La W124 est une routière du constructeur Mercedes-Benz présentée en fin d’année 1984. Succédant à l’iconique W123, le constructeur allemand place en elle d’importantes ambitions pour s’imposer sur le segment des berlines prémium.
HISTOIRE |
Une berline très moderne
Après sept années de développement, c’est au mois de Novembre 1984 que Mercedes-Benz lève le voile sur sa nouvelle berline W124. Plus imposante, plus moderne et encore plus ambitieuse que sa devancière, cette nouvelle berline offre un niveau d’équipements et de confort encore jamais vu à l’époque. L’objectif étant de surpasser la W123 qu’elle remplace et qui avait connu un très grand succès à travers le monde. Conçue par ordinateur, cette nouvelle berline fut travaillée dans les moindres détails et impose ainsi de nouveaux standards en termes de sécurité. La commercialisation s’effectue pour l’année 1985. Disponible en six versions essences, la 200 (109 ch.), la 230 E (136 ch.), la 260 E (170 ch.), la 260 E catalysée (160 ch.), la 300 E (188 ch.), la 300 E catalysée (180 ch.) et trois versions diesels, la 200 D (72 ch.), la 250 D (90 ch.) et la 300 D (109 ch.), la gamme s’avère riche dès le lancement.
Présentation du break dès 1986 (nom de code S124) qui se distingue par son important volume de chargement. Le marché italien reçoit une version essence spécifique appelée 200 E (122 ch.) alors que le marché allemand a droit à une version essence 200 E catalysée (118 ch.). Possibilité d’opter pour une version quatre roues motrices baptisée 4-MATIC, alors qu’en cours d’année 1987 est présentée la déclinaison coupé (nom de code C124). Il est disponible en quatre versions essences, la 230 CE (136 ch.), la 230 CE catalysée (132 ch.), la 300 CE (188 ch.) et la 300 CE catalysée (180 ch.). Pour le millésime 1988, la 300 D Turbo (143 ch.) débarque sur le marché européen. En 1989, l’ABS est désormais monté en série alors qu’on peut opter pour l’airbag passager en option. Nouvelle version diesel 250 D Turbo (126 ch.)
La 500 E
Restylage en 1990, soit cinq ans après le lancement de la W124. Nouveaux pare-chocs, nouvelles protections latérales et nouveaux dessins de jantes sont au rendez-vous. La gamme est complétée par la 300 E-24, un six cylindres multisoupapes développant 220 ch. et disponible sur les carrosseries berline, break et coupé. Les moteurs diesels voient leurs puissances légèrement augmentés. La 200 D passe à 75 ch., la 250 D à 94 ch., la 300 D à 113 ch. et la 300 D Turbo à 147 ch. Nouvelle version limousine disponible en essence 260 E et diesel 250 D. Pour le millésime 1991, une version sportive de la W124 est présentée. Appelée 500 E, elle est développée en partenariat avec Porsche et son V8 5.0 l. offre 326 ch. Elle se reconnait à ses ailes avant élargies et ses jantes alliages spécifiques. En 1992, une quatrième carrosserie est lancée. Le cabriolet (nom de code A124) est doté d’une capote entièrement automatique et d’arceaux de sécurités intégrés aux appuie-têtes arrière. La gamme de moteurs essences adoptent une culasse multisoupapes entrainant une augmentation généralisée de la puissance. Ainsi, la 200 E passe à 136 ch., la 230 E est remplacée par la 220 E (150 ch.), la 260 E est remplacée par la 280 E (197 ch.) et la 300 E est remplacée par la 320 E (220 ch.). Sur les marchés allemandes et nord-américains, nouvelle version V8 (400 E, 279 ch.).
Second restylage en 1994, avec de nouveaux phares (clignotants blancs), un nouveau capot et une nouvelle malle arrière. Les pare-chocs sont plus enveloppants et une découpe est faite à l’arrière pour la sortie d’échappement. La W124 devient alors Classe E W124, entrainant une rebaptisation complète de la gamme. En essence huit versions sont disponibles, l’E200 (136 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E220 (150 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E280 (193 ch., berline et break), l’E320 (220 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E420 (279 ch., berline) et l’E500 (320 ch., berline). A noter l’arrivée de deux versions AMG, l’E36 AMG (265 ch., berline) et l’E60 AMG (381 ch., berline, break, coupé et cabriolet). En diesel, cinq versions composent la gamme, l’E200 D (75 ch., berline), l’E250 D (113 ch., berline et break), l’E250 TD (126 ch., berline et break), l’E300 D (136 ch., berline et break) et l’E300 TD (147 ch., berline et break). En 1995, l’E36 AMG voit sa puissance portée à 272 ch., mais dès la fin de l’année la berline est arrêtée suite à la présentation de la nouvelle Classe E, la W210. Le break et le coupé continueront sans changement jusqu’en 1996, alors que le cabriolet sera le dernier représentant de la gamme W124 jusqu’à la fin de l’année 1997.
Produite à 2.724.381 exemplaires en plus de 14 ans de carrière, la Classe E W124 sera un vrai succès pour Mercedes-Benz. Véritable symbole de luxe et de robustesse, elle sera un digne successeur de la W123 qui avait marqué en son temps la catégorie des berlines prémium.
