Soucieux de continuer à développer le concept du moteur à piston rotatif, Mazda présente en 1978 la RX-7. Conçu exclusivement pour cette mécanique, le constructeur japonais a pour ambition principale avec ce modèle de s’imposer sur le marché américain.
HISTOIRE |
Rotatif à succès
Mazda souhaite persévérer dans la voie du moteur rotatif et présente en 1978 son nouveau coupé RX-7. Remplaçant dans la gamme la RX-3, ce nouveau coupé japonais est dessiné par Matasaburo Maeda et a pour ambition de s’imposer sur le marché américain. Sa ligne fine, ses phares escamotables et son poids contenu en font le parfait coupé sportif des années 1970. Toutefois, la vraie originalité de la RX-7 se trouve sous son capot avant, avec la présence d’un moteur à piston rotatif. Cette technologie chère à Mazda présente l’avantage d’offrir une bonne puissance avec une cylindrée limitée. Le son est particulièrement agréable à l’oreille, mais le défaut principal est une consommation excessive de carburant. Ce handicap fera que la RX-7 sera destinée principalement au marché nord-américain, où elle rencontrera un important succès. Au lancement, le moteur développe 105 ch., ce qui permet à la RX-7 de frôler les 200 km/h en vitesse de pointe. L’équipement s’avère très complet, et la qualité de finition ne souffre d’aucun reproche. Cela justifie en partie un prix de vente jugé élevé par rapport à la concurrence de l’époque. Quelques mois après son début de carrière, Mazda installera à bord d’une RX-7 le millionième moteur à piston rotatif produit, ce qui servira à la réputation de la marque et ainsi encouragera encore plus les ventes de la RX-7.
Lors du passage au millésime 1981, la RX-7 évolue légèrement. Le moteur est porté à 115 ch., et des freins à disques remplacent des tambours à l’arrière. La ligne est modernisée avec l’installation de pare-chocs plus enveloppants, des feux arrière agrandis, de nouvelles jantes alliages et un aileron arrière optionnel. La capacité du réservoir passe à 60 litres (55 litres auparavant) et l’habitacle est modifié lui aussi légèrement. L’équipement est enrichi avec notamment l’ajout des vitres et rétroviseurs électriques, des sièges chauffants, du verrouillage centralisé et de l’air conditionné. De nouveaux changements interviendront en 1984. La face avant est revue et l’habitacle à droit à un nouveau volant et une nouvelle planche de bord. Le marché américain a droit à une version à injection électronique développant 135 ch. alors qu’au Japon est présenté la version Turbo. Offrant 165 ch., elle est la première voiture à recevoir un turbocompresseur sur un moteur rotatif. La production de la première génération de la RX-7 cessera en 1985 pour laisser la place à la nouvelle RX-7 FC qui arrivera en 1986.
Avec 471.018 exemplaires produits, la RX-7 de première génération sera un succès majeur pour le petit constructeur japonais Mazda. Avec 90 % de la production exportée vers les États-Unis, la RX-7 deviendra un modèle populaire sur le marché nord-américain et démocratisera un peu le moteur rotatif.
Mazda souhaite persévérer dans la voie du moteur rotatif et présente en 1978 son nouveau coupé RX-7. Remplaçant dans la gamme la RX-3, ce nouveau coupé japonais est dessiné par Matasaburo Maeda et a pour ambition de s’imposer sur le marché américain. Sa ligne fine, ses phares escamotables et son poids contenu en font le parfait coupé sportif des années 1970. Toutefois, la vraie originalité de la RX-7 se trouve sous son capot avant, avec la présence d’un moteur à piston rotatif. Cette technologie chère à Mazda présente l’avantage d’offrir une bonne puissance avec une cylindrée limitée. Le son est particulièrement agréable à l’oreille, mais le défaut principal est une consommation excessive de carburant. Ce handicap fera que la RX-7 sera destinée principalement au marché nord-américain, où elle rencontrera un important succès. Au lancement, le moteur développe 105 ch., ce qui permet à la RX-7 de frôler les 200 km/h en vitesse de pointe. L’équipement s’avère très complet, et la qualité de finition ne souffre d’aucun reproche. Cela justifie en partie un prix de vente jugé élevé par rapport à la concurrence de l’époque. Quelques mois après son début de carrière, Mazda installera à bord d’une RX-7 le millionième moteur à piston rotatif produit, ce qui servira à la réputation de la marque et ainsi encouragera encore plus les ventes de la RX-7.
Lors du passage au millésime 1981, la RX-7 évolue légèrement. Le moteur est porté à 115 ch., et des freins à disques remplacent des tambours à l’arrière. La ligne est modernisée avec l’installation de pare-chocs plus enveloppants, des feux arrière agrandis, de nouvelles jantes alliages et un aileron arrière optionnel. La capacité du réservoir passe à 60 litres (55 litres auparavant) et l’habitacle est modifié lui aussi légèrement. L’équipement est enrichi avec notamment l’ajout des vitres et rétroviseurs électriques, des sièges chauffants, du verrouillage centralisé et de l’air conditionné. De nouveaux changements interviendront en 1984. La face avant est revue et l’habitacle à droit à un nouveau volant et une nouvelle planche de bord. Le marché américain a droit à une version à injection électronique développant 135 ch. alors qu’au Japon est présenté la version Turbo. Offrant 165 ch., elle est la première voiture à recevoir un turbocompresseur sur un moteur rotatif. La production de la première génération de la RX-7 cessera en 1985 pour laisser la place à la nouvelle RX-7 FC qui arrivera en 1986.
Avec 471.018 exemplaires produits, la RX-7 de première génération sera un succès majeur pour le petit constructeur japonais Mazda. Avec 90 % de la production exportée vers les États-Unis, la RX-7 deviendra un modèle populaire sur le marché nord-américain et démocratisera un peu le moteur rotatif.
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