Après 16 ans de carrière, la Countach est remplacée en 1990 par la Diablo. Dessinée par Marcello Gandini (déjà auteur de la Countach), elle fut le seul modèle développer lorsque Chrysler fut propriétaire de la marque.
HISTOIRE |
Un nouveau taureau de Sant’Agata
Alors que Chrysler rachète Lamborghini en 1987, le projet Diablo est déjà lancé depuis 2 ans. Le design est confié à Marcello Gandini, même si le nouveau propriétaire décida de retoucher le dessin originel, d’où une gestation qui dura 5 ans. Comme le veut la tradition, le nouveau modèle Lamborghini doit adopter le nom d’un taureau célèbre. Ce sera Diablo, un taureau du Duc de Veragua qui combattit contre le taureau El Chicorro en 1869 à Madrid. Après 5 ans de gestation, la Diablo est présentée et commercialisée lors du Salon de Détroit 1990.
Le châssis et la carrosserie de la Diablo sont en aluminium, ce qui permet de contenir le poids (1.600 kg). Le moteur est le V12 5,7 l. repris de la dernière Countach, et offre une puissance de 492 ch. Ce rapport poids/puissance avantageux permet des performances ahurissantes, avec un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et une vitesse maximale de 325 km/h. Ces chiffres lui permettent le titre de voiture la plus rapide du monde, devant la Ferrari F40 et la Porsche 959. La première version de la Diablo offre un équipement assez sommaire, avec un radiocassette et des vitres et sièges manuels. En option, le (riche) propriétaire peut opter pour la climatisation, l’aileron arrière, le siège conducteur sur-mesure, un set de valise et une montre Breguet assortie à la voiture. Mais la voiture est surtout connue pour sa conduite difficile, du fait de l’absence d’électronique, et notamment de l’ABS. On peut enfin noter que la dimension des pneus arrière (335/30 ZR 18) sont les pneumatiques de série les plus large au monde, ce qui a obligé Pirelli de développer un pneumatique spécifique à la Diablo, qui est tout de même capable de franchir les 400 km/h.
VT, SE 30
Les premiers modèles sortis des chaînes de montage souffrent de problèmes de fiabilité, notamment au niveau de l’embrayage et de la finition, jugée trop légère. De plus, la planche de bord assez haute par rapport à la position de conduite très basse, crée des problèmes de visibilité pour les personnes de petite taille. Les problèmes de fiabilité seront résolus en 1992, soit deux ans après la commercialisation. Cependant, dès 1993, une nouvelle version de la Diablo est présentée. En effet, les clients ont critiqués la difficulté à maîtriser la voiture, ce qui a poussé Lamborghini à lancer la Diablo VT (Viscous Traction). Cette nouvelle version se dote de 4 roues motrices, de freins Brembo majorés, des amortisseurs Koni et une suspension pilotée avec 5 modes de conduite. L’embrayage est lui aussi changé, et est désormais plus souple. L’intérieur est revu, avec une planche de bord mieux fini et plus basse, ce qui résous les problèmes de visibilité. A l’extérieur, les rétroviseurs sont peints de la couleur de la carrosserie et le pare-chocs avant adopte des prises d’air. Enfin, la climatisation est montée en série, les pneus avant sont plus étroits alors que l’ABS n’est toujours pas disponible.
La même année, une série limitée célébrant les 30 ans de Lamborghini est produite. La Diablo SE 30 se distingue par sa mécanique poussée à 525 ch., son poids réduit de 125 kg., par la perte de la climatisation et la radio, le replacement des vitrages par du plexiglas, la disparition de la gestion électronique de la suspension, le remplacement des sièges par une enveloppe en carbone et la suppression des isolant phoniques. Au niveau esthétique, elle se distingue par son aileron arrière, son pare-chocs avant, son capot moteur et son volant spécifiques. Enfin, pour supporter ce surplus de puissance, les 4 freins à disque sont majorés. Cette Diablo SE 30 sera produite à 150 exemplaires, dont 28 portent la dénomination Jota, avec un moteur porté à 580 ch. et un échappement spécifique course.
Plus de phares rétractables
Après la VT en 1993, c’est au tour de la SV (Super Veloce) d’être présentée en 1995. Cette nouvelle version est une simple propulsion, avec une suspension mécanique, et dont le moteur V12 développe 520 ch. Cette version plus légère reçoit des freins plus efficaces, une instrumentation de bord revue et un inédit aileron arrière réglable. On peut enfin noter la présence d’un imposant autocollant SV sur les flancs, qui peuvent être supprimés sur demande. Toujours en 1995, la Diablo VT roadster est présentée. Elle se distingue de la VT fermée par son toit ouvrant en carbone, un pare-chocs avant différent et un capot moteur redessiné.