Après sept années de développement, c’est au mois de Novembre 1984 que Mercedes-Benz lève le voile sur sa nouvelle berline W124. Plus imposante, plus moderne et encore plus ambitieuse que sa devancière, cette nouvelle berline offre un niveau d’équipements et de confort encore jamais vu à l’époque. L’objectif étant de surpasser la W123 qu’elle remplace et qui avait connu un très grand succès à travers le monde. Conçue par ordinateur, cette nouvelle berline fut travaillée dans les moindres détails et impose ainsi de nouveaux standards en termes de sécurité. La commercialisation s’effectue pour l’année 1985. Disponible en six versions essences, la 200 (109 ch.), la 230 E (136 ch.), la 260 E (170 ch.), la 260 E catalysée (160 ch.), la 300 E (188 ch.), la 300 E catalysée (180 ch.) et trois versions diesels, la 200 D (72 ch.), la 250 D (90 ch.) et la 300 D (109 ch.), la gamme s’avère riche dès le lancement.
Présentation du break dès 1986 (nom de code S124) qui se distingue par son important volume de chargement. Le marché italien reçoit une version essence spécifique appelée 200 E (122 ch.) alors que le marché allemand a droit à une version essence 200 E catalysée (118 ch.). Possibilité d’opter pour une version quatre roues motrices baptisée 4-MATIC, alors qu’en cours d’année 1987 est présentée la déclinaison coupé (nom de code C124). Il est disponible en quatre versions essences, la 230 CE (136 ch.), la 230 CE catalysée (132 ch.), la 300 CE (188 ch.) et la 300 CE catalysée (180 ch.). Pour le millésime 1988, la 300 D Turbo (143 ch.) débarque sur le marché européen. En 1989, l’ABS est désormais monté en série alors qu’on peut opter pour l’airbag passager en option. Nouvelle version diesel 250 D Turbo (126 ch.)
La 500 E
Restylage en 1990, soit cinq ans après le lancement de la W124. Nouveaux pare-chocs, nouvelles protections latérales et nouveaux dessins de jantes sont au rendez-vous. La gamme est complétée par la 300 E-24, un six cylindres multisoupapes développant 220 ch. et disponible sur les carrosseries berline, break et coupé. Les moteurs diesels voient leurs puissances légèrement augmentés. La 200 D passe à 75 ch., la 250 D à 94 ch., la 300 D à 113 ch. et la 300 D Turbo à 147 ch. Nouvelle version limousine disponible en essence 260 E et diesel 250 D. Pour le millésime 1991, une version sportive de la W124 est présentée. Appelée 500 E, elle est développée en partenariat avec Porsche et son V8 5.0 l. offre 326 ch. Elle se reconnait à ses ailes avant élargies et ses jantes alliages spécifiques. En 1992, une quatrième carrosserie est lancée. Le cabriolet (nom de code A124) est doté d’une capote entièrement automatique et d’arceaux de sécurités intégrés aux appuie-têtes arrière. La gamme de moteurs essences adoptent une culasse multisoupapes entrainant une augmentation généralisée de la puissance. Ainsi, la 200 E passe à 136 ch., la 230 E est remplacée par la 220 E (150 ch.), la 260 E est remplacée par la 280 E (197 ch.) et la 300 E est remplacée par la 320 E (220 ch.). Sur les marchés allemandes et nord-américains, nouvelle version V8 (400 E, 279 ch.).
Second restylage en 1994, avec de nouveaux phares (clignotants blancs), un nouveau capot et une nouvelle malle arrière. Les pare-chocs sont plus enveloppants et une découpe est faite à l’arrière pour la sortie d’échappement. La W124 devient alors Classe E W124, entrainant une rebaptisation complète de la gamme. En essence huit versions sont disponibles, l’E200 (136 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E220 (150 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E280 (193 ch., berline et break), l’E320 (220 ch., berline, break, coupé et cabriolet), l’E420 (279 ch., berline) et l’E500 (320 ch., berline). A noter l’arrivée de deux versions AMG, l’E36 AMG (265 ch., berline) et l’E60 AMG (381 ch., berline, break, coupé et cabriolet). En diesel, cinq versions composent la gamme, l’E200 D (75 ch., berline), l’E250 D (113 ch., berline et break), l’E250 TD (126 ch., berline et break), l’E300 D (136 ch., berline et break) et l’E300 TD (147 ch., berline et break). En 1995, l’E36 AMG voit sa puissance portée à 272 ch., mais dès la fin de l’année la berline est arrêtée suite à la présentation de la nouvelle Classe E, la W210. Le break et le coupé continueront sans changement jusqu’en 1996, alors que le cabriolet sera le dernier représentant de la gamme W124 jusqu’à la fin de l’année 1997.
Produite à 2.724.381 exemplaires en plus de 14 ans de carrière, la Classe E W124 sera un vrai succès pour Mercedes-Benz. Véritable symbole de luxe et de robustesse, elle sera un digne successeur de la W123 qui avait marqué en son temps la catégorie des berlines prémium.
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