Avec la 968, Porsche souhaite confirmer le succès de la 944 en proposant une version modernisée de sa PMA à succès. Présentée en 1991, elle aura cependant beaucoup de mal à s’imposer et faire oublier sa devancière.
HISTOIRE |
Une 944 S3 ?
A l’aube des années 1990, Porsche souhaite faire évoluer sa vieillissante 944 S2 qui rencontra un vrai succès durant la décennie 1980. A l’origine il était question de réaliser une 944 S3, ultime évolution du modèle 944. Cependant, au fur et à mesure que le projet avançait, il a été décidé que la remplaçante de la 944 S2 serait un nouveau modèle à part entière, car le nombre d’évolutions apportées en faisait réellement une nouvelle voiture. C’est donc en Octobre 1991, au Salon de l’automobile de Francfort que Porsche lève le voile sur la nouvelle 968, en version coupé et cabriolet. La filiation avec sa devancière est évidente, mais 80 % des éléments qui la compose sont nouveaux. Ainsi, même si la ligne conserve les proportions de la 944, la face avant est nouvelle et rappelle la grande sœur 928. Les jantes Cup 16’’ et les rétroviseurs sont repris de la 911 Type 964, alors qu’à l’arrière le pare-chocs lissé, les feux rouges et l’aileron sont entièrement nouveaux. L’habitacle quant à lui n’évolue que très peu et reprend une grande partie des éléments de la 944 S2. A noter que la 968 est une des toutes premières voitures de série à recevoir deux airbags en série. Techniquement, le châssis dérive de son aïeule et sous le capot on retrouve le quatre cylindres dont la cylindrée de 2.990 cm3 en fait un des plus gros quatre cylindres de la production automobile mondiale. Il développe 240 ch. et permet à la 968 de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 6,5 secondes. Il est accouplé à une boite de vitesse manuelle à six rapports, et le client pouvait opter en option (gratuite) de la boite automatique Tiptronic à quatre rapports de la 911.
Malgré d’indéniables qualités, la 968 peine à convaincre et ne se vend pas aussi facilement que sa devancière. Trop proche de la 944 qu’elle remplace, elle a du mal à s’imposer face à une concurrence toujours plus rude. En 1993, Porsche souhaite homologuer sa 968 en Championnat GT et présente la 968 Turbo S. Le châssis est abaissé de 25 mm., et esthétiquement elle se distingue par son pare-chocs plus agressif, son capot ajouré, son aileron plus imposant et ses jantes de 18’’. L’intérieur reçoit pour sa part deux sièges baquets. Mais le plus important se trouve sous le capot, grâce à l’ajout d’un turbocompresseur le moteur 3.0 l. atteint 305 ch. Prévue pour être produite à 50 exemplaires, la 968 Turbo S ne sera finalement fabriquée qu’à 16 exemplaires et seulement 14 exemplaires seront vendus. Après cet échec, Porsche tente une dernière fois de relancer la gamme 968 en lançant la 968 ClubSport. Allégée de plusieurs dizaines de kilos, elle se veut une version optimisée de la 968 en ayant un équipement réduit (vitres manuelles, suppression des airbags et de la climatisation) et pouvant être munie de l’autobloquant et des freins majorés. Cette version dont le prix de vente est réduit par rapport à la 968 classique rencontrera un joli succès, mais cela restera anecdotique. Ainsi, dès 1995 Porsche arrête la production de la 968, et sonnera définitivement le glas de la gamme PMA initiée en 1976 par le coupé 924.
Avec seulement 12.776 exemplaires produits, la 968 sera un échec pour Porsche. Malgré un dessin réussi et de bonnes qualités dynamique, sa trop proche filiation avec sa devancière fera que le public se lassera assez rapidement, au profit de ses concurrentes européennes et japonaises plus modernes.
A l’aube des années 1990, Porsche souhaite faire évoluer sa vieillissante 944 S2 qui rencontra un vrai succès durant la décennie 1980. A l’origine il était question de réaliser une 944 S3, ultime évolution du modèle 944. Cependant, au fur et à mesure que le projet avançait, il a été décidé que la remplaçante de la 944 S2 serait un nouveau modèle à part entière, car le nombre d’évolutions apportées en faisait réellement une nouvelle voiture. C’est donc en Octobre 1991, au Salon de l’automobile de Francfort que Porsche lève le voile sur la nouvelle 968, en version coupé et cabriolet. La filiation avec sa devancière est évidente, mais 80 % des éléments qui la compose sont nouveaux. Ainsi, même si la ligne conserve les proportions de la 944, la face avant est nouvelle et rappelle la grande sœur 928. Les jantes Cup 16’’ et les rétroviseurs sont repris de la 911 Type 964, alors qu’à l’arrière le pare-chocs lissé, les feux rouges et l’aileron sont entièrement nouveaux. L’habitacle quant à lui n’évolue que très peu et reprend une grande partie des éléments de la 944 S2. A noter que la 968 est une des toutes premières voitures de série à recevoir deux airbags en série. Techniquement, le châssis dérive de son aïeule et sous le capot on retrouve le quatre cylindres dont la cylindrée de 2.990 cm3 en fait un des plus gros quatre cylindres de la production automobile mondiale. Il développe 240 ch. et permet à la 968 de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 6,5 secondes. Il est accouplé à une boite de vitesse manuelle à six rapports, et le client pouvait opter en option (gratuite) de la boite automatique Tiptronic à quatre rapports de la 911.
Malgré d’indéniables qualités, la 968 peine à convaincre et ne se vend pas aussi facilement que sa devancière. Trop proche de la 944 qu’elle remplace, elle a du mal à s’imposer face à une concurrence toujours plus rude. En 1993, Porsche souhaite homologuer sa 968 en Championnat GT et présente la 968 Turbo S. Le châssis est abaissé de 25 mm., et esthétiquement elle se distingue par son pare-chocs plus agressif, son capot ajouré, son aileron plus imposant et ses jantes de 18’’. L’intérieur reçoit pour sa part deux sièges baquets. Mais le plus important se trouve sous le capot, grâce à l’ajout d’un turbocompresseur le moteur 3.0 l. atteint 305 ch. Prévue pour être produite à 50 exemplaires, la 968 Turbo S ne sera finalement fabriquée qu’à 16 exemplaires et seulement 14 exemplaires seront vendus. Après cet échec, Porsche tente une dernière fois de relancer la gamme 968 en lançant la 968 ClubSport. Allégée de plusieurs dizaines de kilos, elle se veut une version optimisée de la 968 en ayant un équipement réduit (vitres manuelles, suppression des airbags et de la climatisation) et pouvant être munie de l’autobloquant et des freins majorés. Cette version dont le prix de vente est réduit par rapport à la 968 classique rencontrera un joli succès, mais cela restera anecdotique. Ainsi, dès 1995 Porsche arrête la production de la 968, et sonnera définitivement le glas de la gamme PMA initiée en 1976 par le coupé 924.
Avec seulement 12.776 exemplaires produits, la 968 sera un échec pour Porsche. Malgré un dessin réussi et de bonnes qualités dynamique, sa trop proche filiation avec sa devancière fera que le public se lassera assez rapidement, au profit de ses concurrentes européennes et japonaises plus modernes.
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