C’est en 1968 que Peugeot présenta la 504. Véritable routière au long court, elle connut une carrière très longue et notamment une seconde vie en Afrique, où sa robustesse fait merveille dans le désert.
HISTOIRE |
Une présentation perturbée
Initialement prévue au début de l’année 1968, la présentation de la 504 est finalement repoussée au mois de Septembre suite aux perturbations du mois de Mai. Au lancement, la 504 est disponible en berline simple ou berline à toit ouvrant, cette dernière pouvant recevoir en option l’injection et la sellerie cuir. En 1969, elle est récompensée par le titre de Voiture européenne de l’année, alors qu’il est désormais possible d’opter pour une boite automatique à trois rapports sur la version à carburateurs. Le volant est déjà changé, alors qu’au mois de Mars les versions Coupé et Cabriolet sont présentées.
Alors que la 504 va fêter ses deux ans de carrière, quelques modifications esthétiques sont apportées. Les feux de stationnement sont supprimés, l’entourage de la plaque minéralogique est plus fin et le pare-chocs arrière accueille du caoutchouc. A l’intérieur, le tableau de bord est lui aussi modifié avec des témoins lumineux supplémentaires. Sur les versions à boite automatique, le levier passe au plancher, alors que précédemment il se situait sur la colonne de direction. Le volant est de nouveau modifié, alors qu’au mois d’Avril, des ceintures de sécurité sont montées à l’avant. Enfin, les versions Coupé et Cabriolet reçoivent un compte-tours.
Les modifications mécaniques arrivent en 1971 avec une augmentation de puissance pour la version à carburateur (93 ch.) et la version à injection (104 ch.). La boite automatique peut désormais être installée sur le modèle à injection. Mais la plus grosse nouveauté de l’année, c’est l’introduction du diesel. Malgré sa puissance modeste (65 ch.), il offre des performances correctes, à défaut d’un agrément comparable à celui des essences. Toujours en 1971, introduction du break dans la gamme. Son empattement augmente de 16 cm. et sa longueur totale de 31 cm. par rapport à la berline. Son châssis perd ses roues indépendantes au profit d’un essieu rigide avec des freins à tambours. Sa charge utile est de 500 kg. Dans le foulée, la version Commerciale est elle aussi introduite. Elle se distingue par ses phares circulaires à l’avant, son volant de 304 et sa planche de bord dépouillée. Sur le reste de la gamme, on note l’apparition d’une nouvelle poignée de frein, d’un nouvel éclairage intérieur et d’une pompe de lave-glace électrique.
L, TI et V6
En 1972, les montants de lunette arrière adoptent des grilles d’aération, le caoutchouc sur le pare-chocs arrière disparait et la commande de l’avertisseur sonore disparait. La version Injection accueille un compte-tours, alors que la version Commerciale perd ses phares ronds. C’est en 1973 que la version Injection prend la dénomination TI. Elle reçoit d’ailleurs cette année-là la lunette arrière dégivrante et le toit ouvrant est monté en série. Au mois d’Avril, une version d’entrée de gamme, appelée L est présentée. Son équipement réduit, sa présentation identique à la version Commerciale et l’absence de chrome la distingue du reste de la gamme. Son moteur est la version à carburateur présent au début de sa carrière, offrant toujours une puissance de 79 ch. Cette version de base est également disponible en diesel (LD) et reçoit un moteur de 58 ch. Toute la gamme (sauf la L) reçoit un levier de vitesse au plancher. A l’arrière, des points de fixations pour des ceintures de sécurité sont installées.
Pour le millésime 1974, toutes les berlines (sauf L) reçoivent le dégivrage arrière en série. Sur la TI Automatique, les ceintures de sécurité sont désormais à enrouleur. Sur les diesels, un témoin de température de liquide de refroidissement apparait sur le tableau de bord. Quant à la version Commerciale, elle reçoit la calandre du reste de la gamme. Enfin, les Coupé et Cabriolet accueillent le V6 PRV offrant une puissance de 136 ch. D’ailleurs, le Coupé peut recevoir la boite automatique avec ce moteur. En 1975, les poignées de porte deviennent plate, alors que toute la gamme (sauf L) reçoit de nouvelles jantes en tôle. A l’intérieur, les poignées de lève-vitres, les ceintures avant et le volant sont modifiés. Sur le diesel, l’insonorisation est améliorée. Enfin, le starter est désormais automatique et le hayon accueille deux amortisseurs à gaz pour le maintenir.
