Pour remplacer la 190 SL, le constructeur allemand Mercedes-Benz doit faire preuve d’innovation et de modernité, ce qui aboutira à la présentation de la SL W113 en 1963, au style devenu emblématique.
HISTOIRE |
Une ligne indémodable
A l’aube des années 1960, le constructeur allemand Mercedes-Benz songe à remplacer son cabriolet 190 SL, qui rencontre un réel succès, notamment aux États-Unis. Sous la direction de Bruno Sacco, un jeune designer français nommé Paul Bracq planche sur le futur cabriolet de Stuttgart. Présenté en Mars 1963 au Salon de l’automobile de Genève, la 230 SL génération W113 est une petite révolution dans la gamme Mercedes-Benz. Avec son style moderne comprenant une calandre large, des phares verticaux et un profil affiné au maximum, elle fait sensation. Si on ajoute le hard-top, dont la forme particulière offre une importante surface vitrée et un dessin unique au cabriolet allemand, les observateurs sont conquis par cette ligne et elle gagne rapidement le surnom de Pagode. Sous le capot, le six cylindres 2.306 cm3 développe 150 ch., permettant à la 230 SL d’atteindre 200 km/h en vitesse de pointe. Associé à une boite de vitesse manuelle à quatre rapports, en option le client peut opter pour une boite automatique à quatre rapports, très appréciée sur le marché américain. La production débute en Juillet. Le succès est rapidement au rendez-vous, les clients appréciant particulièrement la qualité de fabrication et la possibilité de personnalisation conséquente. Quelques mois plus tard, la poignée de maintien sur la porte conducteur est remplacée par un accoudoir. Durant l’année 1964, les roues sont élargies (six pouces au lieu de cinq pouces) et le modèle d’autoradio sur les versions américaines est changé. En fin d’année, la roue de secours est positionnée horizontalement dans le coffre (position verticale précédemment), la capote est nouvelle et les vitres teintées sont ajoutées à la liste des options. L’année suivante, le plancher est nouveau et les liquides de frein et d’embrayage sont mis dans le même réservoir. Une lumière de coffre est installée, alors que sur la version américaine est ajouté les feux de détresse. En cours d’année, les rapports de pont et de boîte de vitesse sont raccourcis, les lève-vitres sont assortis à la sellerie et le réservoir voit sa contenance passer à 82 l. (65 l. auparavant).
En 1966, des supports pour des ceintures de sécurité trois points sont ajoutés et une boite de vitesse manuelle à cinq rapports est disponible en option en Europe. Pour l’année 1967, la 230 SL cède sa place à la 250 SL. Au programme, moteur six cylindres 2.496 cm3 dont la puissance reste identique par rapport à la 230 SL. Des disques de freins sont installés à l’arrière et la suspension arrière est modifiée. Les enjoliveurs sont désormais dotés d’un encadrement chromé. Nouveau modèle California, version 2+2 places avec hard-top et sans capote. Les modèles américains sont équipés de ceintures de sécurité trois points et de réflecteurs sur les ailes. Quelques mois plus tard, les ceintures de sécurité sont généralisées en série sur l’ensemble des marchés, alors que la moquette est nouvelle. L’intérieur est modifié afin de correspondre aux nouvelles normes américaines. Les commandes évoluent et la planche de bord intègre un rembourrage sur sa partie supérieure. Les rétroviseurs extérieurs sont désormais de formes rectangulaires. En fin d’année, l’éphémère 250 SL est remplacée par la nouvelle 280 SL. Le nouveau six cylindres 2.778 cm3 développe 170 ch. Les barres antiroulis sont affinées, le vase d’expansion est désormais en métal, les clignotants arrière deviennent rouges et les enjoliveurs de roues sont ajourés. A l’intérieur, nouvelle moquette et nouvelles garnitures de sièges. Enfin, la version américaine est équipée de butoirs de pare-chocs chromés. En Janvier 1968, la production de la 250 SL est cessée pour laisser le champ libre à la 280 SL. En fin d’année, la version américaine reçoit des phares avant sans antibrouillards. L’année suivante, les clignotants redeviennent orange à l’arrière et la boîte de vitesse manuelle à cinq rapports n’est désormais disponible plus qu’en commande spéciale. En cours d’année, version américaine avec moteur dépollué et feux de position latéraux. La lunette arrière devient chauffante. En toute fin d’année, la baguette du hard-top est disponible en aluminium en option. En 1970, les feux de détresse sont montés en série sur toutes les versions et le vase d’expansion est maintenant en plastique. Nouveaux phares Bosch avec feux de route halogènes en option, et apparition des jantes alliage Fuchs optionnelles. En Janvier 1971, la production de la 280 SL est arrêtée, pour laisser la place à la nouvelle SL génération R107.
