deux finitions (GTX et Baccara). La GT Turbo reste en haut de la gamme Supercinq, avec son 1.4 développant désormais 120 ch. Du côté du moteur diesel 1.6 de 55 ch., il est disponible en trois finitions (SD, TD et GTD). Quelques mois plus tard, la Baccara est proposée avec la boite automatique (moteur 1.4 de 68 ch.) alors que la série limitée Schuss est présentée (basée sur les finitions GTS, GTR, GTD et Automatic). En fin d’année, nouvelle série limitée NRJ (basée sur les finitions TL, TR et TD).
Une longue fin de carrière
1989 sera l’année des séries limitées pour la Supercinq avec la présentation de la Spring (finitions SL, SR et SD) et de la Tiga (finitions TL, TR et TD). Ces nombreuses versions permettent de maintenir des cadences de productions élevées et contrer sa concurrente directe, la féroce Peugeot 205. En 1990, l’ensemble de la gamme reçoit des appuis-tête avant et un rétroviseur droit en série. Les finitions SL et SD sont retirées du catalogue. Toutes les finitions exceptées la Five, la Baccara et la GT Turbo adoptent l’acronyme Saga. En effet, la Supercinq devient l’offre d’entrée de gamme du constructeur au losange suite à la présentation de la très moderne Clio. Au passage, l’équipement général est enrichit et la Baccara accueille une nouvelle teinte de carrosserie. En cours d’année, présentation de la série limitée Blue Jeans, basée sur la Five. Sa présentation flatteuse et son équipement enrichit la destine à une clientèle jeune. Quelques semaines plus tard, séries limitées Alain Oreille sur la GT Turbo et Coup de Cœur sur les finitions TL et TR.
L’année suivante, la gamme est très largement simplifiée. Seules subsistent les finitions Five, Five D, Automatic, GT Turbo, Société Five, Société TR et Société TD. Nouvelle série limitée appelée Campus. En cours d’année, les versions Automatic, GT Turbo et Société TR sont retirées du catalogue, alors qu’est présentée la nouvelle série limitée Carte Jeune. La gamme est encore réduite en 1992 avec la suppression de la finition Société TD. Une troisième ceinture de sécurité est ajoutée sur la banquette arrière. En cours de millésime, nouvelle version de la série limitée Campus (basée sur les Five et Five D). En 1993, nouveau logo sur la calandre alors qu’à l’intérieur le bouton des feux de détresse passe au rouge et l’inscription Renault apparait sur le volant. En cours d’année, la Five reçoit un nouveau moteur catalysé et à injection (1.4 de 60 ch.) et récupère la sellerie sur la série limitée Campus. Il n’y aura pas d’autres évolutions jusqu’en 1995 où la série limitée Saga est présentée. En cours d’année des barres de renforts sont ajoutées dans les portières et les versions Société essence disparaissent. 1996 sera la dernière année de présence au catalogue de la Supercinq, et cette fin de carrière sera marquée par la série limitée Bye-Bye qui prend la place des Five et Saga. La production cessera en Décembre.
Avec 3.436.650 exemplaires produits en treize ans d’existence, la Supercinq sera un très grand succès pour Renault. Remplaçant la très populaire R5, elle fera même une partie de sa carrière en parallèle de la plus moderne Clio.
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