L’idée de réaliser un coupé exclusif sur la base de la redoutable Lancia Delta HF integrale Evolution 1 ne vient pas du constructeur italien, mais de son importateur néerlandais. Associé à Zagato, ils donneront naissance à la Hyena.
HISTOIRE |
Reniée par Lancia
L’origine de la Hyena nous amène au Pays-Bas, où l’importateur de la marque Lancia, Paul Koot, souhaite réaliser un coupé dans la plus pure tradition italienne sur la base de la Lancia Delta. Pour cela, il contacte le carrossier italien Zagato, qui vient de réaliser les coupés et cabriolet Alfa Romeo RZ et SZ, et souhaite utiliser la base de la Delta HF Integrale Evolution 1. Auréoler du succès des Alfa Romeo RZ et SZ, Zagato et Paul Koot sont optimiste pour ce projet et le développement avance bien. L’objectif de 500 exemplaires (qui correspond au seuil de rentabilité) est fixé. Cependant, lorsque Fiat entend parler de ce projet, ils refusent de soutenir Zagato et Paul Koot, et bride Lancia pour la fourniture des châssis. En effet, le groupe italien a peur de faire de l’ombre à Alfa Romeo qui propose déjà un modèle développé par Zagato. Malgré cette déconvenue, les deux parties souhaitent poursuivre même sans le soutien de Lancia. Ainsi, des Delta HF Integrale Evolution 1 sont achetées en Italie, puis sont intégralement démontées aux Pays-Bas, avant que les châssis nus soient renvoyés en Italie chez Zagato. Ce dernier raccourci le châssis, fixe la carrosserie spécifique en aluminium et installe la mécanique, et enfin l’ensemble est renvoyé aux Pays-Bas afin d’installer l’intérieur également spécifique. Cette production totalement artisanale ne sera pas sans conséquence, puisque le projet n’est plus du tout rentable et le prix de vente est fortement impacté par rapport aux prévisions. Mais cela ne décourage pas ses développeurs, qui achèveront le premier prototype en 1992.
C’est au Salon de l’automobile de Bruxelles 1992 que la Lancia Hyena est présentée pour la première fois au public sur le stand de Zagato. Malgré l’absence de soutien du constructeur italien, ce dernier à accepté que la Hyena porte les logos de la marque. Elle prend la forme d’un petit coupé sportif, dont seule la calandre est reprise de la Delta. L’ensemble de la carrosserie spécifique est en aluminium. La signature du carrossier italien est bien présente, avec le double bossage sur le toit. Dans l’esprit, elle est proche d’une voiture de course puisqu’il n’y a pas de coffre et tout est optimisé pour la perte de poids. A l’intérieur, on découvre de nombreux habillages en fibre de carbone et des sièges baquets Recaro en cuir. Seul le volant Momo et les commandes de climatisation sont reprises de la Delta. L’utilisation de matériaux comme l’aluminium et la fibre de carbone permettent de réduire le poids de 200 kg. par rapport à la Delta dont elle dérive. Sous le capot, le quatre cylindres en ligne turbocompressé développe 250 ch. (215 ch. pour la Delta de série), ce qui permet à la Hyena d’atteindre 230 km/h en vitesse de pointe et d’abattre le 0 à 100 km/h en 5,4 s. En option le client pouvait opter pour une préparation moteur portant la puissance à 280 ch. Le prix de vente est estimé à 75.000 dollars, et dès sa présentation 12 commandes fermes sont enregistrées. Cependant, on restera loin de l’objectif de 75 exemplaires, puisque seulement 24 Hyena seront finalement vendues jusqu’en 1993, ce qui porte la production totale à 25 exemplaires en comptant l’exemplaire de pré-série. Sur ces 25 exemplaires, on en compte trois qui reçoivent la préparation à 280 ch.
Malgré de belles promesses et un développement abouti, la Hyena subira de plein fouet l’absence du soutien de Lancia. Avec un prix de vente exorbitant, une production très artisanale et la volonté de reprendre très peu d’éléments de la Delta dont elle dérive, ses créateurs Paul Koot et Zagato perdront énormément d’argent sur ce projet, qui arrivera tout de même à son terme.
