Durant les années 1980, les constructeurs français sont ambitieux et veulent venir concurrencer les allemands sur le marché des berlines sportives. Peugeot décidera alors de décliner sa berline 405 dans une version sportive appelée Mi16.
HISTOIRE |
Une 405 de 160 ch.
Présentée en même temps que la 405 normale, la déclinaison sportive Mi16 sera lancée au millésime suivant en 1988. Sous le capot, on retrouve le moteur XU9J4 qui équipe également sa cousine la Citroën BX GTI 16 Soupapes. Développant 160 ch., c’est le premier moteur français de grande série à culasse multisoupapes (la 205 Turbo 16 avait été la première française dotée d’un moteur multisoupapes quelques années plus tôt, mais elle sera produite à seulement 200 exemplaires). Les trains roulants sont retravaillés et la garde au sol est réduite de 10 mm. On reconnait la Mi16 à ses pare-chocs spécifiques intégrant les antibrouillards, ses bas de caisses, ses élargisseurs d’ailes noirs, son aileron arrière et ses jantes aluminium 14’’. A l’intérieur l’équipement est basé sur la finition SRi mais en y ajoutant entre autre des sièges baquets à réglage lombaire, un volant trois branche en cuir et une instrumentation plus complète.
En 1989, le fleuron de la gamme 405 s’exporte sur le marché américain. On la reconnait à ses pare-chocs répondant aux normes locales, et son moteur dégonflé à 152 ch. (dépollution oblige). En cours d’année, la version quatre roues motrices de la Mi16 (appelée Mi16x4) est présentée. La suspension arrière hydropneumatique est reprise de la Citroën BX et elle se dote d’un différentiel à glissement limité Torsen. On la reconnait à ses jantes aluminium 15’’ et ses répétiteurs de clignotants blancs. Les performances sont en baisse par rapport à la Mi16 normale à cause d’un surpoids de 200 kg. La commercialisation interviendra en 1990. Cette même année, la boite de vitesse est nouvelle alors que les jantes 15’’ de la Mi16x4 sont reprises sur la Mi16 classique. La finition est améliorée pour le millésime 1991, alors que l’année suivante elle quitte le marché nord-américain.
Restylage en 1993 avec face arrière modernisé (feux plus petits, malle plus basse) et un intérieur revu. Ainsi, la finition progresse nettement, alors que l’accoudoir avant et les appuie-têtes arrière sont installés en série. L’insonorisation est également en net progrès. Ces modifications entrainent un surpoids de 70 kg. par rapport à l’ancienne version. Le confort est amélioré avec une suspension assouplie. Nouveau moteur doté d’un catalyseur développant 155 ch. répondant aux nouvelles normes antipollution. Antidémarrage codé de série en 1994 et lancement de la série limitée Le Mans (présentation spécifique) célébrant la victoire de Peugeot lors des 24H du Mans en 1993. Pour le millésime 1995, des barres de renfort sont installées dans les portières, témoin de ceinture de sécurité à l’avant et possibilité d’opter pour un airbag conducteur en option. La carrière de la 405 approche de la fin, ce qui entraine l’arrêt de la Mi16 lors du millésime 1996.
Version de pointe de la sage berline 405, la Mi16 proposera des performances de premier ordre dans une catégorie des berlines sportives de plus en plus concurrentielle.
Présentée en même temps que la 405 normale, la déclinaison sportive Mi16 sera lancée au millésime suivant en 1988. Sous le capot, on retrouve le moteur XU9J4 qui équipe également sa cousine la Citroën BX GTI 16 Soupapes. Développant 160 ch., c’est le premier moteur français de grande série à culasse multisoupapes (la 205 Turbo 16 avait été la première française dotée d’un moteur multisoupapes quelques années plus tôt, mais elle sera produite à seulement 200 exemplaires). Les trains roulants sont retravaillés et la garde au sol est réduite de 10 mm. On reconnait la Mi16 à ses pare-chocs spécifiques intégrant les antibrouillards, ses bas de caisses, ses élargisseurs d’ailes noirs, son aileron arrière et ses jantes aluminium 14’’. A l’intérieur l’équipement est basé sur la finition SRi mais en y ajoutant entre autre des sièges baquets à réglage lombaire, un volant trois branche en cuir et une instrumentation plus complète.
En 1989, le fleuron de la gamme 405 s’exporte sur le marché américain. On la reconnait à ses pare-chocs répondant aux normes locales, et son moteur dégonflé à 152 ch. (dépollution oblige). En cours d’année, la version quatre roues motrices de la Mi16 (appelée Mi16x4) est présentée. La suspension arrière hydropneumatique est reprise de la Citroën BX et elle se dote d’un différentiel à glissement limité Torsen. On la reconnait à ses jantes aluminium 15’’ et ses répétiteurs de clignotants blancs. Les performances sont en baisse par rapport à la Mi16 normale à cause d’un surpoids de 200 kg. La commercialisation interviendra en 1990. Cette même année, la boite de vitesse est nouvelle alors que les jantes 15’’ de la Mi16x4 sont reprises sur la Mi16 classique. La finition est améliorée pour le millésime 1991, alors que l’année suivante elle quitte le marché nord-américain.
Restylage en 1993 avec face arrière modernisé (feux plus petits, malle plus basse) et un intérieur revu. Ainsi, la finition progresse nettement, alors que l’accoudoir avant et les appuie-têtes arrière sont installés en série. L’insonorisation est également en net progrès. Ces modifications entrainent un surpoids de 70 kg. par rapport à l’ancienne version. Le confort est amélioré avec une suspension assouplie. Nouveau moteur doté d’un catalyseur développant 155 ch. répondant aux nouvelles normes antipollution. Antidémarrage codé de série en 1994 et lancement de la série limitée Le Mans (présentation spécifique) célébrant la victoire de Peugeot lors des 24H du Mans en 1993. Pour le millésime 1995, des barres de renfort sont installées dans les portières, témoin de ceinture de sécurité à l’avant et possibilité d’opter pour un airbag conducteur en option. La carrière de la 405 approche de la fin, ce qui entraine l’arrêt de la Mi16 lors du millésime 1996.
Version de pointe de la sage berline 405, la Mi16 proposera des performances de premier ordre dans une catégorie des berlines sportives de plus en plus concurrentielle.