En 1999, toutes les Diablo évoluent esthétiquement, avec la disparition des phares rétractables, au profit de phares sous plexiglas empruntés à la Nissan 300 ZX. Cette même année, les VT et VT roadster adoptent des jantes 18’’, un aménagement intérieur revu et on voit l’apparition de l’ABS. Le V12 est porté à 530 ch. La SV reçoit les mêmes modifications toujours en 1999. Cependant en fin d’année, les Diablo VT, VT roadster et SV disparaissent. Mais surtout l’année 1999 voit la mise en production de la Diablo GT, produite à 80 exemplaires durant l’année. Simple propulsion, son V12 développe 575 ch., ce qui lui permet d’atteindre les 338 km/h. La carrosserie reprend les modifications vues sur la Diablo SE 30 Jota, en y ajoutant un extracteur d’air à l’arrière ce qui améliore l’appuie aérodynamique. L’intérieur se pare d’Alcantara et de cuir avec des inserts en carbone. Cette ambiance course est accentuée par un petit volant de course et dans sièges baquets avec harnais 4 points. La climatisation, le GPS et le radar de recul sont montés en série.
Chant de cygne pour la Diablo
Suite à l’arrêt des VT, SV et GT en fin d’année 1999, Lamborghini lance une nouvelle version de la Diablo en 2000. Il s’agit de la Diablo VT 6.0. A l’extérieur, elle se distingue par son pare-chocs et ses ailes avant redessinés et ses nouvelles prises d’air. Mais les modifications les plus importantes se trouvent au niveau du châssis, puisque une partie du châssis (notamment les trains roulants) de la future Murcielago sont installés sur la Diablo. Cela a pour conséquence une tenue de route améliorée puisque les voies sont plus larges, et ainsi la Diablo adopte des proportions encore plus aérodynamiques. A l‘intérieur l’instrumentation est légèrement modifiée. Sous le capot, le V12 est repris de la GT porté à 6.0 l. de cylindrée. Cette version modernisée de la Diablo ne restera qu’une année au catalogue puisque la production s’arrêtera en fin d’année 2000.
Suite à l’arrêt de la production en fin d’année 2000 de la Diablo VT 6.0, deux éditions spéciales seront lancées en 2001, pour la dernière année de vie de la Diablo. La première est la Millennium Roadster. Basée sur la dernière Diablo VT Roadster, elle se passe de la transmission intégrale et de la suspension pilotée, et n’est disponible qu’avec un seul coloris, dénommé Argent métallisée Milennium. La seconde édition spéciale est la Diablo VT 6.0 Special Edition. Produite à 42 exemplaires, elle se base sur la Diablo VT 6.0 et se distingue par ses coloris Oro Elios ou Marrone Eklipsis. Après ces deux dernières versions, la carrière de la Diablo s’arrête en 2001, pour laisser place à sa remplaçante, la Murcielago.
En 11 ans de carrière, la Diablo connue de nombreuses évolutions, notamment suite au rachat de Lamborghini par Audi en 1998. Cette carrière riche lui permit de rester la voiture la plus rapide du monde de nombreuses années.
Alors que Chrysler rachète Lamborghini en 1987, le projet Diablo est déjà lancé depuis 2 ans. Le design est confié à Marcello Gandini, même si le nouveau propriétaire décida de retoucher le dessin originel, d’où une gestation qui dura 5 ans. Comme le veut la tradition, le nouveau modèle Lamborghini doit adopter le nom d’un taureau célèbre. Ce sera Diablo, un taureau du Duc de Veragua qui combattit contre le taureau El Chicorro en 1869 à Madrid. Après 5 ans de gestation, la Diablo est présentée et commercialisée lors du Salon de Détroit 1990.
Le châssis et la carrosserie de la Diablo sont en aluminium, ce qui permet de contenir le poids (1.600 kg). Le moteur est le V12 5,7 l. repris de la dernière Countach, et offre une puissance de 492 ch. Ce rapport poids/puissance avantageux permet des performances ahurissantes, avec un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et une vitesse maximale de 325 km/h. Ces chiffres lui permettent le titre de voiture la plus rapide du monde, devant la Ferrari F40 et la Porsche 959. La première version de la Diablo offre un équipement assez sommaire, avec un radiocassette et des vitres et sièges manuels. En option, le (riche) propriétaire peut opter pour la climatisation, l’aileron arrière, le siège conducteur sur-mesure, un set de valise et une montre Breguet assortie à la voiture. Mais la voiture est surtout connue pour sa conduite difficile, du fait de l’absence d’électronique, et notamment de l’ABS. On peut enfin noter que la dimension des pneus arrière (335/30 ZR 18) sont les pneumatiques de série les plus large au monde, ce qui a obligé Pirelli de développer un pneumatique spécifique à la Diablo, qui est tout de même capable de franchir les 400 km/h.
VT, SE 30
Les premiers modèles sortis des chaînes de montage souffrent de problèmes de fiabilité, notamment au niveau de l’embrayage et de la finition, jugée trop légère. De plus, la planche de bord assez haute par rapport à la position de conduite très basse, crée des problèmes de visibilité pour les personnes de petite taille. Les problèmes de fiabilité seront résolus en 1992, soit deux ans après la commercialisation. Cependant, dès 1993, une nouvelle version de la Diablo est présentée. En effet, les clients ont critiqués la difficulté à maîtriser la voiture, ce qui a poussé Lamborghini à lancer la Diablo VT (Viscous Traction). Cette nouvelle version se dote de 4 roues motrices, de freins Brembo majorés, des amortisseurs Koni et une suspension pilotée avec 5 modes de conduite. L’embrayage est lui aussi changé, et est désormais plus souple. L’intérieur est revu, avec une planche de bord mieux fini et plus basse, ce qui résous les problèmes de visibilité. A l’extérieur, les rétroviseurs sont peints de la couleur de la carrosserie et le pare-chocs avant adopte des prises d’air. Enfin, la climatisation est montée en série, les pneus avant sont plus étroits alors que l’ABS n’est toujours pas disponible.