L’origine de la Hyena nous amène au Pays-Bas, où l’importateur de la marque Lancia, Paul Koot, souhaite réaliser un coupé dans la plus pure tradition italienne sur la base de la Lancia Delta. Pour cela, il contacte le carrossier italien Zagato, qui vient de réaliser les coupés et cabriolet Alfa Romeo RZ et SZ, et souhaite utiliser la base de la Delta HF Integrale Evolution 1. Auréoler du succès des Alfa Romeo RZ et SZ, Zagato et Paul Koot sont optimiste pour ce projet et le développement avance bien. L’objectif de 500 exemplaires (qui correspond au seuil de rentabilité) est fixé. Cependant, lorsque Fiat entend parler de ce projet, ils refusent de soutenir Zagato et Paul Koot, et bride Lancia pour la fourniture des châssis. En effet, le groupe italien a peur de faire de l’ombre à Alfa Romeo qui propose déjà un modèle développé par Zagato. Malgré cette déconvenue, les deux parties souhaitent poursuivre même sans le soutien de Lancia. Ainsi, des Delta HF Integrale Evolution 1 sont achetées en Italie, puis sont intégralement démontées aux Pays-Bas, avant que les châssis nus soient renvoyés en Italie chez Zagato. Ce dernier raccourci le châssis, fixe la carrosserie spécifique en aluminium et installe la mécanique, et enfin l’ensemble est renvoyé aux Pays-Bas afin d’installer l’intérieur également spécifique. Cette production totalement artisanale ne sera pas sans conséquence, puisque le projet n’est plus du tout rentable et le prix de vente est fortement impacté par rapport aux prévisions. Mais cela ne décourage pas ses développeurs, qui achèveront le premier prototype en 1992.
C’est au Salon de l’automobile de Bruxelles 1992 que la Lancia Hyena est présentée pour la première fois au public sur le stand de Zagato. Malgré l’absence de soutien du constructeur italien, ce dernier à accepté que la Hyena porte les logos de la marque. Elle prend la forme d’un petit coupé sportif, dont seule la calandre est reprise de la Delta. L’ensemble de la carrosserie spécifique est en aluminium. La signature du carrossier italien est bien présente, avec le double bossage sur le toit. Dans l’esprit, elle est proche d’une voiture de course puisqu’il n’y a pas de coffre et tout est optimisé pour la perte de poids. A l’intérieur, on découvre de nombreux habillages en fibre de carbone et des sièges baquets Recaro en cuir. Seul le volant Momo et les commandes de climatisation sont reprises de la Delta. L’utilisation de matériaux comme l’aluminium et la fibre de carbone permettent de réduire le poids de 200 kg. par rapport à la Delta dont elle dérive. Sous le capot, le quatre cylindres en ligne turbocompressé développe 250 ch. (215 ch. pour la Delta de série), ce qui permet à la Hyena d’atteindre 230 km/h en vitesse de pointe et d’abattre le 0 à 100 km/h en 5,4 s. En option le client pouvait opter pour une préparation moteur portant la puissance à 280 ch. Le prix de vente est estimé à 75.000 dollars, et dès sa présentation 12 commandes fermes sont enregistrées. Cependant, on restera loin de l’objectif de 75 exemplaires, puisque seulement 24 Hyena seront finalement vendues jusqu’en 1993, ce qui porte la production totale à 25 exemplaires en comptant l’exemplaire de pré-série. Sur ces 25 exemplaires, on en compte trois qui reçoivent la préparation à 280 ch.
Malgré de belles promesses et un développement abouti, la Hyena subira de plein fouet l’absence du soutien de Lancia. Avec un prix de vente exorbitant, une production très artisanale et la volonté de reprendre très peu d’éléments de la Delta dont elle dérive, ses créateurs Paul Koot et Zagato perdront énormément d’argent sur ce projet, qui arrivera tout de même à son terme.
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