Après le succès mondial de la R12, Renault doit renouveler son bestseller à la fin des années 1970, sans perturber les clients habituels. Cela aboutira à la présentation en 1978 de la nouvelle Renault 18.
HISTOIRE |
Une berline très classique
C’est en Avril 1978 que Renault présente sa nouvelle familiale, la R18. Basée sur la R12 qu’elle remplace, elle est disponible avec deux moteurs essence 1.4 l. 64 ch. (finitions TL et GTL) et un 1.6 l. 79 ch. (finitions TS et GTS). Les premières évolutions apparaissent dès 1979 avec l’ajout des ceintures de sécurité à l’arrière et sur les GTL et GTS des feux arrière de brouillard. Mais la grande nouveauté de l’année est l’arrivée sur le marché de la version break. Le porte-à-faux arrière est allongé de 8 cm. par rapport à la berline, et il est disponible avec quatre finitions (Base, TL, TS et TS Automatic). La berline est au même moment également disponible en finition de base, à la présentation dépouillée. En 1980, la boite automatique n’est plus disponible sur les finitions TS et GTS car une finition Automatic apparait. Ces deux finitions adoptent au passage des appuie-têtes avant et des protections de carrosserie en caoutchouc.
Les boites de vitesses à quatre et cinq rapports sont nouvelles en 1981, tout comme le système d’essuie-glaces. Lancement des versions diesel en finition TD (berline et break) et GTD (berline). Le moteur 2.0 l. développe 66,5 ch. A l’opposé de la gamme, la R18 Turbo est également présentée. Sous le capot on retrouve un moteur essence turbocompressé développant 110 ch., alors que la présentation est spécifique à cette version (tableau de bord de la Fuego, jantes en aluminium 14’’, bas de caisse avec marquage Turbo, pare-chocs noirs, …). En 1982, les clignotants avant passent d’orange à blanc, les suspensions sont revues, les montants de portières sont peints en noir et l’ensemble de la gamme adopte les pare-chocs de la Turbo (sauf la version de base). La GTL évolue avec une puissance mécanique abaissée à 73,5 ch. alors que la TS disparait du catalogue. La GTS passe quant à elle à 96 ch., et l’offre du break est élargie car il est désormais disponible en finition GTL, GTD et GTS.
Une gamme riche
Pour le millésime 1983, l’aérodynamique est amélioré avec une face avant affinée et carénée et l’adoption d’un béquet arrière (sauf pour les finitions Base et TL). Les poignées de porte passent au noir, et le break reçoit un nouvel essuie-glace arrière et un cache-bagage à enrouleur. La GTS adopte la planche de bord de la Turbo, alors que cette dernière voit sa puissance passé à 125 ch. Le break est maintenant disponible en finition GTL 4x4, GTD 4x4 et Turbo. Les berlines GTD Automatic et Turbo Automatic apparaissent au catalogue. Enfin, série limitée American produite à 5.200 exemplaires et qui se distingue entre autre par sa peinture bicolore. Les berline et break GTS disparaissent en 1984 au profit de la nouvelle version GTX. Le moteur 2.0 l. offre 104 ch., voire 110 ch. sur la version Automatic. La planche de bord évolue sur la Turbo, alors que la Turbo D (88 ch.) apparait au catalogue. L’équipement est proche de celui de la Turbo, et elle est disponible en berline et break. Série limitée American 2 produite à 14.000 exemplaires. En cours d’année, restylage avec nouvelle calandre et becquet arrière repris de la Turbo sur toute la gamme (sauf Base). Les GTL, GTS et Automatic reprennent la présentation de la Turbo, alors que cette dernière reçoit de nouvelles jantes en nid d’abeille. Toute la gamme reprend la planche de bord de la Fuego, alors que la GTD Automatic disparait.
En 1985, l’offre du break évolue avec les disparitions des versions TL, GTX, Turbo et Turbo D. Apparition au même moment de la finition Gala et de la TX 4x4 (avec moteur de GTX). Sur la berline, une GTL Série Spéciale à l’équipement enrichi est proposée aux clients. La gamme est encore simplifiée en 1986 avec la disparition des berlines Base, Automatic, GTX, Turbo et TD. Elle adopte elle aussi la finition Gala, alors que le break n’est plus disponible en finition TD et GTL 4x4. La production de la berline est arrêtée en fin d’année suite à la présentation de sa remplaçante, la R21. Le break R18 continuera en 1987 avec les finitions Base, GTL, Base diesel et GTD. La production s’arrêtera en cours d’année après le lancement de la R21 Nevada. Cependant, la production de la R18 continuera dans plusieurs pays (Uruguay, Colombie, …) jusqu’en 1993.
