5 ans seulement après le lancement de la 403, Peugeot présente en 1960 sa nouvelle berline familiale censée concurrencer la DS de Citroën, il s’agit de la 404. Déclinée dans de nombreuses carrosseries, elle sera produite à plus de 2 millions d’exemplaires.
HISTOIRE |
Présentation
Dessinée par Pininfarina, la 404 fut présentée en 1960 au public. Occupant la catégorie des 9 CV fiscaux, elle se veut plus haut de gamme et s’oriente vers un public plus bourgeois que la 403 (8 CV fiscaux). Sa ligne très classique et aux inspirations américaines ont plu immédiatement au public, qui ont vu en cette berline une alternative plus classique et peut-être plus rassurante que les ID et DS de Citroën, à l’avant-gardisme très marqué.
En fin d’année 1960, les premières modifications interviennent. La course de la pédale d’accélérateur est plus longue, le montant intérieur des portières est désormais peint, alors que la couleur Rouge Tango disparait du catalogue. En 1961, les extrémités chromées du tableau de bord (désormais peint couleur ivoire) disparaissent, une nouvelle boite de vitesse type C3 est installée, alors qu’apparait la finition haut de gamme Super Luxe. Toujours la même année, l’éclairage du coffre et la sortie d’échappement sont décalés, le plafonnier devient rectangulaire, la garniture des freins est agrandie et enfin, le tapis de sol arrière est désormais d’une seule pièce.
En 1962, le tableau de bord est encore modifié avec l’instrumentation retouché, alors que le cendrier est placé sur le haut de la planche de bord. Au niveau esthétique, on note l’apparition de gouttières chromées, de bas de portes Duralinox avec logo Peugeot, alors que l’entourage de portes chromées disparait. La plaque d’immatriculation est incurvée. Au niveau mécanique, le radiateur de chauffage est modifié alors qu’une suspension plus souple est montée. Cette année-là, un inédit moteur diesel est installé, alors que les versions Coupé, Cabriolet, Commerciale et Familiales sont présentées. Enfin, la nuance de beige de l’habillage est changée.
Une carrière dans la continuité
Pour le millésime 1963, l’écusson de calandre est modifié, la colonne de direction abaissée ainsi que les boutons de lave-glace et du starter. Les garnitures de portes sont nouvelles, tout comme les freins avant (uniquement pour la version Injection). Enfin, les roues sont désormais à 5 goujons, l’ouverture de malle est allégée et la roue de secours loge sous le plancher. En 1964, les freins avant de la version Injection sont adoptés par toute la gamme, le vilebrequin est à 5 paliers, le pont est renforcé et la manivelle est supprimée. La même année, les butoirs de pare-chocs sont désormais en caoutchouc, le point d’ancrage des ceintures de sécurité est modifié, les feux arrière sont maintenant en 3 parties et enfin, de nouvelles teintes rouge et grise apparaissent. La version Super Luxe reçoit de nouveaux enjoliveurs, et la version Familiale reçoit des cendriers de portes à l’arrière. Enfin, les Coupé et Cabriolet reçoivent de nouveaux clignotants rectangulaires.
En 1965, un nouveau moteur de 76 ch. apparait. Ça a pour conséquence que le compteur de vitesse est gradué jusqu’à 190 km/h (et non plus 170 km/h), la pompe est désormais une Bosch, les freins sont thermostables, et le freinage est assisté par Hydrovac. Au niveau esthétique, de nouvelles poignées de porte, de nouvelles garnitures de siège et de nouveaux enjoliveurs sont installés. L’année 1966 est plus calme, avec uniquement des modifications intérieures. Les sièges et le tableau de bord sont modernisés, avec notamment l’adoption de cadrans ronds, au style plus moderne que le compteur horizontal. Sur la Familiale, les sièges sont rabattables et les dossiers sont réglables.
