Avec la seconde génération de SC, Lexus souhaite proposer à ses clients les plus aisés un cabriolet aussi confortable que bien fini. Malgré d’indéniables qualités, sa carrière restera malgré tout très discrète hors des États-Unis.
HISTOIRE |
Luxe de qualité
Présentée successivement lors du Salon de l’automobile de New-York puis celui de Paris en 2000, la nouvelle génération de SC prend la forme d’un cabriolet à toit rigide escamotable. Appelée Toyota Soarer au Japon et Lexus SC430 à l’export, elle fut dessinée sous la direction de Sotiris Kovos dans le centre de style du constructeur japonais situé dans le sud de la France. Avec son Cx de seulement 0,29, elle se montre particulièrement silencieuse peu importe la configuration, toit ouvert ou fermé. Le châssis se montre très travaillé, proposant un comportement routier sain et un confort de haut niveau. A noter que le réglage des suspensions diffère sur la version américaine, plus souple. Sous le capot, le moteur est repris de la routière GS430. Il s’agit d’un V8 de 4,3 l. de cylindrée dont la puissance de 286 ch. permet à la SC430 de proposer des performances intéressantes. Avec 6,3 secondes pour atteindre 100 km/h, le cabriolet de Lexus se montre performant malgré un poids de 1.740 kg. Cependant, le client n’a pas d’autre choix que d’opter pour la boite de vitesse automatique à cinq rapports, qui se montre douce à l’utilisation mais trop peu réactive, affectant l’agrément de conduite.
La mise en production interviendra en début d’année 2001. Le prix de ventre est élevé, mais la qualité de fabrication se montre remarquable et l’équipement est très complet. On trouve notamment des équipements moderne tel que le GPS à DVD et écran tactile, les phares au xénon et un système Hi-fi Mark Levinson de 440 W. Le manque d’image de Lexus fera que la SC430 ne rencontrera pas le succès escompté, avec des ventes confidentielles en Europe et au Japon. Le marché américain lui réussira mieux, ce dernier étant friand des grands cabriolets haut de gamme. De 2004 à 2009, une série limitée Pebble Beach Edition sera proposée sur le marché américain. Elle sera produite à quelques centaines d’exemplaires par an et se dotera de coloris spécifiques. La seule évolution notable interviendra en 2006, où elle recevra quelques améliorations. Les pare-chocs avant et arrière sont légèrement modifiés, les feux arrière et les jantes sont nouveaux et l’équipement s’enrichit du Bluetooth. La boîte de vitesse automatique passe à six rapports. A ce moment-là, elle ne sera plus vendue au Japon sous la marque Toyota mais sous la marque Lexus, comme sur les autres marchés. Sa carrière continuera discrètement sans aucun changement notable jusqu’en 2010, année de l’arrêt de sa production.
Avec 71.784 exemplaires produits, la SC430 aura rencontré un succès d’estime, notamment aux États-Unis. Très qualitative mais également très chère, elle restera un modèle de niche et ne connaîtra pas de descendance directe dans la gamme du constructeur japonais.
Présentée successivement lors du Salon de l’automobile de New-York puis celui de Paris en 2000, la nouvelle génération de SC prend la forme d’un cabriolet à toit rigide escamotable. Appelée Toyota Soarer au Japon et Lexus SC430 à l’export, elle fut dessinée sous la direction de Sotiris Kovos dans le centre de style du constructeur japonais situé dans le sud de la France. Avec son Cx de seulement 0,29, elle se montre particulièrement silencieuse peu importe la configuration, toit ouvert ou fermé. Le châssis se montre très travaillé, proposant un comportement routier sain et un confort de haut niveau. A noter que le réglage des suspensions diffère sur la version américaine, plus souple. Sous le capot, le moteur est repris de la routière GS430. Il s’agit d’un V8 de 4,3 l. de cylindrée dont la puissance de 286 ch. permet à la SC430 de proposer des performances intéressantes. Avec 6,3 secondes pour atteindre 100 km/h, le cabriolet de Lexus se montre performant malgré un poids de 1.740 kg. Cependant, le client n’a pas d’autre choix que d’opter pour la boite de vitesse automatique à cinq rapports, qui se montre douce à l’utilisation mais trop peu réactive, affectant l’agrément de conduite.
La mise en production interviendra en début d’année 2001. Le prix de ventre est élevé, mais la qualité de fabrication se montre remarquable et l’équipement est très complet. On trouve notamment des équipements moderne tel que le GPS à DVD et écran tactile, les phares au xénon et un système Hi-fi Mark Levinson de 440 W. Le manque d’image de Lexus fera que la SC430 ne rencontrera pas le succès escompté, avec des ventes confidentielles en Europe et au Japon. Le marché américain lui réussira mieux, ce dernier étant friand des grands cabriolets haut de gamme. De 2004 à 2009, une série limitée Pebble Beach Edition sera proposée sur le marché américain. Elle sera produite à quelques centaines d’exemplaires par an et se dotera de coloris spécifiques. La seule évolution notable interviendra en 2006, où elle recevra quelques améliorations. Les pare-chocs avant et arrière sont légèrement modifiés, les feux arrière et les jantes sont nouveaux et l’équipement s’enrichit du Bluetooth. La boîte de vitesse automatique passe à six rapports. A ce moment-là, elle ne sera plus vendue au Japon sous la marque Toyota mais sous la marque Lexus, comme sur les autres marchés. Sa carrière continuera discrètement sans aucun changement notable jusqu’en 2010, année de l’arrêt de sa production.
Avec 71.784 exemplaires produits, la SC430 aura rencontré un succès d’estime, notamment aux États-Unis. Très qualitative mais également très chère, elle restera un modèle de niche et ne connaîtra pas de descendance directe dans la gamme du constructeur japonais.
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