Après la seconde guerre mondiale, Peugeot dû attendre 1948 pour lancer un nouveau modèle. Ce modèle, la 203, avait pour rôle de relancer la marque Peugeot dans le domaine de l’automobile alors que le marché redémarre à peine.
HISTOIRE |
Volonté de renouveau
En 1948, Peugeot présente son premier modèle de puis la fin de la guerre. La 203 est très importante pour Peugeot, car son succès va décider ou pas de la survie du constructeur. C’est dans ce contexte qu’elle fut présentée au salon de l’automobile de Paris en 1948. Avec son design très inspirée des productions américaine, elle rencontre un succès immédiat auprès du public. Dès 1949, la 203 reçoit quelques modifications assez mineure. Les pare-chocs reçoivent des bananes de protection, sur le capot est placée une tête de Lionne, qui sert d’emblème à la marque Peugeot. La lunette arrière prend une forme ovale, alors que le feux d’éclairage de la plaque devient horizontal, et la malle arrière reçoit un monogramme 203.
A l’intérieur, le tableau de bord central est désormais rectangulaire, alors que les commandes de chauffage et des essuie-glaces sont placés sous le tableau de bord. Le volant est à 4 branches, alors que la banquette avant est remplacée par deux sièges individuels. L’option sellerie cuir est désormais disponible. Enfin, en cours d’année, les versions Affaire (version dépouillée destinée aux entreprises) et Berline découvrable font leur apparition. En 1950, les sièges perdent leur barre chromée et les poignées de portes extérieures pour le coffre sont remplacées par une commande d’ouverture intérieure. Les pare-chocs deviennent entièrement chromés (peint auparavant). La gamme s’élargit, avec l’apparition des versions utilitaires (Fourgonnette, Commerciale, Plateau, Camionnette) et de la version Familiale (break).
Modernisation continue
1951 est une année assez calme pour la 203. Le pare-chocs avant accueille des buttoirs, alors qu’en même temps ils sont remplacés par des modèles en inox. A l’arrière, une nouvelle serrure de coffre apparaît,. A l’intérieur, les commandes de chauffage sont modifiées, les accoudoirs arrière sont changés par des modèles plus petits et les marches de porte avant sont désormais en inox. On remarquera que depuis le lancement en 1948, il n’y a pas eu de modifications mécaniques. En 1952, les pare-chocs sont (encore) modifiés, et sont désormais plus plat. Mais en 1952, les modifications les plus importantes sont à l’intérieur. Ça commence par l’apparition d’un accoudoir sur la portière avant droite, ensuite les sièges sont maintenant réglable en longueur, le tissu des sièges possède désormais un nouveau motif, alors que la planche de bord se dote de la couleur de la carrosserie. Enfin, au cours de l’année, le cabriolet fait son apparition.
L’année 1953 est l’année de modifications plus importantes. La lunette arrière s’agrandit, la banquette arrière accueille un accoudoir central, le volant est désormais à 2 branches, le tableau de bord change de forme, les commodos sont modifiés (ils regroupent les phares et le klaxon), les accoudoirs sur les portières arrières sont supprimés et le moteur voit sa puissance passer de 42 ch. à 45 ch. Dans la gamme, le fourgon tôlé disparaît, alors que le Coupé P3V apparaît.
Toujours plus moderne
Pour l’année 1954, les versions Berline Découvrable et le Coupé P3V disparaissent. Les pare-chocs sont modifiés, tout comme le bouchon d’essence. Les gouttières de toit disparaissent, alors que le diamètre des jantes diminue, et passe à du 155x380. A l’intérieur, un nouveau tissu fait son apparition, ainsi qu’un cendrier, alors que le plafonnier est désormais automatique. Enfin, au niveau mécanique, une nouvelle boite de vitesse synchronisée est installée.
En 1955, de nouveaux phares arrière font leur apparition, alors qu’un lave-glace est installé. Le toit ouvrant devient une option, alors qu’à l’intérieur, les sièges sont désormais convertibles, et la commande de boite est modifiée. Au niveau mécanique, le carter d’huile est changé, ainsi que les ressorts avant de suspension. La Cabriolet se voit offert une présentation plus flatteuse en 1956, avec des flancs blancs, des antibrouillards, un volant spécifique et des sabots d’aile. Cependant, la production du Cabriolet cessera en fin d’année, tout comme la Familiale. Sur le reste de la gamme, les tapis de sol sont plastifiés.
Une fin en douceur
En 1957, des clignotants apparaissent enfin, à la place des flèches de direction. Les enjoliveurs de roues sont plus volumineux (se sont ceux de la 403), les sièges sont modifiés avec une sellerie en simili et les rapports de boite de vitesse sont modifiés. La Camionnette est arrêtée en fin d’année. L’année 1958 est de la même veine, avec des veilleuses intégrées aux clignotants, une nouvelle teinte verte intégrée à la gamme, et un nouveau démarreur par bouton poussoir. La version Plateau disparaît en fin d’année.
1959 sera la dernière grande année pour la 203. A l’extérieur, la tête de lionne sur le capot disparaît, des enjoliveurs de bas de caisse apparaissent et les essuies glace sont désormais en inox. A l’intérieur, il y a de nouveaux pare-soleil (avec miroir de courtoisie) et un nouveau frein à main, ainsi que de nouvelles teintes de sellerie (gris et beige). Il y a aussi une montre électrique et un thermomètre d’eau. Enfin, dans le coffre, un tapis en feutre est installé. Pour la dernière année de production, la Fourgonnette est supprimée, ainsi que le montre électrique, alors qu’elle fut installée moins d’un an auparavant.
