Alors que la mode des roadsters est de retour durant les années 1990, Mercedes-Benz décide de répondre à la demande en présentant le SLK R170. Le constructeur allemand fait alors preuve d’audace, en relançant le concept de cabriolet à toit rigide rétractable.
HISTOIRE |
Le premier coupé-cabriolet moderne
En 1994, Mercedes-Benz dévoile le concept-car SLK qui prend la forme d’un petit roadster deux places. Bien accueilli par le public, il sera suivi quelques semaines plus tard par une seconde version à la couleur différente (le bleu remplace le gris) et doté cette fois-ci d’un toit rigide rétractable. Cette technologie fut utilisée par Peugeot et Ford durant les années 1930 avant de tomber aux oubliettes. L’avantage de ce toit en dur est l’isolation, l’étanchéité et le confort des occupants par rapport à une capote souple plus classique. Il faudra alors attendre deux ans, et le mois d’Avril 1996 au Salon de l’automobile de Turin pour découvrir la version définitive du SLK. Stricte deux places, compact et moderne, il vient s’intégrer dans la catégorie des roadsters très en vogue durant les années 1990. Basé sur la Classe C W202, il sera disponible au lancement à partir de Juillet 1996 en deux versions quatre cylindres, le SLK 200 (136 ch.) et le SLK 230 Kompressor (193 ch.). Sur certains marchés (Italie, Grèce et Portugal), le SLK 230 Kompressor est remplacé par un SLK 200 Kompressor développant 192 ch. Une boite automatique est disponible en option. L’année suivante, l’anti-patinage ASR est disponible en option sur le SLK 200.
Le succès est au rendez-vous et hormis une évolution du nuancier, il n’y aura pas de modifications jusqu’au restylage pour le millésime 2001. Esthétiquement, les pare-chocs avant et arrière sont nouveaux, les bas de caisse et poignées de portes sont désormais peints couleur carrosserie et les rétroviseurs intègrent les rappels de clignotants. La sortie d’échappement devient chromée et la serrure sur le coffre disparait. A l’intérieur, nouveau volant, nouveau levier de vitesse, nouveaux seuils de porte et nouvel habillage. Enfin, l’équipement est complété d’un ESP de série alors qu’en option on peut opter pour des phares au xénon. L’offre de jantes évolue également. La gamme est revue avec le remplacement du SLK 200 par le SLK 200 Kompressor (163 ch.) et du SLK 230 Kompressor par le SLK 320 (six cylindres, 218 ch.). La version 192 ch. du SLK 200 Kompressor est abandonné. En 2002, l’inédit SLK 32 AMG est présenté. Préparé par AMG et développant 354 ch., il se distingue par son kit carrosserie et ses jantes spécifiques, ainsi que sa double sorties d’échappement. Seule la boite automatique est proposée sur cette version. Il n’y aura pas d’autres évolution pour le SLK R170 jusqu’à l’arrêt de sa production, qui interviendra en Avril 2004 suite à la présentation de la seconde génération, le SLK R171.
Produit à 311.222 exemplaires en neuf années de fabrication, le SLK R170 sera un véritable succès pour Mercedes-Benz. Lançant la mode des coupé-cabriolet, sa polyvalence acquise grâce au toit rigide saura séduire des clients peu habitués à rouler quotidiennement en cabriolet.
En 1994, Mercedes-Benz dévoile le concept-car SLK qui prend la forme d’un petit roadster deux places. Bien accueilli par le public, il sera suivi quelques semaines plus tard par une seconde version à la couleur différente (le bleu remplace le gris) et doté cette fois-ci d’un toit rigide rétractable. Cette technologie fut utilisée par Peugeot et Ford durant les années 1930 avant de tomber aux oubliettes. L’avantage de ce toit en dur est l’isolation, l’étanchéité et le confort des occupants par rapport à une capote souple plus classique. Il faudra alors attendre deux ans, et le mois d’Avril 1996 au Salon de l’automobile de Turin pour découvrir la version définitive du SLK. Stricte deux places, compact et moderne, il vient s’intégrer dans la catégorie des roadsters très en vogue durant les années 1990. Basé sur la Classe C W202, il sera disponible au lancement à partir de Juillet 1996 en deux versions quatre cylindres, le SLK 200 (136 ch.) et le SLK 230 Kompressor (193 ch.). Sur certains marchés (Italie, Grèce et Portugal), le SLK 230 Kompressor est remplacé par un SLK 200 Kompressor développant 192 ch. Une boite automatique est disponible en option. L’année suivante, l’anti-patinage ASR est disponible en option sur le SLK 200.
Le succès est au rendez-vous et hormis une évolution du nuancier, il n’y aura pas de modifications jusqu’au restylage pour le millésime 2001. Esthétiquement, les pare-chocs avant et arrière sont nouveaux, les bas de caisse et poignées de portes sont désormais peints couleur carrosserie et les rétroviseurs intègrent les rappels de clignotants. La sortie d’échappement devient chromée et la serrure sur le coffre disparait. A l’intérieur, nouveau volant, nouveau levier de vitesse, nouveaux seuils de porte et nouvel habillage. Enfin, l’équipement est complété d’un ESP de série alors qu’en option on peut opter pour des phares au xénon. L’offre de jantes évolue également. La gamme est revue avec le remplacement du SLK 200 par le SLK 200 Kompressor (163 ch.) et du SLK 230 Kompressor par le SLK 320 (six cylindres, 218 ch.). La version 192 ch. du SLK 200 Kompressor est abandonné. En 2002, l’inédit SLK 32 AMG est présenté. Préparé par AMG et développant 354 ch., il se distingue par son kit carrosserie et ses jantes spécifiques, ainsi que sa double sorties d’échappement. Seule la boite automatique est proposée sur cette version. Il n’y aura pas d’autres évolution pour le SLK R170 jusqu’à l’arrêt de sa production, qui interviendra en Avril 2004 suite à la présentation de la seconde génération, le SLK R171.
Produit à 311.222 exemplaires en neuf années de fabrication, le SLK R170 sera un véritable succès pour Mercedes-Benz. Lançant la mode des coupé-cabriolet, sa polyvalence acquise grâce au toit rigide saura séduire des clients peu habitués à rouler quotidiennement en cabriolet.
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