A l’aube des années 1980, le Régie Renault souhaite remplacer le duo R20/R30 par une nouvelle berline ambitieuse se rapprochant de la référence allemande. Cela abouti en 1983 à la présentation de la R25.
HISTOIRE |
Une berline ambitieuse
En fin d’année 1983, la nouvelle Renault 25 est présentée. Moderne, avec un dessin plus classique que le duo R20/R30, l’ambition est de s’imposer en Europe sur le segment des routières, qui commence à être nettement dominé par les constructeurs allemands. La qualité de fabrication progresse, et la finesse de la ligne permet d’obtenir un Cx très favorable de 0,28. Le dessin est l’œuvre de Robert Opron alors qu’on doit l’intérieur à Marcelo Gandini. Le lancement s’effectue en 1984 avec une gamme déjà complète. En essence on dispose de trois moteurs, un 2.0 l. de 103 ch. (finitions TS et GTS), un 2.2 l. de 123 ch. (finition GTX) et un V6 2.7 l. de 144 ch. (finition V6 Injection). En diesel on peut opter pour deux moteurs, un 2.0 l. de 64 ch. (finitions TD et GTD) et un 2.0 l. turbocompressé de 85 ch. (finitions Turbo D et Turbo DX). L’équipement de série complet est salué par les observateurs, notamment si on compare aux allemands, assez pingre sur le sujet.
L’année suivante, un partenariat est signé avec le carrossier Heuliez pour produire la R25 Limousine, une version à l’empattement allongé de 23 cm. et doté de sièges arrière individuels et électriques. Elle est disponible avec les moteurs V6 et Turbo D. En cours d’année, la version de pointe de la R25 est présentée par Renault, la V6 Turbo. Sous le capot on découvre le V6 PRV 2.5 l. accouplé à un turbocompresseur Garett, offrant 182 ch. L’équipement très complet (sellerie cuir, jantes alliages, …) et la face avant spécifique (calandre chromée) la distingue du reste de la gamme. A noter que la déclinaison Limousine est également disponible avec ce nouveau moteur. Malgré d’indéniables qualités la R25 a du mal à s’imposer à l’export, la faute à des soucis de fiabilité (électricité capricieuse) et une finition restant en deçà des standards allemands.
En 1986, le réservoir d’essence est nouveau, alors que la version Limousine disparait du catalogue après seulement 832 exemplaires produits. Cette même année présentation de la série spéciale GTX-ABS, qui reçoit comme son nom l’indique l’ABS en série. Pour l’année 1987, nouvelle finition TX recevant un 2.0 l. essence développant 120 ch. Série spéciale Manager (base GTS ou TX), se distinguant par ses enjoliveurs chromés, son deuxième rétroviseur extérieur et sa télécommande de verrouillage. En 1988, la GTX subit des modifications et voit sa puissance portée à 126 ch. La cylindrée de la V6 passe à 2.8 l. et la puissance monte à 160 ch. Elle en profite pour recevoir la même calandre que la V6 Turbo. Sur les finitions GTS, TX et GTX un ABS d’origine Bosch est disponible en option.
Restylage
Pour le millésime 1988, la R25 subit un important restylage qui a pour but de maintenir compétitive la berline au losange. La face entièrement nouvelle voit son porte-à-faux augmenter de 25 mm., l’arrière reçoit des feux lisses fumés, les baguettes latérales sont nouvelles et l’offre d’enjoliveurs et de jantes alliages évolue. Le train avant est amélioré, alors que l’intérieur reçoit de nouvelles selleries et un nouveau volant. La gamme reste inchangée, mais l’équipement de série est amélioré. On peut désormais opter en option pour une boite de vitesse automatique à quatre rapports sur les finitions GTX et V6.
Après cette année chargée en changement, l’année 1989 voit l’apparition des séries spéciales Auteuil et Camargue et de la nouvelle finition TXI. Elle reprend le moteur de la TX, mais avec une culasse à trois soupapes par cylindre et développe 140 ch. En cours d’année lancement de la V6 Baccara, recevant une présentation intérieure et extérieure spécifique et clairement orienté haut de gamme. En 1990, un catalyseur est monté sur les versions TXI et V6 entrainant une baisse de puissance (136 ch. pour la TXI et 153 ch. pour le V6). La version V6 Turbo reçoit quant à elle une importante mise à jour avec de nouveaux arbres à cames et une gestion électronique revue. La puissance est alors portée à 205 ch. et elle se reconnait à ses inédites jantes BBS. La finition TX laisse sa place à la nouvelle finition TI.
1991 sera la dernière année complète de production pour la R25 avec une gamme simplifiée en deux parties (Luxe et Confort) et la présentation de diverses séries spéciales (Beverly, Méribel, Courchevel et Olympique). La finition Baccara est désormais disponible sur la V6 Turbo, alors que les V6 et V6 Turbo peuvent recevoir en option une suspension pilotée doté de trois réglages (Souple, Normale et Sport). Finalement, suite à la présentation de la Safrane, le 17 Février 1992 la dernière Renault 25 sortira des chaines de production de l’usine Renault à Sandouville. Le millésime 1992 sera donc la dernière année de présence au catalogue pour la R25.
Produite à 780.976 exemplaires, la R25 rencontra tout de même un joli succès malgré quelques soucis les premières années. Elle permettra de maintenir Renault dans la difficile catégorie des routières et sera remplacée par une Safrane tout aussi ambitieuse mais plus moderne et mieux construite.
