Voiture populaire des années 1970, la R12 connu un énorme succès durant la décennie, avant de disparaître de l’hexagone à l’aube des années 1980.
HISTOIRE |
Lancement
Présentée pour le millésime 1970, la R12 remplace la R10 et devient la nouvelle berline populaire de la Régie. Passant à la traction avant, l’architecture totalement inédite pour une Renault de cette gamme permet au constructeur français d’avoir une offre moderne dans ce secteur très concurrentiel au début des années 1970. Sous le capot, on retrouve un quatre cylindres 1.289 cm3 développant 54 ch. et accouplé à une boite de vitesse à quatre rapports. Au lancement, l’offre se résume à deux finitions (L et TL). Au cours du millésime, les ceintures de sécurité sont installées en série à l’avant.
Dès 1971, la version break est lancée. Plus long de 6 cm., cette version reçoit des modifications afin de supporter des charges plus élevée que la berline. Au même moment, la berline est dotée de baguettes latérales et une baguette de coffre chromée. Toujours en 1971, la version Gordini est disponible. Sous le capot, on retrouve le moteur dérivé de la R16 TS (1.565 cm3, 113 ch.) alors que le châssis et les freins sont renforcés pour améliorer les capacités sportives de la R12. Esthétiquement, elle se distingue par des bandes blanches, la suppression des pare-chocs (disponibles en option), des phares longue-portée, des jantes spécifiques à pneus larges, un goulot de réservoir d’essence placé sur l’aile arrière gauche, une plaque d’immatriculation arrière recentrée et neuf coloris spécifiques. A l'intérieur, on retrouve une présentation revue (volant, instrumentation) alors que l'équipement est repris de la version L. En option, on peut opter pour les équipements de la TL.
La TS
Pour le millésime 1972, les feux latéraux de stationnement sont supprimés, alors que la version TL reçoit de la moquette aux places avant. Le break accueille un garnissage en tissu de série. Enfin, la Gordini est dotée d'une prise d’air sur le capot, d’une barre anti-rapprochement, d’une zone rouge sur le compte-tour et de nouveaux réglages de suspension. 1973 voit l’apparition d'une nouvelle finition, la TS. Sous le capot elle reçoit un 1.289 cm3 fort de 60 ch. et se dote d’un équipement enrichi (phares longue-portée, lunette arrière dégivrante, jantes Gordini, baguettes latérales, compte-tours, montre, appuie-têtes avant et sellerie spécifique). L'ensemble de la gamme voit ses logos changer, alors que des points d'ancrage pour les ceintures de sécurité à l’arrière et une commande d’essuie-glace éclairée sont installés. La finition L reçoit les sièges avant de la TL, alors que cette dernière voit son accoudoir avant disparaitre. Enfin, la berline voit ses grilles d'aération de custode passer du chrome au plastique noir.
Pour 1974, les logos sur l’aile avant droite disparaissent, et le monogramme sur la malle arrière est nouveau. Les clignotants passent au blanc et le système de ceintures de sécurité est nouveau. Disparition des longue-portée sur la TS, remplacés par les projecteurs Kangourou. La gamme s'agrandit avec l’apparition du break TS et de la berline TR (boîte automatique à trois rapports). Elle reprend la finition de la TL en y ajoutant les sièges de la TS.
Évolutions constantes
En 1975, la Gordini disparaît de la gamme alors que les finitions du break sont renommées. Ainsi, la L devient LN, la TS devient TN et la finition TR est maintenant disponible sur le break. Toujours sur le break, les phares sont désormais réglables en hauteur depuis l'intérieur. 1976 est l’année du restylage avec des faces avant et arrière revues, et un intérieur modernisé à partir de la finition TL. L'équipement est enrichi, mais la gamme reste inchangée. On note juste que le break LN reprend le nom L, alors que la finition TR est désormais appelée Automatic. En fin d’année, lancement du break tôlé Société (deux places).
Les ceintures à enrouleur sont montées en série en 1977, alors qu’un double circuit de freinage est installé. L’instrumentation évolue avec des aiguilles orange. Les finitions L, TL et Société reçoivent des essuie-glaces noir, les L et Société un témoin de starter et un pare-soleil côté passager et la finition Société une lunette arrière dégivrante, un témoin de frein à main et des points d’ancrage pour l’arrimage arrière. La finition Automatic se voit doté d’une moquette aux places arrière (sur la berline et idem sur la TS) et de feux de recul (sur le break).
Gamme réduite
En 1978, la finition L perd sa désignation et adopte un nouvel alternateur. Les rétroviseurs deviennent noirs sur le break alors que la TL adopte également un nouvel alternateur et sont supprimés le cendrier sur la portière arrière gauche et la serrure de boîte à gants (idem sur la TS). Le garnissage du coffre est maintenant en vinyle et feutre sur les finitions Automatic et TS. Le break TS adopte un essuie et lave-vitre arrière alors que sur la Société on peut désormais rabattre le siège passager. Suppression des berlines Automatic et TS en 1979, alors que les feux avant deviennent bicolore et des ceintures de sécurité sont installées à l’arrière. Le break TL reprend l’essuie et lave-vitre du break TS et ce dernier reçoit les roues de l’ancienne berline TS. La finition de base disparaît en 1980, ainsi que les Automatic et TS break. Il ne reste alors dans la gamme uniquement les berlines et breaks TL et la Société. La production s’arrête en fin d’année 1980 pour l’Europe, mais la carrière de la R12 continuera plusieurs années à l'étranger.
En 12 ans de carrière, la R12 qui fut la première voiture mondiale du constructeur fut un vrai succès auprès des familles françaises grâce à ses solutions techniques modernes et également conventionnelles.
