Au début des années 1970, Porsche souhaite remplacer la 911 par un modèle plus polyvalent et pouvant venir concurrencer les Ferrari. Cette volonté aboutira à la présentation de la 928 en 1977.
HISTOIRE |
Étude et présentation
C'est en 1971 que commence l'étude d'un nouveau modèle chez Porsche. En effet, la 911 est le seul modèle Porsche et ce dernier souhaite élargir sa gamme en proposant un second modèle pouvant répondre à des critères différents, et aussi plaire d'avantage aux américains. Ce nouveau modèle aura alors un V8, qui sera positionné à l'avant et la boite de vitesse sera quant à elle installée à l'arrière pour une meilleure répartition du poids. Toujours propulsion, cette Porsche accueille un essieu arrière multibras pour faire passer la puissance au sol plus facilement. Cependant, durant le développement de la voiture, la première crise pétrolière intervient en 1973, donc Porsche décide de limiter son V8 à une cylindrée de 4.499 cm3 et une puissance de 240 ch. Le design est quant à lui confié à Anatole Lapine qui a le défi de dessiner une GT pouvant accueillir 4 personnes, sans pour autant alourdir la ligne.
C'est ainsi qu'est présentée au Salon de Genève 1977 la première GT de Porsche, la 928. Sa ligne très fluide et intégrant des phares escamotables est une réussite puisqu'elle va permettre à a voiture de ne pas vieillir. De plus, dès l'année 1978 elle est élue Voiture Européenne de l'Année, ce qui est unique pour une voiture de sport. En effet, avec ses éléments de carrosserie en aluminium, son équipement très moderne et son châssis offrant des solutions novatrices, cette 928 est un pur concentré du savoir-faire Porsche et met un sérieux coup de vieux à la concurrence.
S, S2, S3 et S4
En 1979 la gamme 928 accueille une seconde version, la 928 S. La cylindrée du V8 est portée à 4,7 l. et la puissance passe à 300 ch., ce qui permet au modèle d'offrir des performances plus respectables car celles de la 928 classique étaient un peu décrié à cause d'un poids un peu trop élevé. Cette 928 S reçoit aussi des freins majorés, un spoiler avant et arrière, des bas de caisse latéraux et des jantes au design inédit. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1982, et l'arrêt de la 928 de 250 ch. Seule la 928 S est conservée dans la gamme. En 1983, l'injection électronique est installée, ce qui fait passer la puissance à 310 ch. La 928 S prend alors la dénomination S2. La boite automatique passe de 3 à 4 rapports en 1984, ce qui permet une baisse significative des consommations.
La 928 S3 est présentée en 1985. Réservée aux marchés américain, canadien et japonais, elle reçoit un V8 5.0 l. qui est censé compenser les systèmes antipollution. Sa puissance est de 288 ch. (soit 22 ch. de moins que la S2). C'est en 1986 que la 928 S4 est présentée. Remplaçant les S2 et S3, elle reprend le V8 de la S3, porté à 320 ch. (avec ou sans système antipollution). Sur cette S4, l'aérodynamisme est particulièrement soigné, avec de nouveaux boucliers, un éclairage amélioré, l'installation d'un aileron arrière, d'un carénage sous le moteur et des volets dans la calandre. Toutes ces nouveautés permettent d'améliorer le Cx de la voiture, et ainsi améliorer les performances tout en diminuant les consommations. La 928 est toujours disponible avec une boite manuelle à 5 rapports ou une boite automatique à 4 rapports.
Une puissance en constante augmentation
Au Salon de Genève 1988, la 928 S4 ClubSport est présentée. Réservée à l'Europe, elle reçoit un équipement allégé et un châssis optimisé. Cette version plus exclusive se veut être un modèle destiné aux sportifs. Elle sera déclinée en 928 SE, réservée à l'Angleterre. Pour 1989, la gamme s'élargit encore avec la présentation de la 928 GT. Il s'agit en fait d'une 928 ClubSport possédant l'équipement de la S4. Elle gagne tout de même 10 ch., ce qui porte la puissance totale à 330 ch. En 1990 la gamme est légèrement modifiée, car la S4 n'est disponible qu'en boite automatique et la GT qu'en boite manuelle et suspension sport. La même année, un différentiel autobloquant électronique (PSD) est monté en série, alors que tous les modèles français sont désormais catalysés. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1992.
1992 sera la dernière grosse année de la 928. Cette année-là, la GTS est présentée. Remplaçant en même temps les S4 et GT, elle est disponible en boite automatique et manuelle et reçoit le V8 dont la cylindrée est portée à 5,8 l. et la puissance à 350 ch. Elle se distingue par ses rétroviseurs Cup, ses nouvelles jantes, ses ailes élargies, son aileron arrière peint et son bandeau réfléchissant arrière. Version ultime de la 928, ce sera la seule version de la 928 disponible jusqu'à la fin de la carrière du modèle, en 1995.
La carrière de la 928 fut longue (17 ans) mais grâce à de nombreuses évolutions elle sera restée dans le coup. Elle connut un grand succès aux États-Unis, mais ne réussira pas à remplacer la 911 chez Porsche. Produite à 60.977 exemplaires, son design atypique et sa conception novatrice vont faire de cette Porsche un modèle à part dans l'histoire du constructeur.