En un peu plus de 10 ans de carrière, la 203 fut produite à 699.163 exemplaires. Elle a donc remplie son rôle en rencontrant un grand succès, et ainsi relança la marque Peugeot après la guerre.
En 1948, Peugeot présente son premier modèle de puis la fin de la guerre. La 203 est très importante pour Peugeot, car son succès va décider ou pas de la survie du constructeur. C’est dans ce contexte qu’elle fut présentée au salon de l’automobile de Paris en 1948. Avec son design très inspirée des productions américaine, elle rencontre un succès immédiat auprès du public. Dès 1949, la 203 reçoit quelques modifications assez mineure. Les pare-chocs reçoivent des bananes de protection, sur le capot est placée une tête de Lionne, qui sert d’emblème à la marque Peugeot. La lunette arrière prend une forme ovale, alors que le feux d’éclairage de la plaque devient horizontal, et la malle arrière reçoit un monogramme 203.
A l’intérieur, le tableau de bord central est désormais rectangulaire, alors que les commandes de chauffage et des essuie-glaces sont placés sous le tableau de bord. Le volant est à 4 branches, alors que la banquette avant est remplacée par deux sièges individuels. L’option sellerie cuir est désormais disponible. Enfin, en cours d’année, les versions Affaire (version dépouillée destinée aux entreprises) et Berline découvrable font leur apparition. En 1950, les sièges perdent leur barre chromée et les poignées de portes extérieures pour le coffre sont remplacées par une commande d’ouverture intérieure. Les pare-chocs deviennent entièrement chromés (peint auparavant). La gamme s’élargit, avec l’apparition des versions utilitaires (Fourgonnette, Commerciale, Plateau, Camionnette) et de la version Familiale (break).
Modernisation continue
1951 est une année assez calme pour la 203. Le pare-chocs avant accueille des buttoirs, alors qu’en même temps ils sont remplacés par des modèles en inox. A l’arrière, une nouvelle serrure de coffre apparaît,. A l’intérieur, les commandes de chauffage sont modifiées, les accoudoirs arrière sont changés par des modèles plus petits et les marches de porte avant sont désormais en inox. On remarquera que depuis le lancement en 1948, il n’y a pas eu de modifications mécaniques. En 1952, les pare-chocs sont (encore) modifiés, et sont désormais plus plat. Mais en 1952, les modifications les plus importantes sont à l’intérieur. Ça commence par l’apparition d’un accoudoir sur la portière avant droite, ensuite les sièges sont maintenant réglable en longueur, le tissu des sièges possède désormais un nouveau motif, alors que la planche de bord se dote de la couleur de la carrosserie. Enfin, au cours de l’année, le cabriolet fait son apparition.
L’année 1953 est l’année de modifications plus importantes. La lunette arrière s’agrandit, la banquette arrière accueille un accoudoir central, le volant est désormais à 2 branches, le tableau de bord change de forme, les commodos sont modifiés (ils regroupent les phares et le klaxon), les accoudoirs sur les portières arrières sont supprimés et le moteur voit sa puissance passer de 42 ch. à 45 ch. Dans la gamme, le fourgon tôlé disparaît, alors que le Coupé P3V apparaît.
Toujours plus moderne
Pour l’année 1954, les versions Berline Découvrable et le Coupé P3V disparaissent. Les pare-chocs sont modifiés, tout comme le bouchon d’essence. Les gouttières de toit disparaissent, alors que le diamètre des jantes diminue, et passe à du 155x380. A l’intérieur, un nouveau tissu fait son apparition, ainsi qu’un cendrier, alors que le plafonnier est désormais automatique. Enfin, au niveau mécanique, une nouvelle boite de vitesse synchronisée est installée.
En 1955, de nouveaux phares arrière font leur apparition, alors qu’un lave-glace est installé. Le toit ouvrant devient une option, alors qu’à l’intérieur, les sièges sont désormais convertibles, et la commande de boite est modifiée. Au niveau mécanique, le carter d’huile est changé, ainsi que les ressorts avant de suspension. La Cabriolet se voit offert une présentation plus flatteuse en 1956, avec des flancs blancs, des antibrouillards, un volant spécifique et des sabots d’aile. Cependant, la production du Cabriolet cessera en fin d’année, tout comme la Familiale. Sur le reste de la gamme, les tapis de sol sont plastifiés.
Une fin en douceur
En 1957, des clignotants apparaissent enfin, à la place des flèches de direction. Les enjoliveurs de roues sont plus volumineux (se sont ceux de la 403), les sièges sont modifiés avec une sellerie en simili et les rapports de boite de vitesse sont modifiés. La Camionnette est arrêtée en fin d’année. L’année 1958 est de la même veine, avec des veilleuses intégrées aux clignotants, une nouvelle teinte verte intégrée à la gamme, et un nouveau démarreur par bouton poussoir. La version Plateau disparaît en fin d’année.
1959 sera la dernière grande année pour la 203. A l’extérieur, la tête de lionne sur le capot disparaît, des enjoliveurs de bas de caisse apparaissent et les essuies glace sont désormais en inox. A l’intérieur, il y a de nouveaux pare-soleil (avec miroir de courtoisie) et un nouveau frein à main, ainsi que de nouvelles teintes de sellerie (gris et beige). Il y a aussi une montre électrique et un thermomètre d’eau. Enfin, dans le coffre, un tapis en feutre est installé. Pour la dernière année de production, la Fourgonnette est supprimée, ainsi que le montre électrique, alors qu’elle fut installée moins d’un an auparavant.
En un peu plus de 10 ans de carrière, la 203 fut produite à 699.163 exemplaires. Elle a donc remplie son rôle en rencontrant un grand succès, et ainsi relança la marque Peugeot après la guerre.
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