Afin de dynamiser la gamme Opel à la fin des années 1990, General Motors se rapproche de Lotus pour produire une sportive basée sur la Lotus Elise. Cela abouti à la présentation de l’Opel Speedster en 2001.
HISTOIRE |
Une Lotus allemande
Au milieu des années 1990, le groupe américain General Motors souhaite moderniser et rajeunir l’image de sa marque allemande Opel. Pour se faire, ils ont décidé de produire un véhicule à vocation sportive, mais le développement de ce genre de voiture peut s’avérer long et coûteux. General Motors se rapproche donc de Lotus qui vient de présenter en 1995 son nouveau modèle, baptisé Elise. Les deux entités se connaissent très bien puisque Lotus fut la propriété du groupe américain entre 1986 et 1993. La future sportive d’Opel sera donc basée sur la récente Lotus Elise, et sera produite avec elle dans l’usine d’Hethel en Angleterre. Au Salon de l’automobile de Genève en 1999, le Speedster Concept est dévoilé. La filiation avec sa cousine anglaise est évidente, mais les face avant et arrière totalement inédite sont annonciateur du futur style de la marque. L’accueil du public est très positif, et une version de série est annoncée. C’est en 2001 que la version définitive du Speedster est présentée et lancée. Très proche du concept-car de 1999, le Speedster se distingue de l’Elise dont il dérive par ses faces avant et arrière retravaillées, ses trains roulants revus pour s’adapter aux jantes de 17’’ et sa fixation de capote repensée pour installer le hard-top optionnel. Le châssis est en aluminium et la carrosserie en fibre de verre, ce qui contient le poids sous les 900 kg. Sportive assez radicale, le Speedster offre un intérieur assez dépouillé où l’aluminium est bien présent. L’airbag conducteur, la radio et la ventilation sont les seuls équipements présents à bord. Peu adapté aux grands gabarits, le siège baquet étroit et les pédales excentrées offrent une ergonomie particulière à la sportive d’Opel. Concernant le coffre à bagage, il se trouve derrière le moteur et offre une contenance correcte de 206 l.
Du côté des moteurs, au lancement le Speedster se dote d’un 2.2 l. Ecotec à 16 soupapes développant 147 ch. Le rapport poids/puissance est alors assez favorable, permettant au Speedster d’effectuer le 0 à 100 km/h en 5,5 secondes et d’atteindre 225 km/h en vitesse de pointe. Cette mécanique provient de la gamme Opel et ne la partage donc pas avec sa cousine Elise. Malgré des performances très correctes, on reprochera à ce moteur d’être trop linéaire et ainsi de manquer de sensation. Pour y remédier, Opel présente en 2003 le Speedster Turbo. Reprenant le 2.0 l. Turbo de l’Astra OPC, il développe 200 ch. Malgré un surpoids de 60 kg., il améliore sensiblement les sensations du Speedster mais le comportement routier se montre plus pointu. La version Turbo se distingue notamment de la version atmosphérique qu’elle remplace par la suppression de la barre horizontale sur la calandre avant, des écopes latérales plus larges et l’ajout d’un becquet arrière. Au même moment, le marché allemand a droit à la série limitée Speedster Turbo Scorpions. Produit à seulement 80 exemplaires, il se distingue par ses jantes et son encadrement de pare-brise noir, son logo Scorpions et son équipement enrichit. De plus, le client obtenait à la livraison du véhicule une guitare Gibson Flying V dédicacé par l’ensemble du groupe. Malgré ces changements, la diffusion du Speedster n’atteindra jamais les objectifs prévus et sa carrière cessera sans aucuns autres changements en 2005.
Avec 7.189 exemplaires produits (version anglaise Vauxhall VX220 comprise), le Speedster restera un modèle marginal de la gamme Opel. Malgré de belles qualités, son côté radical l’empêchera d’atteindre l’objectif des 10.000 exemplaires vendus. Il sera remplacé par l’Opel GT de seconde génération, qui prendra la forme d’un cabriolet beaucoup moins radical.