La même année, une série limitée célébrant les 30 ans de Lamborghini est produite. La Diablo SE 30 se distingue par sa mécanique poussée à 525 ch., son poids réduit de 125 kg., par la perte de la climatisation et la radio, le replacement des vitrages par du plexiglas, la disparition de la gestion électronique de la suspension, le remplacement des sièges par une enveloppe en carbone et la suppression des isolant phoniques. Au niveau esthétique, elle se distingue par son aileron arrière, son pare-chocs avant, son capot moteur et son volant spécifiques. Enfin, pour supporter ce surplus de puissance, les 4 freins à disque sont majorés. Cette Diablo SE 30 sera produite à 150 exemplaires, dont 28 portent la dénomination Jota, avec un moteur porté à 580 ch. et un échappement spécifique course.
Plus de phares rétractables
Après la VT en 1993, c’est au tour de la SV (Super Veloce) d’être présentée en 1995. Cette nouvelle version est une simple propulsion, avec une suspension mécanique, et dont le moteur V12 développe 520 ch. Cette version plus légère reçoit des freins plus efficaces, une instrumentation de bord revue et un inédit aileron arrière réglable. On peut enfin noter la présence d’un imposant autocollant SV sur les flancs, qui peuvent être supprimés sur demande. Toujours en 1995, la Diablo VT roadster est présentée. Elle se distingue de la VT fermée par son toit ouvrant en carbone, un pare-chocs avant différent et un capot moteur redessiné.
En 1999, toutes les Diablo évoluent esthétiquement, avec la disparition des phares rétractables, au profit de phares sous plexiglas empruntés à la Nissan 300 ZX. Cette même année, les VT et VT roadster adoptent des jantes 18’’, un aménagement intérieur revu et on voit l’apparition de l’ABS. Le V12 est porté à 530 ch. La SV reçoit les mêmes modifications toujours en 1999. Cependant en fin d’année, les Diablo VT, VT roadster et SV disparaissent. Mais surtout l’année 1999 voit la mise en production de la Diablo GT, produite à 80 exemplaires durant l’année. Simple propulsion, son V12 développe 575 ch., ce qui lui permet d’atteindre les 338 km/h. La carrosserie reprend les modifications vues sur la Diablo SE 30 Jota, en y ajoutant un extracteur d’air à l’arrière ce qui améliore l’appuie aérodynamique. L’intérieur se pare d’Alcantara et de cuir avec des inserts en carbone. Cette ambiance course est accentuée par un petit volant de course et dans sièges baquets avec harnais 4 points. La climatisation, le GPS et le radar de recul sont montés en série.
Chant de cygne pour la Diablo
Suite à l’arrêt des VT, SV et GT en fin d’année 1999, Lamborghini lance une nouvelle version de la Diablo en 2000. Il s’agit de la Diablo VT 6.0. A l’extérieur, elle se distingue par son pare-chocs et ses ailes avant redessinés et ses nouvelles prises d’air. Mais les modifications les plus importantes se trouvent au niveau du châssis, puisque une partie du châssis (notamment les trains roulants) de la future Murcielago sont installés sur la Diablo. Cela a pour conséquence une tenue de route améliorée puisque les voies sont plus larges, et ainsi la Diablo adopte des proportions encore plus aérodynamiques. A l‘intérieur l’instrumentation est légèrement modifiée. Sous le capot, le V12 est repris de la GT porté à 6.0 l. de cylindrée. Cette version modernisée de la Diablo ne restera qu’une année au catalogue puisque la production s’arrêtera en fin d’année 2000.
Suite à l’arrêt de la production en fin d’année 2000 de la Diablo VT 6.0, deux éditions spéciales seront lancées en 2001, pour la dernière année de vie de la Diablo. La première est la Millennium Roadster. Basée sur la dernière Diablo VT Roadster, elle se passe de la transmission intégrale et de la suspension pilotée, et n’est disponible qu’avec un seul coloris, dénommé Argent métallisée Milennium. La seconde édition spéciale est la Diablo VT 6.0 Special Edition. Produite à 42 exemplaires, elle se base sur la Diablo VT 6.0 et se distingue par ses coloris Oro Elios ou Marrone Eklipsis. Après ces deux dernières versions, la carrière de la Diablo s’arrête en 2001, pour laisser place à sa remplaçante, la Murcielago.
En 11 ans de carrière, la Diablo connue de nombreuses évolutions, notamment suite au rachat de Lamborghini par Audi en 1998. Cette carrière riche lui permit de rester la voiture la plus rapide du monde de nombreuses années.
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