C'est en 1971 que commence l'étude d'un nouveau modèle chez Porsche. En effet, la 911 est le seul modèle Porsche et ce dernier souhaite élargir sa gamme en proposant un second modèle pouvant répondre à des critères différents, et aussi plaire d'avantage aux américains. Ce nouveau modèle aura alors un V8, qui sera positionné à l'avant et la boite de vitesse sera quant à elle installée à l'arrière pour une meilleure répartition du poids. Toujours propulsion, cette Porsche accueille un essieu arrière multibras pour faire passer la puissance au sol plus facilement. Cependant, durant le développement de la voiture, la première crise pétrolière intervient en 1973, donc Porsche décide de limiter son V8 à une cylindrée de 4.499 cm3 et une puissance de 240 ch. Le design est quant à lui confié à Anatole Lapine qui a le défi de dessiner une GT pouvant accueillir 4 personnes, sans pour autant alourdir la ligne.
C'est ainsi qu'est présentée au Salon de Genève 1977 la première GT de Porsche, la 928. Sa ligne très fluide et intégrant des phares escamotables est une réussite puisqu'elle va permettre à a voiture de ne pas vieillir. De plus, dès l'année 1978 elle est élue Voiture Européenne de l'Année, ce qui est unique pour une voiture de sport. En effet, avec ses éléments de carrosserie en aluminium, son équipement très moderne et son châssis offrant des solutions novatrices, cette 928 est un pur concentré du savoir-faire Porsche et met un sérieux coup de vieux à la concurrence.
S, S2, S3 et S4
En 1979 la gamme 928 accueille une seconde version, la 928 S. La cylindrée du V8 est portée à 4,7 l. et la puissance passe à 300 ch., ce qui permet au modèle d'offrir des performances plus respectables car celles de la 928 classique étaient un peu décrié à cause d'un poids un peu trop élevé. Cette 928 S reçoit aussi des freins majorés, un spoiler avant et arrière, des bas de caisse latéraux et des jantes au design inédit. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1982, et l'arrêt de la 928 de 250 ch. Seule la 928 S est conservée dans la gamme. En 1983, l'injection électronique est installée, ce qui fait passer la puissance à 310 ch. La 928 S prend alors la dénomination S2. La boite automatique passe de 3 à 4 rapports en 1984, ce qui permet une baisse significative des consommations.
La 928 S3 est présentée en 1985. Réservée aux marchés américain, canadien et japonais, elle reçoit un V8 5.0 l. qui est censé compenser les systèmes antipollution. Sa puissance est de 288 ch. (soit 22 ch. de moins que la S2). C'est en 1986 que la 928 S4 est présentée. Remplaçant les S2 et S3, elle reprend le V8 de la S3, porté à 320 ch. (avec ou sans système antipollution). Sur cette S4, l'aérodynamisme est particulièrement soigné, avec de nouveaux boucliers, un éclairage amélioré, l'installation d'un aileron arrière, d'un carénage sous le moteur et des volets dans la calandre. Toutes ces nouveautés permettent d'améliorer le Cx de la voiture, et ainsi améliorer les performances tout en diminuant les consommations. La 928 est toujours disponible avec une boite manuelle à 5 rapports ou une boite automatique à 4 rapports.
Une puissance en constante augmentation
Au Salon de Genève 1988, la 928 S4 ClubSport est présentée. Réservée à l'Europe, elle reçoit un équipement allégé et un châssis optimisé. Cette version plus exclusive se veut être un modèle destiné aux sportifs. Elle sera déclinée en 928 SE, réservée à l'Angleterre. Pour 1989, la gamme s'élargit encore avec la présentation de la 928 GT. Il s'agit en fait d'une 928 ClubSport possédant l'équipement de la S4. Elle gagne tout de même 10 ch., ce qui porte la puissance totale à 330 ch. En 1990 la gamme est légèrement modifiée, car la S4 n'est disponible qu'en boite automatique et la GT qu'en boite manuelle et suspension sport. La même année, un différentiel autobloquant électronique (PSD) est monté en série, alors que tous les modèles français sont désormais catalysés. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1992.
1992 sera la dernière grosse année de la 928. Cette année-là, la GTS est présentée. Remplaçant en même temps les S4 et GT, elle est disponible en boite automatique et manuelle et reçoit le V8 dont la cylindrée est portée à 5,8 l. et la puissance à 350 ch. Elle se distingue par ses rétroviseurs Cup, ses nouvelles jantes, ses ailes élargies, son aileron arrière peint et son bandeau réfléchissant arrière. Version ultime de la 928, ce sera la seule version de la 928 disponible jusqu'à la fin de la carrière du modèle, en 1995.
La carrière de la 928 fut longue (17 ans) mais grâce à de nombreuses évolutions elle sera restée dans le coup. Elle connut un grand succès aux États-Unis, mais ne réussira pas à remplacer la 911 chez Porsche. Produite à 60.977 exemplaires, son design atypique et sa conception novatrice vont faire de cette Porsche un modèle à part dans l'histoire du constructeur.
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