Au milieu des années 1990, le groupe américain General Motors souhaite moderniser et rajeunir l’image de sa marque allemande Opel. Pour se faire, ils ont décidé de produire un véhicule à vocation sportive, mais le développement de ce genre de voiture peut s’avérer long et coûteux. General Motors se rapproche donc de Lotus qui vient de présenter en 1995 son nouveau modèle, baptisé Elise. Les deux entités se connaissent très bien puisque Lotus fut la propriété du groupe américain entre 1986 et 1993. La future sportive d’Opel sera donc basée sur la récente Lotus Elise, et sera produite avec elle dans l’usine d’Hethel en Angleterre. Au Salon de l’automobile de Genève en 1999, le Speedster Concept est dévoilé. La filiation avec sa cousine anglaise est évidente, mais les face avant et arrière totalement inédite sont annonciateur du futur style de la marque. L’accueil du public est très positif, et une version de série est annoncée. C’est en 2001 que la version définitive du Speedster est présentée et lancée. Très proche du concept-car de 1999, le Speedster se distingue de l’Elise dont il dérive par ses faces avant et arrière retravaillées, ses trains roulants revus pour s’adapter aux jantes de 17’’ et sa fixation de capote repensée pour installer le hard-top optionnel. Le châssis est en aluminium et la carrosserie en fibre de verre, ce qui contient le poids sous les 900 kg. Sportive assez radicale, le Speedster offre un intérieur assez dépouillé où l’aluminium est bien présent. L’airbag conducteur, la radio et la ventilation sont les seuls équipements présents à bord. Peu adapté aux grands gabarits, le siège baquet étroit et les pédales excentrées offrent une ergonomie particulière à la sportive d’Opel. Concernant le coffre à bagage, il se trouve derrière le moteur et offre une contenance correcte de 206 l.
Du côté des moteurs, au lancement le Speedster se dote d’un 2.2 l. Ecotec à 16 soupapes développant 147 ch. Le rapport poids/puissance est alors assez favorable, permettant au Speedster d’effectuer le 0 à 100 km/h en 5,5 secondes et d’atteindre 225 km/h en vitesse de pointe. Cette mécanique provient de la gamme Opel et ne la partage donc pas avec sa cousine Elise. Malgré des performances très correctes, on reprochera à ce moteur d’être trop linéaire et ainsi de manquer de sensation. Pour y remédier, Opel présente en 2003 le Speedster Turbo. Reprenant le 2.0 l. Turbo de l’Astra OPC, il développe 200 ch. Malgré un surpoids de 60 kg., il améliore sensiblement les sensations du Speedster mais le comportement routier se montre plus pointu. La version Turbo se distingue notamment de la version atmosphérique qu’elle remplace par la suppression de la barre horizontale sur la calandre avant, des écopes latérales plus larges et l’ajout d’un becquet arrière. Au même moment, le marché allemand a droit à la série limitée Speedster Turbo Scorpions. Produit à seulement 80 exemplaires, il se distingue par ses jantes et son encadrement de pare-brise noir, son logo Scorpions et son équipement enrichit. De plus, le client obtenait à la livraison du véhicule une guitare Gibson Flying V dédicacé par l’ensemble du groupe. Malgré ces changements, la diffusion du Speedster n’atteindra jamais les objectifs prévus et sa carrière cessera sans aucuns autres changements en 2005.
Avec 7.189 exemplaires produits (version anglaise Vauxhall VX220 comprise), le Speedster restera un modèle marginal de la gamme Opel. Malgré de belles qualités, son côté radical l’empêchera d’atteindre l’objectif des 10.000 exemplaires vendus. Il sera remplacé par l’Opel GT de seconde génération, qui prendra la forme d’un cabriolet beaucoup moins radical.