La 1007 est une petite citadine au profil de monospace proposée par Peugeot au milieu des années 2000. Dotée de portes latérales coulissantes, elle est une alternative intéressante aux citadines plus classiques qui peuplent les centres-villes.
HISTOIRE |
Un concept unique
L’origine de la 1007 remonte à 2002 et la présentation par Peugeot du concept-car Sésame. Développé en collaboration avec Pininfarina, il prend la forme d’une citadine très courte mais assez haute et doté de deux portes latérales coulissantes. Destiné à la ville avec son faible encombrement, ses portes permettent d’entrer et sortir du véhicule sans difficulté, même lorsqu’on est garé sur une place étroite. L’accueil du public est positif et Peugeot décide alors de concevoir une version de série. La 107 étant déjà en développement en collaboration avec Citroën et Toyota, cette nouvelle citadine va alors inaugurer la dénomination des modèles avec deux 0 au centre. Baptisée 1007, elle sera présentée au Salon de l’automobile de Paris 2004 et sa commercialisation interviendra en Avril 2005. Elle diffère assez peu du concept dont elle est issue et on retrouve donc les portes latérales coulissantes qui font toute l’originalité du modèle. Mais ce système va rapidement être critiqué, car ces portières électriques sont jugées trop lentes, notamment par temps de pluie. De plus, c’est un système très lourd, ce qui fait que la 1007 atteint 1,3 tonnes, ce qui est beaucoup pour une voiture de 3,74 m. de long. A l’intérieur, quatre passagers peuvent être accueilli, mais les places arrière étroites et le coffre d’une capacité de 168 litres ne sont pas en faveur de l’auto.
Au lancement, la 1007 est proposée avec trois moteurs, deux essences (1.4 l., 70 ch. et 1.6 l., 110 ch.) et un diesel (1.4 l., 70 ch.). Les performances sont à la peine, et seule la version 110 ch. permet de s’extraire des centres-villes correctement. A noter que les deux motorisations essence peuvent être dotées de la boite robotisée 2-Tronic en option. Petite originalité de la 1007, le kit Caméléo optionnel permet de personnaliser l’intérieur en changeant la couleur de certains éléments détachable (buses d’aération, accoudoirs de contre-portes, assises et dossiers de sièges). Mais cela ne compensera pas le manque de qualité de la finition, surtout qu’au lancement la 1007 est proposée à partir de 13.750 €, alors que la version la plus chère atteint 17.850 €. Ces tarifs élevés liés à une finition décevantes et des performances en retrait font qu’au lancement, la 1007 peine à se vendre.
En 2006, une troisième version essence est proposée, un 1.4 l. 16V développant 90 ch. (boite robotisée 2-Tronic en option). En cours d’année est présenté le prototype 1007 RC, recevant un kit carrosserie et des jantes spécifiques et doté d’un moteur de 140 ch., mais cette version ne verra jamais le jour. L’année suivante, l’équipement est amélioré est de nouvelles finitions apparaissent (Trendy et RC Line) mais rien n’y fait, la 1007 se vend moins que la 206, alors âgée de 10 ans. Mais la nouveauté la plus importante de l’année est l’arrivée du 1.6 l. HDI de 110 ch., permettant à la 1007 de proposer enfin des performances correctes. En 2008, la gamme est simplifiée avec la suppression de la version 1.4 16V. La 1007 survivra encore en 2009 avec la série limitée Black & Silver (moteur 1.6 l. HDI 110) avant d’être retirée du catalogue par Peugeot à cause de ses volumes de ventes insuffisants. Elle ne sera pas remplacée et son concept de portes coulissantes restera unique pour une citadine.
Originale avec ses portes latérales coulissantes, la 1007 accumulera finalement trop de défauts pour rencontrer le succès. En effet, ce système entraine un surpoids, affectant les performances et la consommation décourageant ainsi la plupart des potentiels clients. Le prix élevé au lancement enfoncera le clou, et la vie de la 1007 sera écourtée avec moins de cinq années de présence au catalogue du constructeur au lion.
