Au début des années 1960, Jaguar décide de remplacer son roadster XK par un nouveau modèle à la fois sportif, luxueux et élégant. De ces critères naîtra la Type E, qui deviendra le modèle phare de la marque à l'aube des années 1960.
HISTOIRE |
La plus belle voiture du monde
La Type E, c'est d'abord une ligne. Cette ligne est signée Malcolm Sayer, sous le contrôle de William Lyons (auteur de la berline XJ). D'une extrême élégance et offrant un capot long comme une voiture, la nouvelle Type E éblouit le public lors de sa présentation au Salon de Genève 1961. De plus, son prix est très inférieur des autres GT de l'époque (deux fois moins chère qu'une Ferrari 250 GT), ce qui contribua à son succès. Lors de son lancement, elle est disponible en coupé et roadster. Quelques mois après son lancement, la première modification interviendront avec la modification des crochets d'attache du capot. En 1962, le plancher n'est plus plat, mais creusé au niveau des pieds pour un meilleur confort.
En 1963, la planche de bord est modifiée, avec sa partie supérieure qui passe de l'aluminium au noir, pour éviter les reflets dans le pare-brise. Lors du millésime 1964, la cylindrée du moteur passe à 4.2 l., ce qui entraine de nombreux changement avec notamment l'installation d'une nouvelle boite de vitesse dont tous les rapports sont synchronisés. Le système de refroidissement, le radiateur et le ventilateur sont également modifiés. Enfin, les sièges sont remplacés par des modèles plus confortables. En 1967, le design évolue avec des phares avant découverts et une nouvelle planche de bord. Cette même année, une nouvelle version appelée Coupé 2+2 est présentée. Cette version au dessin plus lourd offre 4 places et permet l'installation de la boite automatique 3 rapports pour le marché américain.
La S2
Pour le millésime 1968 la Série 2 est présentée. Reprenant les modifications esthétiques du millésime précédent en y ajoutant de nouveaux pare-chocs plus épais et placés plus haut, des clignotants plus volumineux, une prise d'air avant plus grande favorisant le refroidissement, un nouvel écrou central sur les roues et un tableau de bord avec des interrupteurs différent. Au niveau mécanique, le système de freinage est modifié afin d'améliorer son efficacité, alors que la version américaine voit ses trois carburateurs remplacer par deux nouveaux carburateurs. Cela a pour conséquence de diminuer la puissance (246 ch. au lieu de 265 ch.), mais la version européenne ne reçoit pas cette modification.
En cours d'année 1970, la Type E Série 3 est présentée. La plus grande modification est l'apparition d'un moteur V12 5.3 l. de 330 ch. en lieu et place du six cylindres de 265 ch. Esthétiquement, la grille avant est agrandie, le phares sont avancés et les voies sont élargies pour accueillir ce nouveau bloc. De plus, l'usage du chrome est généralisé. La mise au point du nouveau moteur, très moderne pour l'époque, est difficile ce qui contraint Jaguar à ne lancer la Série 3 qu'en cours d'année 1971. Ainsi, le Coupé disparait et ne subsiste que le Coupé 2+2 et le roadster. La Série 3 était livrée d'office en boite automatique car elle était principalement destinée aux États-Unis, mais quelques versions à boite manuelle furent fabriquées. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'à son remplacement par la XJ-S en 1975.
En 15 ans de carrière, plus de 70.000 exemplaires de la Type E furent produits ce qui est considérable pour une voiture de ce standing. Ce succès s'explique par ses qualités dynamique et sportive, mais aussi pour son luxe et surtout sa ligne, qui fait l'unanimité.
La Type E, c'est d'abord une ligne. Cette ligne est signée Malcolm Sayer, sous le contrôle de William Lyons (auteur de la berline XJ). D'une extrême élégance et offrant un capot long comme une voiture, la nouvelle Type E éblouit le public lors de sa présentation au Salon de Genève 1961. De plus, son prix est très inférieur des autres GT de l'époque (deux fois moins chère qu'une Ferrari 250 GT), ce qui contribua à son succès. Lors de son lancement, elle est disponible en coupé et roadster. Quelques mois après son lancement, la première modification interviendront avec la modification des crochets d'attache du capot. En 1962, le plancher n'est plus plat, mais creusé au niveau des pieds pour un meilleur confort.
En 1963, la planche de bord est modifiée, avec sa partie supérieure qui passe de l'aluminium au noir, pour éviter les reflets dans le pare-brise. Lors du millésime 1964, la cylindrée du moteur passe à 4.2 l., ce qui entraine de nombreux changement avec notamment l'installation d'une nouvelle boite de vitesse dont tous les rapports sont synchronisés. Le système de refroidissement, le radiateur et le ventilateur sont également modifiés. Enfin, les sièges sont remplacés par des modèles plus confortables. En 1967, le design évolue avec des phares avant découverts et une nouvelle planche de bord. Cette même année, une nouvelle version appelée Coupé 2+2 est présentée. Cette version au dessin plus lourd offre 4 places et permet l'installation de la boite automatique 3 rapports pour le marché américain.
La S2
Pour le millésime 1968 la Série 2 est présentée. Reprenant les modifications esthétiques du millésime précédent en y ajoutant de nouveaux pare-chocs plus épais et placés plus haut, des clignotants plus volumineux, une prise d'air avant plus grande favorisant le refroidissement, un nouvel écrou central sur les roues et un tableau de bord avec des interrupteurs différent. Au niveau mécanique, le système de freinage est modifié afin d'améliorer son efficacité, alors que la version américaine voit ses trois carburateurs remplacer par deux nouveaux carburateurs. Cela a pour conséquence de diminuer la puissance (246 ch. au lieu de 265 ch.), mais la version européenne ne reçoit pas cette modification.
En cours d'année 1970, la Type E Série 3 est présentée. La plus grande modification est l'apparition d'un moteur V12 5.3 l. de 330 ch. en lieu et place du six cylindres de 265 ch. Esthétiquement, la grille avant est agrandie, le phares sont avancés et les voies sont élargies pour accueillir ce nouveau bloc. De plus, l'usage du chrome est généralisé. La mise au point du nouveau moteur, très moderne pour l'époque, est difficile ce qui contraint Jaguar à ne lancer la Série 3 qu'en cours d'année 1971. Ainsi, le Coupé disparait et ne subsiste que le Coupé 2+2 et le roadster. La Série 3 était livrée d'office en boite automatique car elle était principalement destinée aux États-Unis, mais quelques versions à boite manuelle furent fabriquées. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'à son remplacement par la XJ-S en 1975.
En 15 ans de carrière, plus de 70.000 exemplaires de la Type E furent produits ce qui est considérable pour une voiture de ce standing. Ce succès s'explique par ses qualités dynamique et sportive, mais aussi pour son luxe et surtout sa ligne, qui fait l'unanimité.