Avec la 530, Matra souhaite conquérir un public jeune en proposant un coupé efficace au style moderne. Présenté en 1967, le petit coupé français réalisera malheureusement une carrière loin de ses objectifs initiaux.
HISTOIRE |
Moteur central
Le coupé 530 est un modèle de Matra développé par Philippe Guédon et présenté au Salon de l’automobile de Genève en Mars 1967. L’objectif est de proposé un coupé quatre place à moteur central arrière, avec un prix de vente inférieur à 10.000 F. pour plaire à une clientèle jeune. Dessinée par Jacques Nocher, la 530 se dote d’une carrosserie en résine époxy permettant de contenir le poids autour des 900 kg. Sous le capot on découvre une mécanique d’origine Ford, un 1.7 l. V4 développant 72 ch. Cette mécanique compacte s’avère pratique, d’autant plus qu’elle fait preuve d’une grande fiabilité. Cependant, elle manque cruellement de puissance pour venir inquiéter la concurrence. Grâce à l’empattement long, la présence des quatre places est respectée, mais le prix de vente au lancement de 16.990 F. sera loin des annonces initiales. La production démarre à Creil le mois suivant la présentation à Genève, et la commercialisation intervient au mois d’Août 1967. Pour le millésime 1968, une protection de calandre est installée à l’avant.
En cours d’année 1969, la production est transférée à l’usine Matra de Romorantin-Lanthenay. Au même moment le montage d’un carburateur double corps fait passer la puissance à 75 ch. et l’étagement de boite est revu. Le plancher reçoit de la moquette et le tableau de bord un habillage en faux bois. Elle est renommée 530 A. En 1970, Matra trouve un accord avec Chrysler France qui assure désormais la distribution du coupé français. Au Salon de l’automobile de Genève 1970, la 530 A laisse sa place à la 530 LX, disponible en version à toit fixe ou amovible. La calandre perd sa protection horizontale (remplacée par deux butoirs de pare-chocs en caoutchouc) mais son entourage chromé est épaissi. La lunette arrière en plexiglas est remplacé par une lunette en verre mais n’est plus démontable. A l’intérieur, nouveaux sièges réglables et volant en cuir sont au programme.
La 530 continuera ainsi sa discrète carrière sans aucun changement jusqu’au Salon de l’automobile de Paris en 1971. En effet, Matra présente pour le millésime 1972 une version économique de la 530, la SX. Elle se distingue notamment par ses quatre phares ronds fixes. Autres signes qui la différencient de la 530 LX, les pare-chocs et la calandre peints en noir, les élargisseurs d’ailes, la suppression de la banquette arrière et de la moquette, les sièges fixes, le tableau de bord en aluminium brossé et le toit fixe. Cette version proposée moins chère que la 530 LX est censé relancer les ventes du modèle. Malheureusement cela ne suffira pas et la production de la 530 cessera en cours d’année 1973, sans qu’elle n’atteigne les objectifs de production prévus.
Avec 9.609 exemplaires produits, la 530 restera un échec pour Matra. Malgré d’indéniables qualités routières et un style moderne, elle ne séduira jamais la clientèle jeune visée, en grande partie à cause de son prix de vente élevé et le manque de puissance de sa mécanique.
Le coupé 530 est un modèle de Matra développé par Philippe Guédon et présenté au Salon de l’automobile de Genève en Mars 1967. L’objectif est de proposé un coupé quatre place à moteur central arrière, avec un prix de vente inférieur à 10.000 F. pour plaire à une clientèle jeune. Dessinée par Jacques Nocher, la 530 se dote d’une carrosserie en résine époxy permettant de contenir le poids autour des 900 kg. Sous le capot on découvre une mécanique d’origine Ford, un 1.7 l. V4 développant 72 ch. Cette mécanique compacte s’avère pratique, d’autant plus qu’elle fait preuve d’une grande fiabilité. Cependant, elle manque cruellement de puissance pour venir inquiéter la concurrence. Grâce à l’empattement long, la présence des quatre places est respectée, mais le prix de vente au lancement de 16.990 F. sera loin des annonces initiales. La production démarre à Creil le mois suivant la présentation à Genève, et la commercialisation intervient au mois d’Août 1967. Pour le millésime 1968, une protection de calandre est installée à l’avant.
En cours d’année 1969, la production est transférée à l’usine Matra de Romorantin-Lanthenay. Au même moment le montage d’un carburateur double corps fait passer la puissance à 75 ch. et l’étagement de boite est revu. Le plancher reçoit de la moquette et le tableau de bord un habillage en faux bois. Elle est renommée 530 A. En 1970, Matra trouve un accord avec Chrysler France qui assure désormais la distribution du coupé français. Au Salon de l’automobile de Genève 1970, la 530 A laisse sa place à la 530 LX, disponible en version à toit fixe ou amovible. La calandre perd sa protection horizontale (remplacée par deux butoirs de pare-chocs en caoutchouc) mais son entourage chromé est épaissi. La lunette arrière en plexiglas est remplacé par une lunette en verre mais n’est plus démontable. A l’intérieur, nouveaux sièges réglables et volant en cuir sont au programme.
La 530 continuera ainsi sa discrète carrière sans aucun changement jusqu’au Salon de l’automobile de Paris en 1971. En effet, Matra présente pour le millésime 1972 une version économique de la 530, la SX. Elle se distingue notamment par ses quatre phares ronds fixes. Autres signes qui la différencient de la 530 LX, les pare-chocs et la calandre peints en noir, les élargisseurs d’ailes, la suppression de la banquette arrière et de la moquette, les sièges fixes, le tableau de bord en aluminium brossé et le toit fixe. Cette version proposée moins chère que la 530 LX est censé relancer les ventes du modèle. Malheureusement cela ne suffira pas et la production de la 530 cessera en cours d’année 1973, sans qu’elle n’atteigne les objectifs de production prévus.
Avec 9.609 exemplaires produits, la 530 restera un échec pour Matra. Malgré d’indéniables qualités routières et un style moderne, elle ne séduira jamais la clientèle jeune visée, en grande partie à cause de son prix de vente élevé et le manque de puissance de sa mécanique.
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