En fin d’année 1983, la nouvelle Renault 25 est présentée. Moderne, avec un dessin plus classique que le duo R20/R30, l’ambition est de s’imposer en Europe sur le segment des routières, qui commence à être nettement dominé par les constructeurs allemands. La qualité de fabrication progresse, et la finesse de la ligne permet d’obtenir un Cx très favorable de 0,28. Le dessin est l’œuvre de Robert Opron alors qu’on doit l’intérieur à Marcelo Gandini. Le lancement s’effectue en 1984 avec une gamme déjà complète. En essence on dispose de trois moteurs, un 2.0 l. de 103 ch. (finitions TS et GTS), un 2.2 l. de 123 ch. (finition GTX) et un V6 2.7 l. de 144 ch. (finition V6 Injection). En diesel on peut opter pour deux moteurs, un 2.0 l. de 64 ch. (finitions TD et GTD) et un 2.0 l. turbocompressé de 85 ch. (finitions Turbo D et Turbo DX). L’équipement de série complet est salué par les observateurs, notamment si on compare aux allemands, assez pingre sur le sujet.
L’année suivante, un partenariat est signé avec le carrossier Heuliez pour produire la R25 Limousine, une version à l’empattement allongé de 23 cm. et doté de sièges arrière individuels et électriques. Elle est disponible avec les moteurs V6 et Turbo D. En cours d’année, la version de pointe de la R25 est présentée par Renault, la V6 Turbo. Sous le capot on découvre le V6 PRV 2.5 l. accouplé à un turbocompresseur Garett, offrant 182 ch. L’équipement très complet (sellerie cuir, jantes alliages, …) et la face avant spécifique (calandre chromée) la distingue du reste de la gamme. A noter que la déclinaison Limousine est également disponible avec ce nouveau moteur. Malgré d’indéniables qualités la R25 a du mal à s’imposer à l’export, la faute à des soucis de fiabilité (électricité capricieuse) et une finition restant en deçà des standards allemands.
En 1986, le réservoir d’essence est nouveau, alors que la version Limousine disparait du catalogue après seulement 832 exemplaires produits. Cette même année présentation de la série spéciale GTX-ABS, qui reçoit comme son nom l’indique l’ABS en série. Pour l’année 1987, nouvelle finition TX recevant un 2.0 l. essence développant 120 ch. Série spéciale Manager (base GTS ou TX), se distinguant par ses enjoliveurs chromés, son deuxième rétroviseur extérieur et sa télécommande de verrouillage. En 1988, la GTX subit des modifications et voit sa puissance portée à 126 ch. La cylindrée de la V6 passe à 2.8 l. et la puissance monte à 160 ch. Elle en profite pour recevoir la même calandre que la V6 Turbo. Sur les finitions GTS, TX et GTX un ABS d’origine Bosch est disponible en option.
Restylage
Pour le millésime 1988, la R25 subit un important restylage qui a pour but de maintenir compétitive la berline au losange. La face entièrement nouvelle voit son porte-à-faux augmenter de 25 mm., l’arrière reçoit des feux lisses fumés, les baguettes latérales sont nouvelles et l’offre d’enjoliveurs et de jantes alliages évolue. Le train avant est amélioré, alors que l’intérieur reçoit de nouvelles selleries et un nouveau volant. La gamme reste inchangée, mais l’équipement de série est amélioré. On peut désormais opter en option pour une boite de vitesse automatique à quatre rapports sur les finitions GTX et V6.
Après cette année chargée en changement, l’année 1989 voit l’apparition des séries spéciales Auteuil et Camargue et de la nouvelle finition TXI. Elle reprend le moteur de la TX, mais avec une culasse à trois soupapes par cylindre et développe 140 ch. En cours d’année lancement de la V6 Baccara, recevant une présentation intérieure et extérieure spécifique et clairement orienté haut de gamme. En 1990, un catalyseur est monté sur les versions TXI et V6 entrainant une baisse de puissance (136 ch. pour la TXI et 153 ch. pour le V6). La version V6 Turbo reçoit quant à elle une importante mise à jour avec de nouveaux arbres à cames et une gestion électronique revue. La puissance est alors portée à 205 ch. et elle se reconnait à ses inédites jantes BBS. La finition TX laisse sa place à la nouvelle finition TI.
1991 sera la dernière année complète de production pour la R25 avec une gamme simplifiée en deux parties (Luxe et Confort) et la présentation de diverses séries spéciales (Beverly, Méribel, Courchevel et Olympique). La finition Baccara est désormais disponible sur la V6 Turbo, alors que les V6 et V6 Turbo peuvent recevoir en option une suspension pilotée doté de trois réglages (Souple, Normale et Sport). Finalement, suite à la présentation de la Safrane, le 17 Février 1992 la dernière Renault 25 sortira des chaines de production de l’usine Renault à Sandouville. Le millésime 1992 sera donc la dernière année de présence au catalogue pour la R25.
Produite à 780.976 exemplaires, la R25 rencontra tout de même un joli succès malgré quelques soucis les premières années. Elle permettra de maintenir Renault dans la difficile catégorie des routières et sera remplacée par une Safrane tout aussi ambitieuse mais plus moderne et mieux construite.
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