En 1995, Renault crée la surprise en dévoilant un roadster deux places très radicale. Premier produit badgé Renault Sport (après l'abandon d'Alpine), le Spider est un produit décalé destiné principalement au circuit.
HISTOIRE |
Carrière éclair
Au Salon de l'auto de Genève 1995, Renault dévoile le Spider. Pesant 930 kg. et doté du moteur 2.0 l. 16v de 150 ch., il atteint 210 km/h en vitesse de pointe et effectue le 0 à 100 km/h en seulement 6,9 s. Il est produit à l'Usine Alpine de Dieppe. L'équipement de série se réduit à néant. Il n'y a ni direction assisté, ni airbag, ni ABS, ni chauffage. L'intérieur est dépouillé au maximum avec une planche de bord minimaliste, alors que l'aluminium est apparent. Cependant, quelques options sont disponibles : autoradio, porte-bagages, couvre-tonneau et surtapis. De plus, trois couleurs sont disponibles (jaune/gris - rouge/gris - bleu/gris) et il reçoit les jantes 16'' de l'Alpine A610. Enfin, le prix au lancement est de 199.500 F.
Dès le début de l'année 1996, les premiers modèles sont livrés. La version Trophy est présentée. Non homologué pour la route, le moteur est poussé à 180 ch. et il reçoit un arceau de sécurité. En fin d'année, la version pare-brise est présentée, ce qui permet de ne plus être obligé d'avoir un casque pour conduire le Spider sur route. En 1997, une quatrième couleur (gris intégral) est introduite. Seule cette version reçoit des jantes inédites (toujours en 16''). La version Trophy reçoit une nouvelle boite séquentielle six vitesses. 1998 est marquée par l'arrêt de la production de la version Trophy, alors que les versions de route (''saute-vent'' et ''pare-brise'') vont continuées d'être produite jusqu'en 1999, sans modifications majeures.
La version Trophy
Lancée en 1996, cette version produite à 90 exemplaires est uniquement destinée aux circuits. Comparée à la version de série, les portières sont supprimées, un arceau assez imposant est installé et des pneus slicks Michelin sont montés sur des jantes OZ. Côté mécanique, le moteur reçoit des modifications (échappement, ...) pour que sa puissance grimpe à 180 ch. Les freins sont de plus grande dimensions et réglable par le pilote, et la boite séquentielle est à six rapports (elle sera modifié en 1997). Enfin, un harnais six points remplace les ceintures de série.
La compétition Spider Trophy durera trois saisons (1996-1997-1998) et se déroule en levé de rideau des GP de F1. La première édition fut remportée par le pilote français Franck Lagorce, la deuxième édition par le norvégien Tommy Rustad, et la troisième édition par l'italien Andrea Bellichi. En 1999, le Spider Trophy sera remplacé par le Clio Trophy V6.
Après seulement quatre ans de carrière, la production du Spider cessa avec seulement 1.743 exemplaires produits. Dépourvue de tout confort et accès sur le seul plaisir de conduire (malgré sa puissance contenue), cette barquette restera sans descendance dans la gamme Renault.
Au Salon de l'auto de Genève 1995, Renault dévoile le Spider. Pesant 930 kg. et doté du moteur 2.0 l. 16v de 150 ch., il atteint 210 km/h en vitesse de pointe et effectue le 0 à 100 km/h en seulement 6,9 s. Il est produit à l'Usine Alpine de Dieppe. L'équipement de série se réduit à néant. Il n'y a ni direction assisté, ni airbag, ni ABS, ni chauffage. L'intérieur est dépouillé au maximum avec une planche de bord minimaliste, alors que l'aluminium est apparent. Cependant, quelques options sont disponibles : autoradio, porte-bagages, couvre-tonneau et surtapis. De plus, trois couleurs sont disponibles (jaune/gris - rouge/gris - bleu/gris) et il reçoit les jantes 16'' de l'Alpine A610. Enfin, le prix au lancement est de 199.500 F.
Dès le début de l'année 1996, les premiers modèles sont livrés. La version Trophy est présentée. Non homologué pour la route, le moteur est poussé à 180 ch. et il reçoit un arceau de sécurité. En fin d'année, la version pare-brise est présentée, ce qui permet de ne plus être obligé d'avoir un casque pour conduire le Spider sur route. En 1997, une quatrième couleur (gris intégral) est introduite. Seule cette version reçoit des jantes inédites (toujours en 16''). La version Trophy reçoit une nouvelle boite séquentielle six vitesses. 1998 est marquée par l'arrêt de la production de la version Trophy, alors que les versions de route (''saute-vent'' et ''pare-brise'') vont continuées d'être produite jusqu'en 1999, sans modifications majeures.
La version Trophy
Lancée en 1996, cette version produite à 90 exemplaires est uniquement destinée aux circuits. Comparée à la version de série, les portières sont supprimées, un arceau assez imposant est installé et des pneus slicks Michelin sont montés sur des jantes OZ. Côté mécanique, le moteur reçoit des modifications (échappement, ...) pour que sa puissance grimpe à 180 ch. Les freins sont de plus grande dimensions et réglable par le pilote, et la boite séquentielle est à six rapports (elle sera modifié en 1997). Enfin, un harnais six points remplace les ceintures de série.
La compétition Spider Trophy durera trois saisons (1996-1997-1998) et se déroule en levé de rideau des GP de F1. La première édition fut remportée par le pilote français Franck Lagorce, la deuxième édition par le norvégien Tommy Rustad, et la troisième édition par l'italien Andrea Bellichi. En 1999, le Spider Trophy sera remplacé par le Clio Trophy V6.
Après seulement quatre ans de carrière, la production du Spider cessa avec seulement 1.743 exemplaires produits. Dépourvue de tout confort et accès sur le seul plaisir de conduire (malgré sa puissance contenue), cette barquette restera sans descendance dans la gamme Renault.