Le remaniement de la gamme arrive en 1976. Le break Super Luxe est remplacé par le break GL et le break L remplace la Commerciale de base. La finition L adopte une calandre noire simplifiée et reçoit dans le même temps le dégivrage arrière. Les modèles à carburateur adoptent un nouveau filtre à air, alors que toute la gamme se voit offrir de nouveaux revêtements en tissu. La TI reçoit des vitres avant électriques et des ceintures à enrouleur sont montées sur toute la gamme (sauf L). En 1977, la calandre est modifiée, alors que le moteur à carburateur passe à 96 ch. et le moteur à injection à 106 ch. Un nouveau moteur diesel apparait, fort de 70 ch. L’enrichissement de la finition TI continue puisqu’elle adopte une direction assistée. A l’intérieur, les panneaux de portes sont nouveaux (sauf L), alors que les commandes d’essuie-glaces, lave-glaces et phares sont modifiées. Sur le Cabriolet le V6 est remplacé par un 4 cylindres de 106 ch. , alors que le Coupé accueille le 4 cylindres en plus du V6. De plus, le Coupé V6 prend la dénomination TI et sa puissance est portée à 144 ch.
Deux millions !
Au mois de Mars 1978, la deux millionième 504 sort des chaines de production. Les seuils de porte ne sont plus en aluminium mais en plastique. Les berlines essence à boite mécanique reçoivent une prise diagnostic dans le compartiment moteur. Les versions GL et GLD accueillent des tambours à l’arrière, alors que cette dernière peut recevoir la boite automatique en option. Quant à la finition L, elle reçoit enfin des ceintures à enrouleur. Sur les GL et TI, les bacs de portes sont maintenant équipé de vide-poches. En 1979, alors que la 504 rentre dans sa douzième année de carrière, la gamme est réduite, puisque les finitions GL, GLD et TI disparaissent. Cette année-là, l’accent est mis sur la sécurité puisque les rétroviseurs extérieurs sont plus grands et des ceintures de sécurité sont montées à l’arrière. Le pédalier est modifié, avec désormais un accélérateur suspendu. Enfin, le monogramme arrière est nouveau. Quelques mois plus tard, toujours en 1979, les breaks L et LD deviennent 504 et 504 D. Les versions de base reçoivent le même intérieur que le reste de la gamme.
La gamme est encore remaniée en 1980, avec le remplacement des 504 et 504 D par les finitions GR et GRD. Toute la gamme reçoit l’essieu arrière rigide et les freins à tambours. Les finitions SR et SRD apparaissent, alors que la boite automatique est uniquement disponible sur la finition SR. A l’avant, le monogramme 504 disparait, alors que l’intérieur reçoit de nouveaux tissus unis. Les sièges avant reçoivent de nouveaux appuie-têtes les essuie-glaces ont désormais plusieurs vitesses. Toujours en 1980, les finitions SR et SRD reçoivent le pare-brise feuilleté, le vitrage teinté, les phares à iode, des baguettes latérales, un entourage des vitres chromé, des vitres avant électriques et des pneus en 175 SR 14. Enfin, les versions Break Service et Pick-Up apparaissent.
Une très longue carrière
En 1981, le filtre à air est désormais sec sur les diesels, alors que les breaks reçoivent les sièges des 505. Sur le break GR, un essuie-glace est monté à l’arrière, alors que les versions Coupé et Cabriolet sont désormais dotés de pare-chocs en plastique peints de la couleur de la carrosserie. Enfin, le carburant GPL peut être installé sur commande spéciale. Pour le millésime 1982, Peugeot commercialise les versions 4x4 réalisées par Dangel sur les breaks, en essence et en diesel. Pour la berline, les versions GRD et SRD reçoivent un moteur 2.3 l. de 70 ch., alors que cette dernière peut être équipée d’une boite automatique en option.
1983 sera la dernière année de production en France. La gamme est composée des finitions GR et GRD en berline et break. La gamme des Coupé et Cabriolet reste quant à elle inchangée. Cependant, la carrière de la 504 continuera longtemps après sa carrière en France, puisqu’elle sera encore fabriquée en Europe jusqu’en 1996, et même jusqu’en 2005 en Amérique du Sud et en Afrique, mais cela ne concerne pas les Coupé et Cabriolet.
En 16 ans de carrière en France, et en presque 40 ans de carrière au total, la 504 fut l’une des Peugeot les plus vendue de l’histoire. Sa fiabilité, son confort et sa mécanique simple en font une excellente routière au long cours, et beaucoup de modèle ont aujourd’hui dépassé le million de kilomètres. De plus, les élégants Coupé et Cabriolet ont donnés à la 504 une image de voiture élégante et haut de gamme, surtout dans ses versions de pointe.