La carrière de la SL W113 sera couronnée de succès, avec 48.912 exemplaires produits. Dessinée par un jeune designer plein de talent, elle deviendra une icône des années 1960 et connaitra un réel succès sur le marché américain.
A l’aube des années 1960, le constructeur allemand Mercedes-Benz songe à remplacer son cabriolet 190 SL, qui rencontre un réel succès, notamment aux États-Unis. Sous la direction de Bruno Sacco, un jeune designer français nommé Paul Bracq planche sur le futur cabriolet de Stuttgart. Présenté en Mars 1963 au Salon de l’automobile de Genève, la 230 SL génération W113 est une petite révolution dans la gamme Mercedes-Benz. Avec son style moderne comprenant une calandre large, des phares verticaux et un profil affiné au maximum, elle fait sensation. Si on ajoute le hard-top, dont la forme particulière offre une importante surface vitrée et un dessin unique au cabriolet allemand, les observateurs sont conquis par cette ligne et elle gagne rapidement le surnom de Pagode. Sous le capot, le six cylindres 2.306 cm3 développe 150 ch., permettant à la 230 SL d’atteindre 200 km/h en vitesse de pointe. Associé à une boite de vitesse manuelle à quatre rapports, en option le client peut opter pour une boite automatique à quatre rapports, très appréciée sur le marché américain. La production débute en Juillet. Le succès est rapidement au rendez-vous, les clients appréciant particulièrement la qualité de fabrication et la possibilité de personnalisation conséquente. Quelques mois plus tard, la poignée de maintien sur la porte conducteur est remplacée par un accoudoir. Durant l’année 1964, les roues sont élargies (six pouces au lieu de cinq pouces) et le modèle d’autoradio sur les versions américaines est changé. En fin d’année, la roue de secours est positionnée horizontalement dans le coffre (position verticale précédemment), la capote est nouvelle et les vitres teintées sont ajoutées à la liste des options. L’année suivante, le plancher est nouveau et les liquides de frein et d’embrayage sont mis dans le même réservoir. Une lumière de coffre est installée, alors que sur la version américaine est ajouté les feux de détresse. En cours d’année, les rapports de pont et de boîte de vitesse sont raccourcis, les lève-vitres sont assortis à la sellerie et le réservoir voit sa contenance passer à 82 l. (65 l. auparavant).
En 1966, des supports pour des ceintures de sécurité trois points sont ajoutés et une boite de vitesse manuelle à cinq rapports est disponible en option en Europe. Pour l’année 1967, la 230 SL cède sa place à la 250 SL. Au programme, moteur six cylindres 2.496 cm3 dont la puissance reste identique par rapport à la 230 SL. Des disques de freins sont installés à l’arrière et la suspension arrière est modifiée. Les enjoliveurs sont désormais dotés d’un encadrement chromé. Nouveau modèle California, version 2+2 places avec hard-top et sans capote. Les modèles américains sont équipés de ceintures de sécurité trois points et de réflecteurs sur les ailes. Quelques mois plus tard, les ceintures de sécurité sont généralisées en série sur l’ensemble des marchés, alors que la moquette est nouvelle. L’intérieur est modifié afin de correspondre aux nouvelles normes américaines. Les commandes évoluent et la planche de bord intègre un rembourrage sur sa partie supérieure. Les rétroviseurs extérieurs sont désormais de formes rectangulaires. En fin d’année, l’éphémère 250 SL est remplacée par la nouvelle 280 SL. Le nouveau six cylindres 2.778 cm3 développe 170 ch. Les barres antiroulis sont affinées, le vase d’expansion est désormais en métal, les clignotants arrière deviennent rouges et les enjoliveurs de roues sont ajourés. A l’intérieur, nouvelle moquette et nouvelles garnitures de sièges. Enfin, la version américaine est équipée de butoirs de pare-chocs chromés. En Janvier 1968, la production de la 250 SL est cessée pour laisser le champ libre à la 280 SL. En fin d’année, la version américaine reçoit des phares avant sans antibrouillards. L’année suivante, les clignotants redeviennent orange à l’arrière et la boîte de vitesse manuelle à cinq rapports n’est désormais disponible plus qu’en commande spéciale. En cours d’année, version américaine avec moteur dépollué et feux de position latéraux. La lunette arrière devient chauffante. En toute fin d’année, la baguette du hard-top est disponible en aluminium en option. En 1970, les feux de détresse sont montés en série sur toutes les versions et le vase d’expansion est maintenant en plastique. Nouveaux phares Bosch avec feux de route halogènes en option, et apparition des jantes alliage Fuchs optionnelles. En Janvier 1971, la production de la 280 SL est arrêtée, pour laisser la place à la nouvelle SL génération R107.
La carrière de la SL W113 sera couronnée de succès, avec 48.912 exemplaires produits. Dessinée par un jeune designer plein de talent, elle deviendra une icône des années 1960 et connaitra un réel succès sur le marché américain.