A la fin des années 1960, le marché des sportives plus abordables que les supercars est en plein essor, et Lamborghini développe un modèle à moteur V8 se plaçant en dessous des Miura et Espada. Cela abouti en 1970 à la présentation de l’Urraco.
HISTOIRE |
Petit taureau
Pour conquérir le marché des sportives plus abordables qu’occupe les Ferrari Dino et autre Porsche 911, Lamborghini lance à la fin des années 1960 le développement d’un modèle se plaçant en dessous de la Miura et de l’Espada, toutes les deux équipées d’un V12. Cette nouvelle Lamborghini sera dessinée par Marcelo Gandini et recevra quatre places et un V8 en position centrale arrière. L’Urraco sera alors présentée en 1970, mais diverses évolutions mécaniques et esthétiques retarderont sa mise en production. Finalement, l’Urraco sera lancée pour le millésime 1973, avec un V8 d’une cylindrée de 2.463 cm3 et offrant 220 ch. Appelée P250, cette première version est exclusivement destinée au marché européen. Ayant pour but d’améliorer la trésorerie de la marque, l’Urraco ne sera produite qu’à 250 exemplaires la première année, soit le quart de l’objectif annuel initial. Malgré la crise pétrolière, Lamborghini croit en son nouveau modèle et développe en 1974 une version spécifique pour le marché américain, appelé P111. La puissance du V8 est alors réduite à 180 pour respecter les normes antipollution locales.
Mais cela n’améliore pas la situation et dès l’année suivante, les Urraco P200 (1.994 cm3, 182 ch.) et Urraco P300 (2.996 cm3, 265 ch.) sont lancées. La première est proposée exclusivement sur le marché italien (fiscalité favorable pour les cylindrées inférieures à 2.000 cm3) et la seconde vient épauler la P250 en Europe. Avec de bonnes performances et des tarifs bien placés, les ventes se maintiennent correctement malgré la crise qui touche le marché des voitures de sport. En 1977, l’Urraco P111 américaine est retirée du marché après seulement 21 exemplaires produits. Pour le millésime 1979, c’est au tour de l’Urraco P200 d’être arrêtée, mais la carrière de l’italienne est déjà en bout de course, et Lamborghini décide d’arrêter la production de l’Urraco en cours d’année 1979, après seulement 793 exemplaires produits au total.
Malgré de belles promesses et un développement ambitieux, l’Urraco ne s’imposera jamais sur le marché. Entre la crise pétrolière et la concurrence toujours plus nombreuse, elle ne parviendra pas à porter Lamborghini dans une autre dimension, celle d’un constructeur aux volumes de ventes conséquents.
Pour conquérir le marché des sportives plus abordables qu’occupe les Ferrari Dino et autre Porsche 911, Lamborghini lance à la fin des années 1960 le développement d’un modèle se plaçant en dessous de la Miura et de l’Espada, toutes les deux équipées d’un V12. Cette nouvelle Lamborghini sera dessinée par Marcelo Gandini et recevra quatre places et un V8 en position centrale arrière. L’Urraco sera alors présentée en 1970, mais diverses évolutions mécaniques et esthétiques retarderont sa mise en production. Finalement, l’Urraco sera lancée pour le millésime 1973, avec un V8 d’une cylindrée de 2.463 cm3 et offrant 220 ch. Appelée P250, cette première version est exclusivement destinée au marché européen. Ayant pour but d’améliorer la trésorerie de la marque, l’Urraco ne sera produite qu’à 250 exemplaires la première année, soit le quart de l’objectif annuel initial. Malgré la crise pétrolière, Lamborghini croit en son nouveau modèle et développe en 1974 une version spécifique pour le marché américain, appelé P111. La puissance du V8 est alors réduite à 180 pour respecter les normes antipollution locales.
Mais cela n’améliore pas la situation et dès l’année suivante, les Urraco P200 (1.994 cm3, 182 ch.) et Urraco P300 (2.996 cm3, 265 ch.) sont lancées. La première est proposée exclusivement sur le marché italien (fiscalité favorable pour les cylindrées inférieures à 2.000 cm3) et la seconde vient épauler la P250 en Europe. Avec de bonnes performances et des tarifs bien placés, les ventes se maintiennent correctement malgré la crise qui touche le marché des voitures de sport. En 1977, l’Urraco P111 américaine est retirée du marché après seulement 21 exemplaires produits. Pour le millésime 1979, c’est au tour de l’Urraco P200 d’être arrêtée, mais la carrière de l’italienne est déjà en bout de course, et Lamborghini décide d’arrêter la production de l’Urraco en cours d’année 1979, après seulement 793 exemplaires produits au total.
Malgré de belles promesses et un développement ambitieux, l’Urraco ne s’imposera jamais sur le marché. Entre la crise pétrolière et la concurrence toujours plus nombreuse, elle ne parviendra pas à porter Lamborghini dans une autre dimension, celle d’un constructeur aux volumes de ventes conséquents.
MODÈLES CONCURRENTS |
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