A la fin des années 1980, Lancia réfléchit à remplacer sa vieillissante Prisma, qui est une version 4 portes de sa compacte à succès, la Delta. Cela aboutit au lancement de la Dedra en 1989.
HISTOIRE |
Une berline classique mais élégante
Le design de la nouvelle familiale de Lancia fut confié à l’institut IDEA. Sa robe classique ne révolutionne pas le genre, mais est tout de même plus élégante que la Prisma, tout en offrant un très bon Cx pour une voiture de cette catégorie (0,29). Comme Lancia fait partie du groupe Fiat, elle reprend la base technique des Alfa Romeo 155 et Fiat Tempra, qui est elle-même dérivée de la Fiat Tipo. Dès son lancement, la Dedra est disponible en quatre motorisations, trois essence (1.6 l. 88 ch., 1.8 l. 110 ch. et 2.0 120 ch.) et un diesel (1.9 l. 90 ch.). A l’intérieur, la planche de bord offre un dessin élégant, et toutes les versions reçoivent des placages en bois, ce qui rehausse le standing de cette berline et la distingue un peu plus de ses cousines Alfa Romeo et Fiat. Dès 1990, les premières modifications sont apportées. Ainsi, l’ouverture de la trappe à carburant se fait désormais à partir de la boite à gant, le lave glace avant est doté de deux buses (au lieu d’une seule) et en option on peut opter pour un tableau de bord digital (uniquement sur la 2.0 l.) et un aileron arrière. Enfin, sur la 2.0 l., la climatisation est installée en série.
Pour le millésime 1991, deux versions plus performantes sont présentées. La 2000 Turbo reprend le moteur 2.0 l., avec une puissance poussée à 165 ch. Cette version reçoit un antipatinage, l’ABS et se distingue extérieurement par son aileron arrière. La seconde version est la 2000 Turbo Intégrale, qui se dote d’une transmission intégrale et dont la puissance du moteur est porté à 177 ch. pour compenser le surpoids dû à la transmission intégrale. La même année, les versions 2.0 l. et 2000 Turbo peuvent recevoir en option une suspension pilotée et l’intérieur cuir. Une version Symbol à l’équipement enrichit (jantes alliage, sellerie en Alcantara, …) est lancée en 1992. En 1993, la gamme est remaniée. Le châssis est optimisé et toutes les motorisations accueillent un catalyseur. Cela a pour conséquence une perte générale de puissance. Ainsi, le 1.6 l. passe à 75 ch., le 1.8 l. à 105 ch., le 2.0 l. à 113 ch., le 2.0 l. Turbo à 162 ch. et le 2.0 l. Turbo Intégrale à 165 ch. A l’extérieur, le logo ‘’Dedra’’ migre de la malle arrière aux baguettes latérale, et la dénomination du moteur est indiqué sur la calandre. De plus, de nouvelles couleurs sont disponibles et la finition est légèrement améliorée. Enfin, la gamme est disponible en plusieurs niveaux de finition (Base, LE, LS et HF) et le volant passe à trois branches (et non plus quatre).
Série 2 et break
En 1995, la Dedra reçoit son premier restylage. A l’extérieur, la calandre est maintenant chromée, les phares avant et arrière sont redessinés, les monogrammes indiquant le moteur quittent la calandre pour intégrer les baguettes latérale, et de nouvelles couleurs sont disponibles. A l’intérieur, la planche de bord perd ses inserts en bois pour des imitations en plastique, les sièges sont redessinés, le volant accueille un airbag, le tableau de bord voit son graphisme amélioré, les contre porte voient leur dessin modernisé et l’Alcantara est désormais de meilleure qualité. La même année, on voit l’apparition du break, baptisé SW. Développé par Heuliez, il reprend les motorisations et les finitions de la berline. Cependant, ce break fut réalisé à l’économie, puisqu’il reprend l’empattement et les feux arrière de la berline, ce qui a pour effet qu’il n’est pas beaucoup plus habitable que la berline. Avec le restylage les moteurs sont remaniés. Ainsi, le 1.6 l. accueille une nouvelle injection, ce qui a pour conséquence une augmentation de puissance (90 ch.), le 1.8 l. reste à 105 ch., le 2.0 l. accueille une culasse à 16 soupapes et sa puissance passe à 139 ch. Ce dernier peut être doté d’une transmission intégrale suite à la disparition des 2000 Turbo et 2000 Turbo Intégrale. Le diesel est toujours présent (92 ch.). La gamme aussi est remanié, avec maintenant trois niveaux de finition (LE, LS et LX).
