Avec un marché des roadsters en plein essor au début des années 1990, de nombreux constructeurs veulent se mêler à la lutte en proposant son propre cabriolet. C’est notamment le cas de Fiat qui présente en 1995 la Barchetta.
HISTOIRE |
Petit mais joli
C’est en Mars 1995 au Salon de l’automobile de Genève que Fiat présente un inédit roadster baptisé Barchetta. Reposant sur la plateforme raccourcie de la Fiat Punto, on découvre sous le capot un 1.8 16V développant 130 ch. Avec une tonne seulement sur la balance, la Barchetta atteint 200 km/h et réalise le 0 à 100 km/h en 8,9 secondes, des chiffres honorables au milieu des années 1990. Considérant les faibles volumes de production d’un tel modèle, Fiat décide de sous-traiter la fabrication de la Barchetta. Ainsi la carrosserie est réalisée par ILCAS à Turin, la peinture est effectuée chez Bertone et l’assemble final est fait chez Maggiora. Stricte deux places, elle vient concurrencer des modèles tels que la Mazda MX-5, la BMW Z3 ou la MG F. Une seule version est disponible mais le client pouvait opter pour plusieurs options (ABS, airbag passager, climatisation et saute-vent). En 1998 est présentée la Limited Edition 98, à la présentation flatteuse. Elle reçoit notamment des jantes alliages 16’’ spécifiques, un intérieur cuir et une plaque numérotée. Deux harmonies de couleurs sont proposées, carrosserie grise avec capote rouge ou carrosserie verte avec capote beige. A noter que l’intérieur cuir est assorti à la capote.
Une seconde version appelée Limited Edition 99 sera disponible en 1999, mais uniquement sur le marché allemand. Un collecteur à admission variable est ajouté au moteur afin de réponde à la future norme Euro 3. La centrale électronique du moteur est quant à elle déplacée dans le compartiment moteur (elle se trouvait précédemment dans l’habitacle). Série limitée Amalfi en 2000, qui reçoit un équipement enrichit et un prix plus compétitif. Deux autres séries limitées seront proposées cette année-là, la Lido et la Riviera. En 2001, c’est au tour des séries limitées Milano (équipement très complet) et All-in (réservée à la Suisse, 50 exemplaires) d’être présentée. Un troisième feu stop est installé sur le coffre et les logos Fiat sont nouveaux. L’année suivante, introduction de la série limitée Naxos qui reçoit des coloris spécifiques. En cours d’année 2002, la production est arrêtée suite à la faillite de Maggiora. Cependant, la carrière de la Barchetta ne s’arrête pas là puisque la production reprendra un an plus tard, dans les usines Fiat. Entre temps, un restylage est effectué. Nouveau pare-chocs avant et arrière et clignotants blancs. Une ultime série limitée sera présentée pour le marché français en 2005, la Consacrazione (75 exemplaires). En cours d’année, la Barchetta tirera sa révérence, après dix ans de présence au catalogue du constructeur italien.
Avec 57.791 exemplaires produits en dix ans, la Barchetta sera un joli succès pour Fiat. Profitant de l’engouement pour les roadsters à la fin des années 1990, son design réussi et son moteur plaisant seront les recettes de son succès.
C’est en Mars 1995 au Salon de l’automobile de Genève que Fiat présente un inédit roadster baptisé Barchetta. Reposant sur la plateforme raccourcie de la Fiat Punto, on découvre sous le capot un 1.8 16V développant 130 ch. Avec une tonne seulement sur la balance, la Barchetta atteint 200 km/h et réalise le 0 à 100 km/h en 8,9 secondes, des chiffres honorables au milieu des années 1990. Considérant les faibles volumes de production d’un tel modèle, Fiat décide de sous-traiter la fabrication de la Barchetta. Ainsi la carrosserie est réalisée par ILCAS à Turin, la peinture est effectuée chez Bertone et l’assemble final est fait chez Maggiora. Stricte deux places, elle vient concurrencer des modèles tels que la Mazda MX-5, la BMW Z3 ou la MG F. Une seule version est disponible mais le client pouvait opter pour plusieurs options (ABS, airbag passager, climatisation et saute-vent). En 1998 est présentée la Limited Edition 98, à la présentation flatteuse. Elle reçoit notamment des jantes alliages 16’’ spécifiques, un intérieur cuir et une plaque numérotée. Deux harmonies de couleurs sont proposées, carrosserie grise avec capote rouge ou carrosserie verte avec capote beige. A noter que l’intérieur cuir est assorti à la capote.
Une seconde version appelée Limited Edition 99 sera disponible en 1999, mais uniquement sur le marché allemand. Un collecteur à admission variable est ajouté au moteur afin de réponde à la future norme Euro 3. La centrale électronique du moteur est quant à elle déplacée dans le compartiment moteur (elle se trouvait précédemment dans l’habitacle). Série limitée Amalfi en 2000, qui reçoit un équipement enrichit et un prix plus compétitif. Deux autres séries limitées seront proposées cette année-là, la Lido et la Riviera. En 2001, c’est au tour des séries limitées Milano (équipement très complet) et All-in (réservée à la Suisse, 50 exemplaires) d’être présentée. Un troisième feu stop est installé sur le coffre et les logos Fiat sont nouveaux. L’année suivante, introduction de la série limitée Naxos qui reçoit des coloris spécifiques. En cours d’année 2002, la production est arrêtée suite à la faillite de Maggiora. Cependant, la carrière de la Barchetta ne s’arrête pas là puisque la production reprendra un an plus tard, dans les usines Fiat. Entre temps, un restylage est effectué. Nouveau pare-chocs avant et arrière et clignotants blancs. Une ultime série limitée sera présentée pour le marché français en 2005, la Consacrazione (75 exemplaires). En cours d’année, la Barchetta tirera sa révérence, après dix ans de présence au catalogue du constructeur italien.
Avec 57.791 exemplaires produits en dix ans, la Barchetta sera un joli succès pour Fiat. Profitant de l’engouement pour les roadsters à la fin des années 1990, son design réussi et son moteur plaisant seront les recettes de son succès.
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