Initialement prévue au début de l’année 1968, la présentation de la 504 est finalement repoussée au mois de Septembre suite aux perturbations du mois de Mai. Au lancement, la 504 est disponible en berline simple ou berline à toit ouvrant, cette dernière pouvant recevoir en option l’injection et la sellerie cuir. En 1969, elle est récompensée par le titre de Voiture européenne de l’année, alors qu’il est désormais possible d’opter pour une boite automatique à trois rapports sur la version à carburateurs. Le volant est déjà changé, alors qu’au mois de Mars les versions Coupé et Cabriolet sont présentées.
Alors que la 504 va fêter ses deux ans de carrière, quelques modifications esthétiques sont apportées. Les feux de stationnement sont supprimés, l’entourage de la plaque minéralogique est plus fin et le pare-chocs arrière accueille du caoutchouc. A l’intérieur, le tableau de bord est lui aussi modifié avec des témoins lumineux supplémentaires. Sur les versions à boite automatique, le levier passe au plancher, alors que précédemment il se situait sur la colonne de direction. Le volant est de nouveau modifié, alors qu’au mois d’Avril, des ceintures de sécurité sont montées à l’avant. Enfin, les versions Coupé et Cabriolet reçoivent un compte-tours.
Les modifications mécaniques arrivent en 1971 avec une augmentation de puissance pour la version à carburateur (93 ch.) et la version à injection (104 ch.). La boite automatique peut désormais être installée sur le modèle à injection. Mais la plus grosse nouveauté de l’année, c’est l’introduction du diesel. Malgré sa puissance modeste (65 ch.), il offre des performances correctes, à défaut d’un agrément comparable à celui des essences. Toujours en 1971, introduction du break dans la gamme. Son empattement augmente de 16 cm. et sa longueur totale de 31 cm. par rapport à la berline. Son châssis perd ses roues indépendantes au profit d’un essieu rigide avec des freins à tambours. Sa charge utile est de 500 kg. Dans le foulée, la version Commerciale est elle aussi introduite. Elle se distingue par ses phares circulaires à l’avant, son volant de 304 et sa planche de bord dépouillée. Sur le reste de la gamme, on note l’apparition d’une nouvelle poignée de frein, d’un nouvel éclairage intérieur et d’une pompe de lave-glace électrique.
L, TI et V6
En 1972, les montants de lunette arrière adoptent des grilles d’aération, le caoutchouc sur le pare-chocs arrière disparait et la commande de l’avertisseur sonore disparait. La version Injection accueille un compte-tours, alors que la version Commerciale perd ses phares ronds. C’est en 1973 que la version Injection prend la dénomination TI. Elle reçoit d’ailleurs cette année-là la lunette arrière dégivrante et le toit ouvrant est monté en série. Au mois d’Avril, une version d’entrée de gamme, appelée L est présentée. Son équipement réduit, sa présentation identique à la version Commerciale et l’absence de chrome la distingue du reste de la gamme. Son moteur est la version à carburateur présent au début de sa carrière, offrant toujours une puissance de 79 ch. Cette version de base est également disponible en diesel (LD) et reçoit un moteur de 58 ch. Toute la gamme (sauf la L) reçoit un levier de vitesse au plancher. A l’arrière, des points de fixations pour des ceintures de sécurité sont installées.
Pour le millésime 1974, toutes les berlines (sauf L) reçoivent le dégivrage arrière en série. Sur la TI Automatique, les ceintures de sécurité sont désormais à enrouleur. Sur les diesels, un témoin de température de liquide de refroidissement apparait sur le tableau de bord. Quant à la version Commerciale, elle reçoit la calandre du reste de la gamme. Enfin, les Coupé et Cabriolet accueillent le V6 PRV offrant une puissance de 136 ch. D’ailleurs, le Coupé peut recevoir la boite automatique avec ce moteur. En 1975, les poignées de porte deviennent plate, alors que toute la gamme (sauf L) reçoit de nouvelles jantes en tôle. A l’intérieur, les poignées de lève-vitres, les ceintures avant et le volant sont modifiés. Sur le diesel, l’insonorisation est améliorée. Enfin, le starter est désormais automatique et le hayon accueille deux amortisseurs à gaz pour le maintenir.
