La RV8 sera un modèle de transition pour MG. Ramenant le constructeur britannique sur le marché des roadsters, elle sera produite en attendant l’arrivée d’une vraie nouveauté dans la gamme.
HISTOIRE |
Faire du neuf avec du (très) vieux
Au Salon de l’automobile de Birmingham 1992, le groupe Rover tente de relancer la marque MG en présentant la RV8. Reprenant la base de la mythique MG B produite jusqu’en 1980, le constructeur britannique revient à ce qui a fait sa renommée, les petits roadsters. A cours d’argent et de temps, il est décidé de faire du neuf avec du vieux en proposant un nouveau cabriolet basé sur un modèle dont la production a cessé il y a 12 ans. Dans les faits, seuls 5% des éléments sont directement repris de la MG B, le reste étant largement modifié voire nouveau sur la RV8. Esthétiquement, la filiation avec son aïeule est évidente, mais la présence de pare-chocs en plastique peints et la suppression de presque tous les chromes font que la ligne colle un peu plus à la mode des années 1990. La structure reprise de la MG B est largement renforcée, répondant aux normes en vigueur lors de son lancement. Les ailes galbées et les jantes en alliage de 15’’ permettent à la ligne de gagner en musculature. L’intérieur est fidèle à la tradition anglaise avec du cuir Connolly, de la ronce de noyer et une épaisse moquette au sol. Ce luxe présent à bord tente de nous faire oublier le manque d’espace ou encore l’absence d’équipements modernes (vitres manuelles). A noter la possibilité d’opter en option de la climatisation, seule concession à la modernité.
Lors du développement, le mot d’ordre est de réduire les coûts au maximum en piochant dans la banque d’organes du groupe. Alors que la structure est reprise d’un modèle disparu il y a 12 ans, le moteur sera le V8 3.9 l. déjà présent sous le capot du Range Rover. Dérivé du 3.5 l. V8 de la MG B GT V8 datant des années 1970, il développe 190 ch. et permet à la RV8 de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 6 secondes et d’atteindre 217 km/h en vitesse de pointe. Accouplé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, ce moteur offre des performances intéressantes sans toutefois être sensationnel, le couple prenant le pas sur la puissance. Produite à partir du mois de Mars 1993, la MG RV8 sera uniquement proposée en conduite à droite, limitant sa diffusion à travers le monde. Vendue uniquement au Royaume-Uni et au Japon, c’est dans ce dernier qu’elle rencontre un réel succès. En effet, les japonais sont friands de véhicules au style néo-rétro, et la RV8 répond parfaitement à cette demande malgré un prix élevé. Modèle de transition pour MG, la RV8 cessera d’être produite en Novembre 1995, pour laisser la place à la MG F, le nouveau roadster totalement inédit de la marque anglaise.
Produite à 1.983 exemplaires, la RV8 sera un modèle transitoire pour le constructeur britannique. Nouveau sans vraiment l’être, sa diffusion restera limitée à cause notamment d’un prix très élevé, et 80 % de la production sera finalement exportée vers le Japon.
Au Salon de l’automobile de Birmingham 1992, le groupe Rover tente de relancer la marque MG en présentant la RV8. Reprenant la base de la mythique MG B produite jusqu’en 1980, le constructeur britannique revient à ce qui a fait sa renommée, les petits roadsters. A cours d’argent et de temps, il est décidé de faire du neuf avec du vieux en proposant un nouveau cabriolet basé sur un modèle dont la production a cessé il y a 12 ans. Dans les faits, seuls 5% des éléments sont directement repris de la MG B, le reste étant largement modifié voire nouveau sur la RV8. Esthétiquement, la filiation avec son aïeule est évidente, mais la présence de pare-chocs en plastique peints et la suppression de presque tous les chromes font que la ligne colle un peu plus à la mode des années 1990. La structure reprise de la MG B est largement renforcée, répondant aux normes en vigueur lors de son lancement. Les ailes galbées et les jantes en alliage de 15’’ permettent à la ligne de gagner en musculature. L’intérieur est fidèle à la tradition anglaise avec du cuir Connolly, de la ronce de noyer et une épaisse moquette au sol. Ce luxe présent à bord tente de nous faire oublier le manque d’espace ou encore l’absence d’équipements modernes (vitres manuelles). A noter la possibilité d’opter en option de la climatisation, seule concession à la modernité.
Lors du développement, le mot d’ordre est de réduire les coûts au maximum en piochant dans la banque d’organes du groupe. Alors que la structure est reprise d’un modèle disparu il y a 12 ans, le moteur sera le V8 3.9 l. déjà présent sous le capot du Range Rover. Dérivé du 3.5 l. V8 de la MG B GT V8 datant des années 1970, il développe 190 ch. et permet à la RV8 de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 6 secondes et d’atteindre 217 km/h en vitesse de pointe. Accouplé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, ce moteur offre des performances intéressantes sans toutefois être sensationnel, le couple prenant le pas sur la puissance. Produite à partir du mois de Mars 1993, la MG RV8 sera uniquement proposée en conduite à droite, limitant sa diffusion à travers le monde. Vendue uniquement au Royaume-Uni et au Japon, c’est dans ce dernier qu’elle rencontre un réel succès. En effet, les japonais sont friands de véhicules au style néo-rétro, et la RV8 répond parfaitement à cette demande malgré un prix élevé. Modèle de transition pour MG, la RV8 cessera d’être produite en Novembre 1995, pour laisser la place à la MG F, le nouveau roadster totalement inédit de la marque anglaise.
Produite à 1.983 exemplaires, la RV8 sera un modèle transitoire pour le constructeur britannique. Nouveau sans vraiment l’être, sa diffusion restera limitée à cause notamment d’un prix très élevé, et 80 % de la production sera finalement exportée vers le Japon.
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