Avec la Beat, Honda souhaite dépoussiérer la catégorie des kei-cars en proposant un cabriolet moderne et doté d’une mécanique placée en position centrale arrière.
HISTOIRE |
La dernière de Soichiro
C’est en Mai 1991 que la Honda Beat est lancée exclusivement sur le marché japonais. Faisant partie de la catégorie des kei-cars, elle prend la forme d’un petit cabriolet deux places à moteur central. Développée en collaboration avec le carrossier italien Pininfarina, la Beat rencontre immédiatement le succès dès son lancement. Moderne par sa ligne, elle l’est également par sa conception. Elle est en effet le premier cabriolet à moteur central au monde, et son moteur justement reçoit un inédit système d’admission baptisé MTREC. Ainsi, chaque cylindre (au nombre de trois) reçoit son propre système d’admission ce qui permet à la Beat d’obtenir un excellent rendement pour un moteur atmosphérique avec une puissance de 64 ch. pour seulement 656 cm3 de cylindrée. Grâce à cette architecture, le comportement routier s’avère particulièrement efficace, mais les performances restent modestes. Ainsi, le 0 à 100 km/h est abattu en 13,4 secondes alors que la vitesse maximale est limitée électroniquement à 135 km/h (obligatoire pour les kei-cars). Elle sera également la première kei-car à proposer en option l’airbag conducteur, un équipement assez rare à l’époque. Au mois d’Août 1991, Soichiro Honda disparait, ce qui fait de la Beat le dernier modèle validé par le fondateur de la marque japonaise.
Dès la première année, environ 20.000 exemplaires trouveront preneurs, preuve du succès de la Beat. Malheureusement, la crise économique frappe le Japon dès 1992, ce qui fera chuter les ventes du petit cabriolet japonais. En Février 1992 est présentée la Version F, une série limitée à 800 exemplaires se distinguant par sa couleur Vert Aztec métallisé et ses jantes en aluminium blanches. Trois mois plus tard, nouvelle série limitée appelée Version C. Produite à 500 exemplaires, elle se distingue à son tour par sa couleur Bleu Captive métallisé et ses jantes en aluminium blanches. En 1993, la Beat évolue légèrement avec le passage des compteurs à fond noir et la possibilité d’opter pour l’ABS en option. Nouvelle version appelée Version Z, qui se distingue par ses deux teintes de carrosserie disponibles (Gris Blade et Vert Everglade métallisé) et son becquet arrière. Ces maigres changements n’y feront rien, les ventes de la Beat continueront de s’effondrer jusqu’en 1996, où Honda décida d’arrêter sa production.
Avec 33.892 exemplaires produits, la Beat rencontrera un petit succès notamment en début de carrière. Avec son style moderne et son architecture originale, elle restera un modèle à part dans la gamme Honda, qui ne lui donnera pas directement de descendante. Il faudra attendre 2015 et la présentation de la S660 pour retrouver un petit cabriolet chez le constructeur japonais.
C’est en Mai 1991 que la Honda Beat est lancée exclusivement sur le marché japonais. Faisant partie de la catégorie des kei-cars, elle prend la forme d’un petit cabriolet deux places à moteur central. Développée en collaboration avec le carrossier italien Pininfarina, la Beat rencontre immédiatement le succès dès son lancement. Moderne par sa ligne, elle l’est également par sa conception. Elle est en effet le premier cabriolet à moteur central au monde, et son moteur justement reçoit un inédit système d’admission baptisé MTREC. Ainsi, chaque cylindre (au nombre de trois) reçoit son propre système d’admission ce qui permet à la Beat d’obtenir un excellent rendement pour un moteur atmosphérique avec une puissance de 64 ch. pour seulement 656 cm3 de cylindrée. Grâce à cette architecture, le comportement routier s’avère particulièrement efficace, mais les performances restent modestes. Ainsi, le 0 à 100 km/h est abattu en 13,4 secondes alors que la vitesse maximale est limitée électroniquement à 135 km/h (obligatoire pour les kei-cars). Elle sera également la première kei-car à proposer en option l’airbag conducteur, un équipement assez rare à l’époque. Au mois d’Août 1991, Soichiro Honda disparait, ce qui fait de la Beat le dernier modèle validé par le fondateur de la marque japonaise.
Dès la première année, environ 20.000 exemplaires trouveront preneurs, preuve du succès de la Beat. Malheureusement, la crise économique frappe le Japon dès 1992, ce qui fera chuter les ventes du petit cabriolet japonais. En Février 1992 est présentée la Version F, une série limitée à 800 exemplaires se distinguant par sa couleur Vert Aztec métallisé et ses jantes en aluminium blanches. Trois mois plus tard, nouvelle série limitée appelée Version C. Produite à 500 exemplaires, elle se distingue à son tour par sa couleur Bleu Captive métallisé et ses jantes en aluminium blanches. En 1993, la Beat évolue légèrement avec le passage des compteurs à fond noir et la possibilité d’opter pour l’ABS en option. Nouvelle version appelée Version Z, qui se distingue par ses deux teintes de carrosserie disponibles (Gris Blade et Vert Everglade métallisé) et son becquet arrière. Ces maigres changements n’y feront rien, les ventes de la Beat continueront de s’effondrer jusqu’en 1996, où Honda décida d’arrêter sa production.
Avec 33.892 exemplaires produits, la Beat rencontrera un petit succès notamment en début de carrière. Avec son style moderne et son architecture originale, elle restera un modèle à part dans la gamme Honda, qui ne lui donnera pas directement de descendante. Il faudra attendre 2015 et la présentation de la S660 pour retrouver un petit cabriolet chez le constructeur japonais.