La XJ220 a une histoire peu commune. D’abord développée en secret, elle deviendra le porte-étendard de Jaguar. Mais des changements dans sa conception auront raison de son succès, avec une production finalement restée confidentielle.
HISTOIRE |
Beaucoup de promesses
L’origine de la XJ220 remonte au milieu des années 1980. A l’époque, le ‘’Saturday Club’’ regroupe des ingénieurs de Jaguar qui échangent en dehors de leurs heures de travail (le week-end notamment) sur des projets plus ou moins officieux. L’idée émerge alors de produire une supercar permettant d’atteindre 220 mph (354 km/h) afin de venir concurrencer Porsche et Ferrari. Un concept-car est alors développé secrètement, mais la victoire de Jaguar aux 24H du Mans 1988 et le futur rachat de la marque par le géant américain Ford rendent le projet de plus en plus crédible. Ainsi, des moyens sont donnés au groupe de travail de la future XJ220, et un prototype est présenté au Salon de l’automobile de Birmingham 1988. Son style très lisse impressionne, et sous le capot on découvre un V12 Jaguar développant 500 ch. Le succès est au rendez-vous et Jaguar enregistre pas moins de 1.500 précommandes pour la future XJ220 de série. Le développement commence alors en collaboration entre JaguarSport et TWR, ce dernier exploitant déjà les XJR de course. Rapidement, le V12 est abandonné car son coût de développement et son poids sont jugés trop élevé. Pour le remplacer le V6 de la Metro 6R4 sert de base, et avec deux turbocompresseurs il délivre 549 ch.
La transmission intégrale présente sur le prototype disparaitra également, toujours dans l’objectif de réduire le poids de la XJ220. Avec une structure en aluminium, et une carrosserie faite de matériaux composites et d’aluminium le poids reste contenu sous les 1.500 kg. La présentation de la XJ220 sous sa forme définitive aura donc lieu en 1991, au Salon de l’automobile de Tokyo. Mais la mise en production n’interviendra qu’en cours d’année 1992. L’objectif de Jaguar est de produire 350 voitures, cependant le prix d’achat ayant augmenté de plus d’un tiers par rapport à ce qui avait été initialement annoncé et les importantes modifications qui ont été apporté au modèle de série verront l’engouement pour la XJ220 se réduire fortement. Les 220 mph ne seront pas atteint, puisque la vitesse maximale de la XJ220 sera de 212 mph (341 km/h). Jaguar devra rembourser de nombreuses précommandes et sa non-homologation aux États-Unis auront pour conséquence que la XJ220 ne sera produite qu’à 281 exemplaires jusqu’en 1994. Plusieurs exemplaires resteront même invendus jusqu’en 1997, témoignant du manque d’engouement provoqué par la suparcar britannique.
D’abord développée en secret, la XJ220 sera une vitrine pour Jaguar mais fera perdre beaucoup d’argent à ce dernier. Produite à très peu d’exemplaires, elle n’atteindra jamais son objectif de vitesse mais restera tout de même pendant plusieurs années la voiture de série la plus rapide du monde.
L’origine de la XJ220 remonte au milieu des années 1980. A l’époque, le ‘’Saturday Club’’ regroupe des ingénieurs de Jaguar qui échangent en dehors de leurs heures de travail (le week-end notamment) sur des projets plus ou moins officieux. L’idée émerge alors de produire une supercar permettant d’atteindre 220 mph (354 km/h) afin de venir concurrencer Porsche et Ferrari. Un concept-car est alors développé secrètement, mais la victoire de Jaguar aux 24H du Mans 1988 et le futur rachat de la marque par le géant américain Ford rendent le projet de plus en plus crédible. Ainsi, des moyens sont donnés au groupe de travail de la future XJ220, et un prototype est présenté au Salon de l’automobile de Birmingham 1988. Son style très lisse impressionne, et sous le capot on découvre un V12 Jaguar développant 500 ch. Le succès est au rendez-vous et Jaguar enregistre pas moins de 1.500 précommandes pour la future XJ220 de série. Le développement commence alors en collaboration entre JaguarSport et TWR, ce dernier exploitant déjà les XJR de course. Rapidement, le V12 est abandonné car son coût de développement et son poids sont jugés trop élevé. Pour le remplacer le V6 de la Metro 6R4 sert de base, et avec deux turbocompresseurs il délivre 549 ch.
La transmission intégrale présente sur le prototype disparaitra également, toujours dans l’objectif de réduire le poids de la XJ220. Avec une structure en aluminium, et une carrosserie faite de matériaux composites et d’aluminium le poids reste contenu sous les 1.500 kg. La présentation de la XJ220 sous sa forme définitive aura donc lieu en 1991, au Salon de l’automobile de Tokyo. Mais la mise en production n’interviendra qu’en cours d’année 1992. L’objectif de Jaguar est de produire 350 voitures, cependant le prix d’achat ayant augmenté de plus d’un tiers par rapport à ce qui avait été initialement annoncé et les importantes modifications qui ont été apporté au modèle de série verront l’engouement pour la XJ220 se réduire fortement. Les 220 mph ne seront pas atteint, puisque la vitesse maximale de la XJ220 sera de 212 mph (341 km/h). Jaguar devra rembourser de nombreuses précommandes et sa non-homologation aux États-Unis auront pour conséquence que la XJ220 ne sera produite qu’à 281 exemplaires jusqu’en 1994. Plusieurs exemplaires resteront même invendus jusqu’en 1997, témoignant du manque d’engouement provoqué par la suparcar britannique.
D’abord développée en secret, la XJ220 sera une vitrine pour Jaguar mais fera perdre beaucoup d’argent à ce dernier. Produite à très peu d’exemplaires, elle n’atteindra jamais son objectif de vitesse mais restera tout de même pendant plusieurs années la voiture de série la plus rapide du monde.
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