Lancée en 1980, la Fuego avait la lourde tache de remplacer le duo R15 - R17 mais au début des années 1980, les coupés populaires n'ont plus la côte avec l'émergence des GTI.
HISTOIRE |
Présentation
Au salon de Genève 1980, Renault présente son nouveau coupé de grande série, la Fuego. Concurrente des Opel Manta et Ford Capri, son design est signé Robert Opron (père des Citroën SM et CX). Ses lignes originales lui permette d'avoir un Cx de seulement 0,34, ce qui prouve que son aérodynamique est assez soignée. Basée sur la berline R18, elle est disponible en quatre finitions (TL, GTL, GTS et Automatic) et avec deux moteurs essences (1.397 cm3 de 64 ch. et 1.647 cm3 de 96 ch.). Son comportement routier se veut assez peu sportif, car le châssis est en grande partie repris de la R18. De plus, l'équipement des versions d'entrée de gamme se veut assez maigre, ce qui est dénoncé par la presse de l'époque.
L'année 1981, voit l'apparition de deux nouvelles finitions plus haut de gamme (TX et GTX). Elles sont disponibles avec un moteur essence d'une cylindrée de 1.995 cm3 fort d'une puissance de 110 ch. La GTX offre un équipement très généreux (jantes alu 14'', lave-phare, antibrouillards, ...) et une inédite sellerie cuir est disponible en option. Sur toute la gamme, un essuie-glace arrière est disponible en option, tout comme le toit ouvrant en toile.
Évolutions en douceur
En 1982, un nouveau cache-bagage est installé alors que le régulateur-limiteur de vitesse Normalur est disponible en option sur toute la gamme (sauf TL). Divers packs optionnels (Grand Tourisme, Tous Temps) regroupant plusieurs options sont disponibles sur certaines finitions. En fin d'année, la finition Automatic est arrêtée, ce qui a pour conséquence que la transmission automatique est maintenant disponible uniquement sur la finition TX.
Cependant, en 1983 la finition TX est arrêtée, donc la transmission automatique est transférée sur la finition GTX. L'aérodynamique est amélioré sur l'ensemble de la gamme, avec quelques menues modifications sur la face avant (calandre, capot, ...). La puissance du moteur de la GTL passe de 64 ch. à 73,5 ch. L'allumage électronique est généralisé sur toute la gamme de moteur, alors que la planche de bord reçoit quelques modifications qui permettent d'améliorer l'ergonomie. En fin d'année, un nouveau moteur turbo diesel est lancé. Dénommé Turbo D, c'est le premier coupé diesel commercialisé en Europe, et aussi le diesel le plus rapide du monde à l'époque (malgré sa puissance assez faible de 88,5 ch.). Enfin, le régulateur-limiteur de vitesse Normalur est retiré du catalogue des options.
Phase 2, Turbo et clap de fin
L'année 1984 est très chargée pour la Fuego. Elle subit un léger restylage, avec une nouvelle calandre, de nouveaux pare-chocs, ainsi qu'un nouvel intérieur (planche de bord, contre-portes, sellerie). Les finitions GTX et GTX Automatique sont arrêtées et remplacées par la Turbo. Son moteur turbocompressé offre une puissance de 132 ch. et lui permet d'atteindre 200 km/h en vitesse de pointe, et d'abattre le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. Extérieurement, elle se distingue d'une Fuego classique par ses bandes latérales Turbo et ses jantes BBS. De plus, son équipement est généreux puisqu'il reprend celui de la feu GTX. Enfin, la version Turbo D se voit dotée de nouvelles jantes aluminium, ainsi qu'un bossage de capot.
En 1985, la gamme est réduite puisque la version Turbo D disparait après seulement deux ans de production. En 1986, suite à des ventes en chute libre, la production de la Fuego est arrêtée en France après seulement six ans de carrière. Cependant, la production va continuer en Amérique du Sud jusqu'en 1992 avec de nombreuses modifications et restylages.
La Fuego fut produite à 265.367 exemplaires entre 1980 et 1992. Ainsi, malgré un contexte peu favorable à ce type de carrosserie, le coupé Renault rencontra un joli succès, notamment aux États-Unis (environ 20.000 exemplaires vendus) et en Argentine (19.352 exemplaires).
