Avec la MX-3, Mazda souhaite surfer sur le succès de son roadster MX-5 en proposant un coupé moderne, doté d’un étonnant moteur V6 à 24 soupapes.
HISTOIRE |
Le plus petit V6 du monde
Avec le succès de la première génération de MX-5, Mazda souhaite continuer à proposer des modèles originaux à succès et présente au Salon de Genève en Mars 1991 un petit coupé baptisé MX-3. Basée sur la compacte 323 dont il reprend le châssis, la MX-3 est dessiné par le designer japonais Takeshi Arakawa et reprend tous les codes du biodesign, alors très en vogue durant les années 1990. Compact sans être agressif, la MX-3 n’est pas révolutionnaire dans son style mais plutôt dans la mécanique qu’il embarque. En effet, sous le capot avant on découvre un V6 24 soupapes de seulement 1.845 cm3 de cylindrée, ce qui en fait l’un des plus petits de la production automobile mondiale. Développant 133 ch. (140 ch. au Japon), il permet au petit coupé japonais de réaliser le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes et d’atteindre 205 km/h en vitesse de pointe. Sur certains marchés, un quatre cylindres 1.6 l. de 90 ch. (88 ch. en Amérique du Nord) est également proposé en entrée de gamme. La commercialisation intervient en Septembre de cette même année, pour le millésime 1992. A noter qu’au Japon, il est vendu sous les noms Autozam AZ-3 avec un quatre cylindres 1.5 l. développant 120 ch. (115 ch. avec la boite de vitesse automatique optionnelle) et Eunos Presso avec le 1.8 l. V6 de 140 ch.
L’offre est étendue en 1994 avec le lancement sur le marché français de la version à quatre cylindres de 90 ch. Ce nouveau moteur permet d’abaisser le prix de la MX-3, qui était supérieur à la plupart de ses concurrentes. En Amérique du Nord, ce moteur reçoit une culasse à deux arbres à cames en tête, faisant passer la puissance de 88 ch. à 105 ch. Au même moment au Japon, l’Autozam AZ-3 reçoit le moteur 1.8 l. V6, alors que l’Eunos Presso se dote du quatre cylindres de 120 ch. En cours d’année, c’est au tour de la version européenne d’adopter la culasse à deux arbres à cames en tête sur le moteur quatre cylindres, portant la puissance à 120 ch. Le 1.8 l. V6 voit quant lui sa puissance ramenée à 129 ch. Enfin, cette année-là le tableau de bord est modernisé afin d’accueillir un airbag passager. En cours d’année 1996, l’Eunos Presso est rebadgée Mazda au Japon. Lors du passage au millésime 1997, la version V6 n’est plus importée en France. La MX-3 continuera sa carrière jusqu’en Mars 1998, moment où la production est arrêtée. Lors du dernier millésime, le marché français a tout de même droit à une série spéciale appelée Diabolic dont l’équipement est enrichi.
Contrairement à la MX-5, le petit coupé MX-3 ne rencontrera pas le succès escompté pour Mazda. Malgré une réelle modernité technique, le manque de performance et le prix élevé par rapport à une forte concurrence auront raison du succès du coupé japonais.
Avec le succès de la première génération de MX-5, Mazda souhaite continuer à proposer des modèles originaux à succès et présente au Salon de Genève en Mars 1991 un petit coupé baptisé MX-3. Basée sur la compacte 323 dont il reprend le châssis, la MX-3 est dessiné par le designer japonais Takeshi Arakawa et reprend tous les codes du biodesign, alors très en vogue durant les années 1990. Compact sans être agressif, la MX-3 n’est pas révolutionnaire dans son style mais plutôt dans la mécanique qu’il embarque. En effet, sous le capot avant on découvre un V6 24 soupapes de seulement 1.845 cm3 de cylindrée, ce qui en fait l’un des plus petits de la production automobile mondiale. Développant 133 ch. (140 ch. au Japon), il permet au petit coupé japonais de réaliser le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes et d’atteindre 205 km/h en vitesse de pointe. Sur certains marchés, un quatre cylindres 1.6 l. de 90 ch. (88 ch. en Amérique du Nord) est également proposé en entrée de gamme. La commercialisation intervient en Septembre de cette même année, pour le millésime 1992. A noter qu’au Japon, il est vendu sous les noms Autozam AZ-3 avec un quatre cylindres 1.5 l. développant 120 ch. (115 ch. avec la boite de vitesse automatique optionnelle) et Eunos Presso avec le 1.8 l. V6 de 140 ch.
L’offre est étendue en 1994 avec le lancement sur le marché français de la version à quatre cylindres de 90 ch. Ce nouveau moteur permet d’abaisser le prix de la MX-3, qui était supérieur à la plupart de ses concurrentes. En Amérique du Nord, ce moteur reçoit une culasse à deux arbres à cames en tête, faisant passer la puissance de 88 ch. à 105 ch. Au même moment au Japon, l’Autozam AZ-3 reçoit le moteur 1.8 l. V6, alors que l’Eunos Presso se dote du quatre cylindres de 120 ch. En cours d’année, c’est au tour de la version européenne d’adopter la culasse à deux arbres à cames en tête sur le moteur quatre cylindres, portant la puissance à 120 ch. Le 1.8 l. V6 voit quant lui sa puissance ramenée à 129 ch. Enfin, cette année-là le tableau de bord est modernisé afin d’accueillir un airbag passager. En cours d’année 1996, l’Eunos Presso est rebadgée Mazda au Japon. Lors du passage au millésime 1997, la version V6 n’est plus importée en France. La MX-3 continuera sa carrière jusqu’en Mars 1998, moment où la production est arrêtée. Lors du dernier millésime, le marché français a tout de même droit à une série spéciale appelée Diabolic dont l’équipement est enrichi.
Contrairement à la MX-5, le petit coupé MX-3 ne rencontrera pas le succès escompté pour Mazda. Malgré une réelle modernité technique, le manque de performance et le prix élevé par rapport à une forte concurrence auront raison du succès du coupé japonais.
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