Pour 1996, l’offre moteur évolue. Le 1.6 l. est conservé, cependant les 1.8 l. et 2.0 l. sont remplacés par un 1.8 l. 16 soupapes offrant deux niveaux de puissance (113 ch. et 132 ch.). La transmission intégrale est abandonnée. Toujours en 1996, de nouveaux essuie-glaces sont installés, tout comme un nouveau volant à quatre branches, alors que toutes les Dedra reçoivent un antidémarrage codé. Enfin, de nouveaux coloris sont disponibles. Toute la gamme reste disponible en berline et en break SW. En 1997, après huit ans de carrière, la gamme se simplifie et les prix baissent. Seule deux niveaux de finitions sont conservés (LE et LS) et le 1.8 l. 113 ch. est arrêté. Dernier détail, les moquettes intérieures sont changées pour des modèles plus lisses.
Pour la dernière année, en 1998, la Dedra reçoit un nouveau restylage. Au niveau mécanique, les voies avant sont élargies et le 1.6 l. reçoit une culasse à 16 soupapes et développe 103 ch. A l’extérieur, les phares avant et arrière sont redessinés, alors qu’un troisième feu stop est installé. Les baguettes latérales et les pare-chocs sont peints couleur carrosserie, la carrosserie reçoit de nouveaux coloris, et les enjoliveurs et jantes reçoivent de nouveaux dessins. Enfin, les poignées de portes sont nouvelles. A l’intérieur, la planche de bord est nouvelle (il s’agit en fait de celle de la Delta), les commodos sont redessinés ainsi que les sièges. De nouvelles teintes d’Alcantara sont proposées. La gamme à deux finitions reste inchangée, mais perd les dénominations LE et LS. Toute la gamme reste disponible en berline et en break SW. Lors de la présentation de la Lybra en 1999, la fabrication de la Dedra est arrêtée en fin d’année mais reste disponible en stock jusqu’en 2000.
En 10 ans de carrière, la Dedra se sera vendue à 462.638 exemplaires. Ce succès fut rendus possible par la volonté de Lancia de proposer une familiale tournée vers le haut de gamme, avec des motorisations modernes et une présentation flatteuse.
Le design de la nouvelle familiale de Lancia fut confié à l’institut IDEA. Sa robe classique ne révolutionne pas le genre, mais est tout de même plus élégante que la Prisma, tout en offrant un très bon Cx pour une voiture de cette catégorie (0,29). Comme Lancia fait partie du groupe Fiat, elle reprend la base technique des Alfa Romeo 155 et Fiat Tempra, qui est elle-même dérivée de la Fiat Tipo. Dès son lancement, la Dedra est disponible en quatre motorisations, trois essence (1.6 l. 88 ch., 1.8 l. 110 ch. et 2.0 120 ch.) et un diesel (1.9 l. 90 ch.). A l’intérieur, la planche de bord offre un dessin élégant, et toutes les versions reçoivent des placages en bois, ce qui rehausse le standing de cette berline et la distingue un peu plus de ses cousines Alfa Romeo et Fiat. Dès 1990, les premières modifications sont apportées. Ainsi, l’ouverture de la trappe à carburant se fait désormais à partir de la boite à gant, le lave glace avant est doté de deux buses (au lieu d’une seule) et en option on peut opter pour un tableau de bord digital (uniquement sur la 2.0 l.) et un aileron arrière. Enfin, sur la 2.0 l., la climatisation est installée en série.
Pour le millésime 1991, deux versions plus performantes sont présentées. La 2000 Turbo reprend le moteur 2.0 l., avec une puissance poussée à 165 ch. Cette version reçoit un antipatinage, l’ABS et se distingue extérieurement par son aileron arrière. La seconde version est la 2000 Turbo Intégrale, qui se dote d’une transmission intégrale et dont la puissance du moteur est porté à 177 ch. pour compenser le surpoids dû à la transmission intégrale. La même année, les versions 2.0 l. et 2000 Turbo peuvent recevoir en option une suspension pilotée et l’intérieur cuir. Une version Symbol à l’équipement enrichit (jantes alliage, sellerie en Alcantara, …) est lancée en 1992. En 1993, la gamme est remaniée. Le châssis est optimisé et toutes les motorisations accueillent un catalyseur. Cela a pour conséquence une perte générale de puissance. Ainsi, le 1.6 l. passe à 75 ch., le 1.8 l. à 105 ch., le 2.0 l. à 113 ch., le 2.0 l. Turbo à 162 ch. et le 2.0 l. Turbo Intégrale à 165 ch. A l’extérieur, le logo ‘’Dedra’’ migre de la malle arrière aux baguettes latérale, et la dénomination du moteur est indiqué sur la calandre. De plus, de nouvelles couleurs sont disponibles et la finition est légèrement améliorée. Enfin, la gamme est disponible en plusieurs niveaux de finition (Base, LE, LS et HF) et le volant passe à trois branches (et non plus quatre).