Le remaniement de la gamme arrive en 1976. Le break Super Luxe est remplacé par le break GL et le break L remplace la Commerciale de base. La finition L adopte une calandre noire simplifiée et reçoit dans le même temps le dégivrage arrière. Les modèles à carburateur adoptent un nouveau filtre à air, alors que toute la gamme se voit offrir de nouveaux revêtements en tissu. La TI reçoit des vitres avant électriques et des ceintures à enrouleur sont montées sur toute la gamme (sauf L). En 1977, la calandre est modifiée, alors que le moteur à carburateur passe à 96 ch. et le moteur à injection à 106 ch. Un nouveau moteur diesel apparait, fort de 70 ch. L’enrichissement de la finition TI continue puisqu’elle adopte une direction assistée. A l’intérieur, les panneaux de portes sont nouveaux (sauf L), alors que les commandes d’essuie-glaces, lave-glaces et phares sont modifiées. Sur le Cabriolet le V6 est remplacé par un 4 cylindres de 106 ch. , alors que le Coupé accueille le 4 cylindres en plus du V6. De plus, le Coupé V6 prend la dénomination TI et sa puissance est portée à 144 ch.
Deux millions !
Au mois de Mars 1978, la deux millionième 504 sort des chaines de production. Les seuils de porte ne sont plus en aluminium mais en plastique. Les berlines essence à boite mécanique reçoivent une prise diagnostic dans le compartiment moteur. Les versions GL et GLD accueillent des tambours à l’arrière, alors que cette dernière peut recevoir la boite automatique en option. Quant à la finition L, elle reçoit enfin des ceintures à enrouleur. Sur les GL et TI, les bacs de portes sont maintenant équipé de vide-poches. En 1979, alors que la 504 rentre dans sa douzième année de carrière, la gamme est réduite, puisque les finitions GL, GLD et TI disparaissent. Cette année-là, l’accent est mis sur la sécurité puisque les rétroviseurs extérieurs sont plus grands et des ceintures de sécurité sont montées à l’arrière. Le pédalier est modifié, avec désormais un accélérateur suspendu. Enfin, le monogramme arrière est nouveau. Quelques mois plus tard, toujours en 1979, les breaks L et LD deviennent 504 et 504 D. Les versions de base reçoivent le même intérieur que le reste de la gamme.
La gamme est encore remaniée en 1980, avec le remplacement des 504 et 504 D par les finitions GR et GRD. Toute la gamme reçoit l’essieu arrière rigide et les freins à tambours. Les finitions SR et SRD apparaissent, alors que la boite automatique est uniquement disponible sur la finition SR. A l’avant, le monogramme 504 disparait, alors que l’intérieur reçoit de nouveaux tissus unis. Les sièges avant reçoivent de nouveaux appuie-têtes les essuie-glaces ont désormais plusieurs vitesses. Toujours en 1980, les finitions SR et SRD reçoivent le pare-brise feuilleté, le vitrage teinté, les phares à iode, des baguettes latérales, un entourage des vitres chromé, des vitres avant électriques et des pneus en 175 SR 14. Enfin, les versions Break Service et Pick-Up apparaissent.
Une très longue carrière
En 1981, le filtre à air est désormais sec sur les diesels, alors que les breaks reçoivent les sièges des 505. Sur le break GR, un essuie-glace est monté à l’arrière, alors que les versions Coupé et Cabriolet sont désormais dotés de pare-chocs en plastique peints de la couleur de la carrosserie. Enfin, le carburant GPL peut être installé sur commande spéciale. Pour le millésime 1982, Peugeot commercialise les versions 4x4 réalisées par Dangel sur les breaks, en essence et en diesel. Pour la berline, les versions GRD et SRD reçoivent un moteur 2.3 l. de 70 ch., alors que cette dernière peut être équipée d’une boite automatique en option.
1983 sera la dernière année de production en France. La gamme est composée des finitions GR et GRD en berline et break. La gamme des Coupé et Cabriolet reste quant à elle inchangée. Cependant, la carrière de la 504 continuera longtemps après sa carrière en France, puisqu’elle sera encore fabriquée en Europe jusqu’en 1996, et même jusqu’en 2005 en Amérique du Sud et en Afrique, mais cela ne concerne pas les Coupé et Cabriolet.
En 16 ans de carrière en France, et en presque 40 ans de carrière au total, la 504 fut l’une des Peugeot les plus vendue de l’histoire. Sa fiabilité, son confort et sa mécanique simple en font une excellente routière au long cours, et beaucoup de modèle ont aujourd’hui dépassé le million de kilomètres. De plus, les élégants Coupé et Cabriolet ont donnés à la 504 une image de voiture élégante et haut de gamme, surtout dans ses versions de pointe.
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