Une fin de carrière longue mais calme
En 1967, installation d’un moteur de 80 ch. alors que les Coupé et Cabriolet adoptent un moteur à injection de 97 ch. A l’intérieur, le volant est désormais garni. Ce seront les seules modifications de l’année. Le millésime 1968 sera le dernier avec de grosses modifications. A l’extérieur, on note l’adoption de nouvelles jantes, d’un nouveau pare-chocs arrière, de nouveaux catadioptres, de nouveaux enjoliveurs (sauf la SL) et d’une nouvelle jupe arrière. A l’intérieur, installation d’un nouveau tableau de bord et d’un nouveau pommeau de levier de vitesse. On peut noter la suppression des vide-poches de portière, alors que la grille de la boite de vitesse est inversée. Enfin, la version Confort apparait. Il s’agit d’une version simplifiée, mais étrangement c’est la seule version de la gamme à être dotée de freins à disque à l’avant. En fin d’année, apparition de la camionnette bâchée et du plateau cabine.
Pour 1969, les finitions SL et Injection disparaissent. Sur les autres finitions, les freins avant sont désormais à disques et assistés, des barres stabilisatrices avant et arrière sont installées, les garnitures de portes sont modifiées et enfin les pare-chocs adoptent un bandeau de caoutchouc. Les Coupé et Cabriolet disparaissent à la fin de l'année. En 1970, disparition de la version Confort. Il n’y aura pas d’autre modification jusqu’en 1972, où le moteur à carburateur passe de 80 ch. à 73 ch. Cette année-là, les versions Familiale et Commerciale disparaissent. En 1973, la puissance du moteur diesel est abaissée. Ce sera la dernière modification jusqu’à la fin de la production de la berline en 1976. Cependant, les versions plateau et camionnette bâchée continuent d’être produite jusqu’en 1978. A noté que la 404 sera produite jusqu’en 1979 en Afrique, notamment au Kenya.
Avec 2.885.377 exemplaires produits, la 404 séduira de nombreuses personnes avec sa large gamme, intéressant les professionnels avec les plateau et cabine bâchées, les familles avec les berline et Familiale et les personnes plus aisées avec les coupé et cabriolet.
Dessinée par Pininfarina, la 404 fut présentée en 1960 au public. Occupant la catégorie des 9 CV fiscaux, elle se veut plus haut de gamme et s’oriente vers un public plus bourgeois que la 403 (8 CV fiscaux). Sa ligne très classique et aux inspirations américaines ont plu immédiatement au public, qui ont vu en cette berline une alternative plus classique et peut-être plus rassurante que les ID et DS de Citroën, à l’avant-gardisme très marqué.
En fin d’année 1960, les premières modifications interviennent. La course de la pédale d’accélérateur est plus longue, le montant intérieur des portières est désormais peint, alors que la couleur Rouge Tango disparait du catalogue. En 1961, les extrémités chromées du tableau de bord (désormais peint couleur ivoire) disparaissent, une nouvelle boite de vitesse type C3 est installée, alors qu’apparait la finition haut de gamme Super Luxe. Toujours la même année, l’éclairage du coffre et la sortie d’échappement sont décalés, le plafonnier devient rectangulaire, la garniture des freins est agrandie et enfin, le tapis de sol arrière est désormais d’une seule pièce.
En 1962, le tableau de bord est encore modifié avec l’instrumentation retouché, alors que le cendrier est placé sur le haut de la planche de bord. Au niveau esthétique, on note l’apparition de gouttières chromées, de bas de portes Duralinox avec logo Peugeot, alors que l’entourage de portes chromées disparait. La plaque d’immatriculation est incurvée. Au niveau mécanique, le radiateur de chauffage est modifié alors qu’une suspension plus souple est montée. Cette année-là, un inédit moteur diesel est installé, alors que les versions Coupé, Cabriolet, Commerciale et Familiales sont présentées. Enfin, la nuance de beige de l’habillage est changée.