L’origine de la 1007 remonte à 2002 et la présentation par Peugeot du concept-car Sésame. Développé en collaboration avec Pininfarina, il prend la forme d’une citadine très courte mais assez haute et doté de deux portes latérales coulissantes. Destiné à la ville avec son faible encombrement, ses portes permettent d’entrer et sortir du véhicule sans difficulté, même lorsqu’on est garé sur une place étroite. L’accueil du public est positif et Peugeot décide alors de concevoir une version de série. La 107 étant déjà en développement en collaboration avec Citroën et Toyota, cette nouvelle citadine va alors inaugurer la dénomination des modèles avec deux 0 au centre. Baptisée 1007, elle sera présentée au Salon de l’automobile de Paris 2004 et sa commercialisation interviendra en Avril 2005. Elle diffère assez peu du concept dont elle est issue et on retrouve donc les portes latérales coulissantes qui font toute l’originalité du modèle. Mais ce système va rapidement être critiqué, car ces portières électriques sont jugées trop lentes, notamment par temps de pluie. De plus, c’est un système très lourd, ce qui fait que la 1007 atteint 1,3 tonnes, ce qui est beaucoup pour une voiture de 3,74 m. de long. A l’intérieur, quatre passagers peuvent être accueilli, mais les places arrière étroites et le coffre d’une capacité de 168 litres ne sont pas en faveur de l’auto.
Au lancement, la 1007 est proposée avec trois moteurs, deux essences (1.4 l., 70 ch. et 1.6 l., 110 ch.) et un diesel (1.4 l., 70 ch.). Les performances sont à la peine, et seule la version 110 ch. permet de s’extraire des centres-villes correctement. A noter que les deux motorisations essence peuvent être dotées de la boite robotisée 2-Tronic en option. Petite originalité de la 1007, le kit Caméléo optionnel permet de personnaliser l’intérieur en changeant la couleur de certains éléments détachable (buses d’aération, accoudoirs de contre-portes, assises et dossiers de sièges). Mais cela ne compensera pas le manque de qualité de la finition, surtout qu’au lancement la 1007 est proposée à partir de 13.750 €, alors que la version la plus chère atteint 17.850 €. Ces tarifs élevés liés à une finition décevantes et des performances en retrait font qu’au lancement, la 1007 peine à se vendre.
En 2006, une troisième version essence est proposée, un 1.4 l. 16V développant 90 ch. (boite robotisée 2-Tronic en option). En cours d’année est présenté le prototype 1007 RC, recevant un kit carrosserie et des jantes spécifiques et doté d’un moteur de 140 ch., mais cette version ne verra jamais le jour. L’année suivante, l’équipement est amélioré est de nouvelles finitions apparaissent (Trendy et RC Line) mais rien n’y fait, la 1007 se vend moins que la 206, alors âgée de 10 ans. Mais la nouveauté la plus importante de l’année est l’arrivée du 1.6 l. HDI de 110 ch., permettant à la 1007 de proposer enfin des performances correctes. En 2008, la gamme est simplifiée avec la suppression de la version 1.4 16V. La 1007 survivra encore en 2009 avec la série limitée Black & Silver (moteur 1.6 l. HDI 110) avant d’être retirée du catalogue par Peugeot à cause de ses volumes de ventes insuffisants. Elle ne sera pas remplacée et son concept de portes coulissantes restera unique pour une citadine.
Originale avec ses portes latérales coulissantes, la 1007 accumulera finalement trop de défauts pour rencontrer le succès. En effet, ce système entraine un surpoids, affectant les performances et la consommation décourageant ainsi la plupart des potentiels clients. Le prix élevé au lancement enfoncera le clou, et la vie de la 1007 sera écourtée avec moins de cinq années de présence au catalogue du constructeur au lion.
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