Au salon de Genève 1980, Renault présente son nouveau coupé de grande série, la Fuego. Concurrente des Opel Manta et Ford Capri, son design est signé Robert Opron (père des Citroën SM et CX). Ses lignes originales lui permette d'avoir un Cx de seulement 0,34, ce qui prouve que son aérodynamique est assez soignée. Basée sur la berline R18, elle est disponible en quatre finitions (TL, GTL, GTS et Automatic) et avec deux moteurs essences (1.397 cm3 de 64 ch. et 1.647 cm3 de 96 ch.). Son comportement routier se veut assez peu sportif, car le châssis est en grande partie repris de la R18. De plus, l'équipement des versions d'entrée de gamme se veut assez maigre, ce qui est dénoncé par la presse de l'époque.
L'année 1981, voit l'apparition de deux nouvelles finitions plus haut de gamme (TX et GTX). Elles sont disponibles avec un moteur essence d'une cylindrée de 1.995 cm3 fort d'une puissance de 110 ch. La GTX offre un équipement très généreux (jantes alu 14'', lave-phare, antibrouillards, ...) et une inédite sellerie cuir est disponible en option. Sur toute la gamme, un essuie-glace arrière est disponible en option, tout comme le toit ouvrant en toile.
Évolutions en douceur
En 1982, un nouveau cache-bagage est installé alors que le régulateur-limiteur de vitesse Normalur est disponible en option sur toute la gamme (sauf TL). Divers packs optionnels (Grand Tourisme, Tous Temps) regroupant plusieurs options sont disponibles sur certaines finitions. En fin d'année, la finition Automatic est arrêtée, ce qui a pour conséquence que la transmission automatique est maintenant disponible uniquement sur la finition TX.
Cependant, en 1983 la finition TX est arrêtée, donc la transmission automatique est transférée sur la finition GTX. L'aérodynamique est amélioré sur l'ensemble de la gamme, avec quelques menues modifications sur la face avant (calandre, capot, ...). La puissance du moteur de la GTL passe de 64 ch. à 73,5 ch. L'allumage électronique est généralisé sur toute la gamme de moteur, alors que la planche de bord reçoit quelques modifications qui permettent d'améliorer l'ergonomie. En fin d'année, un nouveau moteur turbo diesel est lancé. Dénommé Turbo D, c'est le premier coupé diesel commercialisé en Europe, et aussi le diesel le plus rapide du monde à l'époque (malgré sa puissance assez faible de 88,5 ch.). Enfin, le régulateur-limiteur de vitesse Normalur est retiré du catalogue des options.
Phase 2, Turbo et clap de fin
L'année 1984 est très chargée pour la Fuego. Elle subit un léger restylage, avec une nouvelle calandre, de nouveaux pare-chocs, ainsi qu'un nouvel intérieur (planche de bord, contre-portes, sellerie). Les finitions GTX et GTX Automatique sont arrêtées et remplacées par la Turbo. Son moteur turbocompressé offre une puissance de 132 ch. et lui permet d'atteindre 200 km/h en vitesse de pointe, et d'abattre le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. Extérieurement, elle se distingue d'une Fuego classique par ses bandes latérales Turbo et ses jantes BBS. De plus, son équipement est généreux puisqu'il reprend celui de la feu GTX. Enfin, la version Turbo D se voit dotée de nouvelles jantes aluminium, ainsi qu'un bossage de capot.
En 1985, la gamme est réduite puisque la version Turbo D disparait après seulement deux ans de production. En 1986, suite à des ventes en chute libre, la production de la Fuego est arrêtée en France après seulement six ans de carrière. Cependant, la production va continuer en Amérique du Sud jusqu'en 1992 avec de nombreuses modifications et restylages.
La Fuego fut produite à 265.367 exemplaires entre 1980 et 1992. Ainsi, malgré un contexte peu favorable à ce type de carrosserie, le coupé Renault rencontra un joli succès, notamment aux États-Unis (environ 20.000 exemplaires vendus) et en Argentine (19.352 exemplaires).