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Avec une Uno vieillissante, Fiat se doit de réagir au début des années 1990 en développant une nouvelle citadine, moderne et bien construite. Avec la présentation de la Punto en 1993, le constructeur italien espère alors s’imposer sur le segment très concurrentiel des citadines.
HISTOIRE |
Petite et moderne
C’est au Salon de l’automobile de Francfort en 1993 que Fiat dévoile sa nouvelle citadine baptisée Punto. Remplaçant la vieillissante Uno, cette nouvelle citadine est très importante pour le constructeur italien, étant donné la concurrence très rude dans cette catégorie. Dessinée par Giugiaro, la Punto se veut moderne avec un style étonnant, l’avant étant dépourvu de calandre et la partie arrière recevant des feux très hauts. C’est en fin d’année que la commercialisation interviendra, avec d’entrée de jeu une gamme très complète. Avec deux carrosseries proposées (trois portes et cinq portes) et six motorisations différentes, chaque client peut y trouver son compte. La gamme essence s’articule autour de cinq motorisations, la Punto 55 (1.1 de 54 ch., finition S), la Punto 60 (1.2 de 60 ch., finitions S et SX), la Punto 75 (1.2 de 75 ch., finitions SX, ELX et HSD), la Punto 90 (1.6 de 88 ch., finition ELX) et la Punto GT (1.4 Turbo de 136 ch.). Au niveau du diesel, on trouve la Punto TD (1.7 Turbo de 71 ch., finitions S, SX et ELX). A noter que la Punto 55 peut être dotée d’une boite de vitesse à six rapports, et que la Punto 60 est également disponible en version Selecta (boite CVT). En 1994, une troisième carrosserie fait son apparition, le Cabriolet. Œuvre de Bertone, il est disponible uniquement en essence avec le moteur 1.2 de 60 ch. (finition S) et le moteur 1.6 de 88 ch. (finition ELX). Cette deuxième version a droit entre autre à une capote et des vitres électriques, le verrouillage centralisé, la direction assistée et la sellerie en velours de série.
Pour le millésime 1995, une seconde version diesel est disponible, la Punto D (1.7, 58 ch.). La Punto rencontre un vrai succès, et devient la voiture la plus vendue en Europe en 1994, avant d’être élue Voiture européenne de l’année en 1995. L’année suivante, apparition de la version Sporting, recevant comme son nom l’indique une présentation plus sportive. Sous le capot elle est dotée du 1.6 de 88 ch. 1998 sera l’année du restylage pour la Punto. Esthétiquement, les clignotants avant passent au blanc, mais c’est l’intérieur qui subit les modifications les plus importantes avec une amélioration de la qualité perçue. Au niveau mécanique, la Punto 90 laisse sa place à la nouvelle Punto 85 (1.2 16v de 86 ch.) alors que la Punto GT voit sa puissance ramenée à 130 ch. La Punto D disparait également et est remplacée par la Punto TD 60 (1.7 Turbo de 63 ch.). La Punto TD 70 voit quant à elle sa puissance abaissée à 69 ch. Pour le millésime 1999, la gamme est remanié avec désormais six finitions disponible (Star, Cult, Selecta, Stile, Sporting et GT). Mais la Punto de première génération vit ses dernières heures, sa remplaçante étant présentée en début d’année 1999. Elle s’éclipsera alors en 2000, laissant la place à la Punto II.
Avec plus de 3.500.000 exemplaires produits, la Punto de première génération sera un succès monumental pour Fiat. Elle sera durant plusieurs années la voiture la plus vendue en Europe, et permettra au constructeur italien de renouer avec les bénéfices financiers.
C’est au Salon de l’automobile de Francfort en 1993 que Fiat dévoile sa nouvelle citadine baptisée Punto. Remplaçant la vieillissante Uno, cette nouvelle citadine est très importante pour le constructeur italien, étant donné la concurrence très rude dans cette catégorie. Dessinée par Giugiaro, la Punto se veut moderne avec un style étonnant, l’avant étant dépourvu de calandre et la partie arrière recevant des feux très hauts. C’est en fin d’année que la commercialisation interviendra, avec d’entrée de jeu une gamme très complète. Avec deux carrosseries proposées (trois portes et cinq portes) et six motorisations différentes, chaque client peut y trouver son compte. La gamme essence s’articule autour de cinq motorisations, la Punto 55 (1.1 de 54 ch., finition S), la Punto 60 (1.2 de 60 ch., finitions S et SX), la Punto 75 (1.2 de 75 ch., finitions SX, ELX et HSD), la Punto 90 (1.6 de 88 ch., finition ELX) et la Punto GT (1.4 Turbo de 136 ch.). Au niveau du diesel, on trouve la Punto TD (1.7 Turbo de 71 ch., finitions S, SX et ELX). A noter que la Punto 55 peut être dotée d’une boite de vitesse à six rapports, et que la Punto 60 est également disponible en version Selecta (boite CVT). En 1994, une troisième carrosserie fait son apparition, le Cabriolet. Œuvre de Bertone, il est disponible uniquement en essence avec le moteur 1.2 de 60 ch. (finition S) et le moteur 1.6 de 88 ch. (finition ELX). Cette deuxième version a droit entre autre à une capote et des vitres électriques, le verrouillage centralisé, la direction assistée et la sellerie en velours de série.
Pour le millésime 1995, une seconde version diesel est disponible, la Punto D (1.7, 58 ch.). La Punto rencontre un vrai succès, et devient la voiture la plus vendue en Europe en 1994, avant d’être élue Voiture européenne de l’année en 1995. L’année suivante, apparition de la version Sporting, recevant comme son nom l’indique une présentation plus sportive. Sous le capot elle est dotée du 1.6 de 88 ch. 1998 sera l’année du restylage pour la Punto. Esthétiquement, les clignotants avant passent au blanc, mais c’est l’intérieur qui subit les modifications les plus importantes avec une amélioration de la qualité perçue. Au niveau mécanique, la Punto 90 laisse sa place à la nouvelle Punto 85 (1.2 16v de 86 ch.) alors que la Punto GT voit sa puissance ramenée à 130 ch. La Punto D disparait également et est remplacée par la Punto TD 60 (1.7 Turbo de 63 ch.). La Punto TD 70 voit quant à elle sa puissance abaissée à 69 ch. Pour le millésime 1999, la gamme est remanié avec désormais six finitions disponible (Star, Cult, Selecta, Stile, Sporting et GT). Mais la Punto de première génération vit ses dernières heures, sa remplaçante étant présentée en début d’année 1999. Elle s’éclipsera alors en 2000, laissant la place à la Punto II.
Avec plus de 3.500.000 exemplaires produits, la Punto de première génération sera un succès monumental pour Fiat. Elle sera durant plusieurs années la voiture la plus vendue en Europe, et permettra au constructeur italien de renouer avec les bénéfices financiers.
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