Une carrière dans la continuité
Pour le millésime 1963, l’écusson de calandre est modifié, la colonne de direction abaissée ainsi que les boutons de lave-glace et du starter. Les garnitures de portes sont nouvelles, tout comme les freins avant (uniquement pour la version Injection). Enfin, les roues sont désormais à 5 goujons, l’ouverture de malle est allégée et la roue de secours loge sous le plancher. En 1964, les freins avant de la version Injection sont adoptés par toute la gamme, le vilebrequin est à 5 paliers, le pont est renforcé et la manivelle est supprimée. La même année, les butoirs de pare-chocs sont désormais en caoutchouc, le point d’ancrage des ceintures de sécurité est modifié, les feux arrière sont maintenant en 3 parties et enfin, de nouvelles teintes rouge et grise apparaissent. La version Super Luxe reçoit de nouveaux enjoliveurs, et la version Familiale reçoit des cendriers de portes à l’arrière. Enfin, les Coupé et Cabriolet reçoivent de nouveaux clignotants rectangulaires.
En 1965, un nouveau moteur de 76 ch. apparait. Ça a pour conséquence que le compteur de vitesse est gradué jusqu’à 190 km/h (et non plus 170 km/h), la pompe est désormais une Bosch, les freins sont thermostables, et le freinage est assisté par Hydrovac. Au niveau esthétique, de nouvelles poignées de porte, de nouvelles garnitures de siège et de nouveaux enjoliveurs sont installés. L’année 1966 est plus calme, avec uniquement des modifications intérieures. Les sièges et le tableau de bord sont modernisés, avec notamment l’adoption de cadrans ronds, au style plus moderne que le compteur horizontal. Sur la Familiale, les sièges sont rabattables et les dossiers sont réglables.
Une fin de carrière longue mais calme
En 1967, installation d’un moteur de 80 ch. alors que les Coupé et Cabriolet adoptent un moteur à injection de 97 ch. A l’intérieur, le volant est désormais garni. Ce seront les seules modifications de l’année. Le millésime 1968 sera le dernier avec de grosses modifications. A l’extérieur, on note l’adoption de nouvelles jantes, d’un nouveau pare-chocs arrière, de nouveaux catadioptres, de nouveaux enjoliveurs (sauf la SL) et d’une nouvelle jupe arrière. A l’intérieur, installation d’un nouveau tableau de bord et d’un nouveau pommeau de levier de vitesse. On peut noter la suppression des vide-poches de portière, alors que la grille de la boite de vitesse est inversée. Enfin, la version Confort apparait. Il s’agit d’une version simplifiée, mais étrangement c’est la seule version de la gamme à être dotée de freins à disque à l’avant. En fin d’année, apparition de la camionnette bâchée et du plateau cabine.
Pour 1969, les finitions SL et Injection disparaissent. Sur les autres finitions, les freins avant sont désormais à disques et assistés, des barres stabilisatrices avant et arrière sont installées, les garnitures de portes sont modifiées et enfin les pare-chocs adoptent un bandeau de caoutchouc. Les Coupé et Cabriolet disparaissent à la fin de l'année. En 1970, disparition de la version Confort. Il n’y aura pas d’autre modification jusqu’en 1972, où le moteur à carburateur passe de 80 ch. à 73 ch. Cette année-là, les versions Familiale et Commerciale disparaissent. En 1973, la puissance du moteur diesel est abaissée. Ce sera la dernière modification jusqu’à la fin de la production de la berline en 1976. Cependant, les versions plateau et camionnette bâchée continuent d’être produite jusqu’en 1978. A noté que la 404 sera produite jusqu’en 1979 en Afrique, notamment au Kenya.
Avec 2.885.377 exemplaires produits, la 404 séduira de nombreuses personnes avec sa large gamme, intéressant les professionnels avec les plateau et cabine bâchées, les familles avec les berline et Familiale et les personnes plus aisées avec les coupé et cabriolet.
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