Série 2 et break
En 1995, la Dedra reçoit son premier restylage. A l’extérieur, la calandre est maintenant chromée, les phares avant et arrière sont redessinés, les monogrammes indiquant le moteur quittent la calandre pour intégrer les baguettes latérale, et de nouvelles couleurs sont disponibles. A l’intérieur, la planche de bord perd ses inserts en bois pour des imitations en plastique, les sièges sont redessinés, le volant accueille un airbag, le tableau de bord voit son graphisme amélioré, les contre porte voient leur dessin modernisé et l’Alcantara est désormais de meilleure qualité. La même année, on voit l’apparition du break, baptisé SW. Développé par Heuliez, il reprend les motorisations et les finitions de la berline. Cependant, ce break fut réalisé à l’économie, puisqu’il reprend l’empattement et les feux arrière de la berline, ce qui a pour effet qu’il n’est pas beaucoup plus habitable que la berline. Avec le restylage les moteurs sont remaniés. Ainsi, le 1.6 l. accueille une nouvelle injection, ce qui a pour conséquence une augmentation de puissance (90 ch.), le 1.8 l. reste à 105 ch., le 2.0 l. accueille une culasse à 16 soupapes et sa puissance passe à 139 ch. Ce dernier peut être doté d’une transmission intégrale suite à la disparition des 2000 Turbo et 2000 Turbo Intégrale. Le diesel est toujours présent (92 ch.). La gamme aussi est remanié, avec maintenant trois niveaux de finition (LE, LS et LX).
Pour 1996, l’offre moteur évolue. Le 1.6 l. est conservé, cependant les 1.8 l. et 2.0 l. sont remplacés par un 1.8 l. 16 soupapes offrant deux niveaux de puissance (113 ch. et 132 ch.). La transmission intégrale est abandonnée. Toujours en 1996, de nouveaux essuie-glaces sont installés, tout comme un nouveau volant à quatre branches, alors que toutes les Dedra reçoivent un antidémarrage codé. Enfin, de nouveaux coloris sont disponibles. Toute la gamme reste disponible en berline et en break SW. En 1997, après huit ans de carrière, la gamme se simplifie et les prix baissent. Seule deux niveaux de finitions sont conservés (LE et LS) et le 1.8 l. 113 ch. est arrêté. Dernier détail, les moquettes intérieures sont changées pour des modèles plus lisses.
Pour la dernière année, en 1998, la Dedra reçoit un nouveau restylage. Au niveau mécanique, les voies avant sont élargies et le 1.6 l. reçoit une culasse à 16 soupapes et développe 103 ch. A l’extérieur, les phares avant et arrière sont redessinés, alors qu’un troisième feu stop est installé. Les baguettes latérales et les pare-chocs sont peints couleur carrosserie, la carrosserie reçoit de nouveaux coloris, et les enjoliveurs et jantes reçoivent de nouveaux dessins. Enfin, les poignées de portes sont nouvelles. A l’intérieur, la planche de bord est nouvelle (il s’agit en fait de celle de la Delta), les commodos sont redessinés ainsi que les sièges. De nouvelles teintes d’Alcantara sont proposées. La gamme à deux finitions reste inchangée, mais perd les dénominations LE et LS. Toute la gamme reste disponible en berline et en break SW. Lors de la présentation de la Lybra en 1999, la fabrication de la Dedra est arrêtée en fin d’année mais reste disponible en stock jusqu’en 2000.
En 10 ans de carrière, la Dedra se sera vendue à 462.638 exemplaires. Ce succès fut rendus possible par la volonté de Lancia de proposer une familiale tournée vers le haut de gamme, avec des motorisations modernes et une présentation flatteuse.
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