Produite à 2.095.546 au total, elle remplira entièrement son rôle de familiale qui doit plaire au plus grand nombre. Cela sera le cas grâce notamment à des solutions techniques très classique, et un style passe-partout.
C’est en Avril 1978 que Renault présente sa nouvelle familiale, la R18. Basée sur la R12 qu’elle remplace, elle est disponible avec deux moteurs essence 1.4 l. 64 ch. (finitions TL et GTL) et un 1.6 l. 79 ch. (finitions TS et GTS). Les premières évolutions apparaissent dès 1979 avec l’ajout des ceintures de sécurité à l’arrière et sur les GTL et GTS des feux arrière de brouillard. Mais la grande nouveauté de l’année est l’arrivée sur le marché de la version break. Le porte-à-faux arrière est allongé de 8 cm. par rapport à la berline, et il est disponible avec quatre finitions (Base, TL, TS et TS Automatic). La berline est au même moment également disponible en finition de base, à la présentation dépouillée. En 1980, la boite automatique n’est plus disponible sur les finitions TS et GTS car une finition Automatic apparait. Ces deux finitions adoptent au passage des appuie-têtes avant et des protections de carrosserie en caoutchouc.
Les boites de vitesses à quatre et cinq rapports sont nouvelles en 1981, tout comme le système d’essuie-glaces. Lancement des versions diesel en finition TD (berline et break) et GTD (berline). Le moteur 2.0 l. développe 66,5 ch. A l’opposé de la gamme, la R18 Turbo est également présentée. Sous le capot on retrouve un moteur essence turbocompressé développant 110 ch., alors que la présentation est spécifique à cette version (tableau de bord de la Fuego, jantes en aluminium 14’’, bas de caisse avec marquage Turbo, pare-chocs noirs, …). En 1982, les clignotants avant passent d’orange à blanc, les suspensions sont revues, les montants de portières sont peints en noir et l’ensemble de la gamme adopte les pare-chocs de la Turbo (sauf la version de base). La GTL évolue avec une puissance mécanique abaissée à 73,5 ch. alors que la TS disparait du catalogue. La GTS passe quant à elle à 96 ch., et l’offre du break est élargie car il est désormais disponible en finition GTL, GTD et GTS.
Une gamme riche
Pour le millésime 1983, l’aérodynamique est amélioré avec une face avant affinée et carénée et l’adoption d’un béquet arrière (sauf pour les finitions Base et TL). Les poignées de porte passent au noir, et le break reçoit un nouvel essuie-glace arrière et un cache-bagage à enrouleur. La GTS adopte la planche de bord de la Turbo, alors que cette dernière voit sa puissance passé à 125 ch. Le break est maintenant disponible en finition GTL 4x4, GTD 4x4 et Turbo. Les berlines GTD Automatic et Turbo Automatic apparaissent au catalogue. Enfin, série limitée American produite à 5.200 exemplaires et qui se distingue entre autre par sa peinture bicolore. Les berline et break GTS disparaissent en 1984 au profit de la nouvelle version GTX. Le moteur 2.0 l. offre 104 ch., voire 110 ch. sur la version Automatic. La planche de bord évolue sur la Turbo, alors que la Turbo D (88 ch.) apparait au catalogue. L’équipement est proche de celui de la Turbo, et elle est disponible en berline et break. Série limitée American 2 produite à 14.000 exemplaires. En cours d’année, restylage avec nouvelle calandre et becquet arrière repris de la Turbo sur toute la gamme (sauf Base). Les GTL, GTS et Automatic reprennent la présentation de la Turbo, alors que cette dernière reçoit de nouvelles jantes en nid d’abeille. Toute la gamme reprend la planche de bord de la Fuego, alors que la GTD Automatic disparait.
En 1985, l’offre du break évolue avec les disparitions des versions TL, GTX, Turbo et Turbo D. Apparition au même moment de la finition Gala et de la TX 4x4 (avec moteur de GTX). Sur la berline, une GTL Série Spéciale à l’équipement enrichi est proposée aux clients. La gamme est encore simplifiée en 1986 avec la disparition des berlines Base, Automatic, GTX, Turbo et TD. Elle adopte elle aussi la finition Gala, alors que le break n’est plus disponible en finition TD et GTL 4x4. La production de la berline est arrêtée en fin d’année suite à la présentation de sa remplaçante, la R21. Le break R18 continuera en 1987 avec les finitions Base, GTL, Base diesel et GTD. La production s’arrêtera en cours d’année après le lancement de la R21 Nevada. Cependant, la production de la R18 continuera dans plusieurs pays (Uruguay, Colombie, …) jusqu’en 1993.
Produite à 2.095.546 au total, elle remplira entièrement son rôle de familiale qui doit plaire au plus grand nombre. Cela sera le cas grâce notamment à des solutions techniques très classique, et un style passe-partout.
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