Présentée pour le millésime 1970, la R12 remplace la R10 et devient la nouvelle berline populaire de la Régie. Passant à la traction avant, l’architecture totalement inédite pour une Renault de cette gamme permet au constructeur français d’avoir une offre moderne dans ce secteur très concurrentiel au début des années 1970. Sous le capot, on retrouve un quatre cylindres 1.289 cm3 développant 54 ch. et accouplé à une boite de vitesse à quatre rapports. Au lancement, l’offre se résume à deux finitions (L et TL). Au cours du millésime, les ceintures de sécurité sont installées en série à l’avant.
Dès 1971, la version break est lancée. Plus long de 6 cm., cette version reçoit des modifications afin de supporter des charges plus élevée que la berline. Au même moment, la berline est dotée de baguettes latérales et une baguette de coffre chromée. Toujours en 1971, la version Gordini est disponible. Sous le capot, on retrouve le moteur dérivé de la R16 TS (1.565 cm3, 113 ch.) alors que le châssis et les freins sont renforcés pour améliorer les capacités sportives de la R12. Esthétiquement, elle se distingue par des bandes blanches, la suppression des pare-chocs (disponibles en option), des phares longue-portée, des jantes spécifiques à pneus larges, un goulot de réservoir d’essence placé sur l’aile arrière gauche, une plaque d’immatriculation arrière recentrée et neuf coloris spécifiques. A l'intérieur, on retrouve une présentation revue (volant, instrumentation) alors que l'équipement est repris de la version L. En option, on peut opter pour les équipements de la TL.
La TS
Pour le millésime 1972, les feux latéraux de stationnement sont supprimés, alors que la version TL reçoit de la moquette aux places avant. Le break accueille un garnissage en tissu de série. Enfin, la Gordini est dotée d'une prise d’air sur le capot, d’une barre anti-rapprochement, d’une zone rouge sur le compte-tour et de nouveaux réglages de suspension. 1973 voit l’apparition d'une nouvelle finition, la TS. Sous le capot elle reçoit un 1.289 cm3 fort de 60 ch. et se dote d’un équipement enrichi (phares longue-portée, lunette arrière dégivrante, jantes Gordini, baguettes latérales, compte-tours, montre, appuie-têtes avant et sellerie spécifique). L'ensemble de la gamme voit ses logos changer, alors que des points d'ancrage pour les ceintures de sécurité à l’arrière et une commande d’essuie-glace éclairée sont installés. La finition L reçoit les sièges avant de la TL, alors que cette dernière voit son accoudoir avant disparaitre. Enfin, la berline voit ses grilles d'aération de custode passer du chrome au plastique noir.
Pour 1974, les logos sur l’aile avant droite disparaissent, et le monogramme sur la malle arrière est nouveau. Les clignotants passent au blanc et le système de ceintures de sécurité est nouveau. Disparition des longue-portée sur la TS, remplacés par les projecteurs Kangourou. La gamme s'agrandit avec l’apparition du break TS et de la berline TR (boîte automatique à trois rapports). Elle reprend la finition de la TL en y ajoutant les sièges de la TS.
Évolutions constantes
En 1975, la Gordini disparaît de la gamme alors que les finitions du break sont renommées. Ainsi, la L devient LN, la TS devient TN et la finition TR est maintenant disponible sur le break. Toujours sur le break, les phares sont désormais réglables en hauteur depuis l'intérieur. 1976 est l’année du restylage avec des faces avant et arrière revues, et un intérieur modernisé à partir de la finition TL. L'équipement est enrichi, mais la gamme reste inchangée. On note juste que le break LN reprend le nom L, alors que la finition TR est désormais appelée Automatic. En fin d’année, lancement du break tôlé Société (deux places).
Les ceintures à enrouleur sont montées en série en 1977, alors qu’un double circuit de freinage est installé. L’instrumentation évolue avec des aiguilles orange. Les finitions L, TL et Société reçoivent des essuie-glaces noir, les L et Société un témoin de starter et un pare-soleil côté passager et la finition Société une lunette arrière dégivrante, un témoin de frein à main et des points d’ancrage pour l’arrimage arrière. La finition Automatic se voit doté d’une moquette aux places arrière (sur la berline et idem sur la TS) et de feux de recul (sur le break).
Gamme réduite
En 1978, la finition L perd sa désignation et adopte un nouvel alternateur. Les rétroviseurs deviennent noirs sur le break alors que la TL adopte également un nouvel alternateur et sont supprimés le cendrier sur la portière arrière gauche et la serrure de boîte à gants (idem sur la TS). Le garnissage du coffre est maintenant en vinyle et feutre sur les finitions Automatic et TS. Le break TS adopte un essuie et lave-vitre arrière alors que sur la Société on peut désormais rabattre le siège passager. Suppression des berlines Automatic et TS en 1979, alors que les feux avant deviennent bicolore et des ceintures de sécurité sont installées à l’arrière. Le break TL reprend l’essuie et lave-vitre du break TS et ce dernier reçoit les roues de l’ancienne berline TS. La finition de base disparaît en 1980, ainsi que les Automatic et TS break. Il ne reste alors dans la gamme uniquement les berlines et breaks TL et la Société. La production s’arrête en fin d’année 1980 pour l’Europe, mais la carrière de la R12 continuera plusieurs années à l'étranger.
En 12 ans de carrière, la R12 qui fut la première voiture mondiale du constructeur fut un vrai succès auprès des familles françaises grâce à ses solutions techniques modernes et également conventionnelles.
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