La Fiat 500 est née de la volonté de proposer aux italiens une petite voiture économique. Se situant dans la gamme du constructeur turinois sous la 600, elle a pour mission de motoriser le pays dans un contexte d’après-guerre assez compliqué.
HISTOIRE |
Des débuts compliqués
La Nuova 500 fut présentée en 1957 au public. Lors de son lancement, la 500 se montre assez dépouillée, aucun chrome n’habille la carrosserie et sous le capot on retrouve un petit bicylindre de 479 cm3 offrant une très modeste puissance de 13 ch. Ainsi dotée, la 500 atteint seulement 85 km/h en vitesse de pointe, ce qui sera largement critiqué dès la sortie de la voiture. Quelques mois plus tard, cette version de lancement prend le nom d’Economica alors qu’une seconde version appelée Normale est disponible. Elle se distingue par ses vitres avant descendantes, ses enjoliveurs de roues, ses touches de chromes sur la carrosserie et ses commodos intérieur. Une modification de l’arbre à came et du carburateur porte la puissance mécanique à 15 ch. Le prix jugé trop élevé au lancement est alors abaissé.
Pour 1958, nouvelle version Sport. Développant 21 ch. elle se distingue principalement par sa combinaison de couleur (blanche à bande rouge) et ses roues rouges. Elle est disponible avec ou sans toit ouvrant, ou alors totalement découvrable. En 1959, la gamme s’élargie encore avec désormais une version fermée avec seulement un toit ouvrant au-dessus des places avant (appelée Tetto Apribile) en plus de la version découvrable du lancement (appelée Transformabile). Les normes italiennes évoluent, ce qui engendre des modifications comme l’emplacement des clignotants. Ils prennent place désormais sous les phares, et non plus sur les ailes. L’efficacité du système de chauffage est améliorée. La 500 rencontrera vraiment le succès en devenant la 500 D en 1960. La puissance du moteur est portée à 17,5 ch., la banquette arrière est rabattable, les pare-soleil, le cendrier et le lave-glace sont installées en série. Cette même année, la 500 Giardiniera est lancée. Version break de la 500, elle reçoit des feux arrière et des roues spécifiques. La longueur totale est alors augmentée de 21,5 cm.
F, L puis R
En 1961, la forme du réservoir placé à l’avant est modifiée, ce qui augmente légèrement le volume de chargement. Le système d’essuie-glaces est également modifié afin d’offrir une meilleure efficacité. Il n’y aura pas d’autres modifications de la Fiat 500 jusqu’à la sortie de la 500 F en 1965. La puissance mécanique passe alors à 18 ch. Extérieurement, les évolutions portent sur les baguettes latérales et du capot qui disparaissent et les charnières de portes qui sont déplacés sur les montants centraux. Les portières ne sont donc plus suicides et s’ouvrent désormais ‘’dans le bon sens’’. Le pare-brise est agrandi et les phares et feux sont modifiés, alors que la capacité du réservoir à essence est majorée. A l’intérieur, les commodos sont nouveaux ainsi que la boite à gants. La version break Giardiniera reçoit les mêmes modifications que la version classique mais change de nom en s’appelant désormais Familiare.
La gamme n’évolue pas jusqu’en 1968 et la présentation de la 500 L. En plus de la 500 F, le client a désormais le choix d’opter pour une version plus luxueuse. Elle reçoit des touches de chromes sur les contours des vitres avant et des pare-brise avant et arrière, ainsi que sur les gouttières de toit. Cependant, la plus grande différence à l’extérieur par rapport à la 500 F est l’ajout de joncs chromés sur les pare-chocs. Le logo à l’avant est nouveau, et à l’intérieur le volant s’habille de plastique, tout comme la planche de bord. Le compteur de vitesse carré est repris de sa grande sœur la 850 (rond précédemment) et la sellerie est nouvelle. Cette nouvelle version luxueuse va permettre à la 500 de maintenir des volumes de ventes largement suffisant et ainsi prolongé sa présence au catalogue Fiat. A noter que cette même année la production de la 500 Familiare est arrêtée.
La présence sur le marché français s’arrête en 1972, avec l’arrêt des 500 F et 500 L. Cependant, sur d’autres marchés comme l’Italie ils ont droit à une unique nouvelle version, la 500 R. Sous le capot, on retrouve le moteur de la nouvelle citadine de Fiat, la 126. Offrant 23 ch. sur cette dernière, il est dégonflé à 18 ch. pour la 500. Cette version unique offre une présentation plutôt dépouillé, sans chromes apparent à l’extérieur et l’intérieur s’habille exclusivement de plastique. Le logo Fiat évolue, alors que les nouvelles jantes en tôle stylisées ne s’habillent plus d’enjoliveurs. Cette unique version survivra sans nouvelle modification jusqu’en 1975, et l’arrêt définitif de la 500.
Produite entre 3 et 4 millions d’exemplaires en 18 ans, la 500 fut un véritable succès commercial pour le constructeur italien. Elle deviendra au fil du temps un des symboles de l’Italie, et sera présente pendant de nombreuses années sur l’ensemble des routes du monde. Elle aura droit d’ailleurs à un revival en 2007 avec le lancement d’une nouvelle 500, au style néo-rétro très inspiré de son ancêtre
La Nuova 500 fut présentée en 1957 au public. Lors de son lancement, la 500 se montre assez dépouillée, aucun chrome n’habille la carrosserie et sous le capot on retrouve un petit bicylindre de 479 cm3 offrant une très modeste puissance de 13 ch. Ainsi dotée, la 500 atteint seulement 85 km/h en vitesse de pointe, ce qui sera largement critiqué dès la sortie de la voiture. Quelques mois plus tard, cette version de lancement prend le nom d’Economica alors qu’une seconde version appelée Normale est disponible. Elle se distingue par ses vitres avant descendantes, ses enjoliveurs de roues, ses touches de chromes sur la carrosserie et ses commodos intérieur. Une modification de l’arbre à came et du carburateur porte la puissance mécanique à 15 ch. Le prix jugé trop élevé au lancement est alors abaissé.
Pour 1958, nouvelle version Sport. Développant 21 ch. elle se distingue principalement par sa combinaison de couleur (blanche à bande rouge) et ses roues rouges. Elle est disponible avec ou sans toit ouvrant, ou alors totalement découvrable. En 1959, la gamme s’élargie encore avec désormais une version fermée avec seulement un toit ouvrant au-dessus des places avant (appelée Tetto Apribile) en plus de la version découvrable du lancement (appelée Transformabile). Les normes italiennes évoluent, ce qui engendre des modifications comme l’emplacement des clignotants. Ils prennent place désormais sous les phares, et non plus sur les ailes. L’efficacité du système de chauffage est améliorée. La 500 rencontrera vraiment le succès en devenant la 500 D en 1960. La puissance du moteur est portée à 17,5 ch., la banquette arrière est rabattable, les pare-soleil, le cendrier et le lave-glace sont installées en série. Cette même année, la 500 Giardiniera est lancée. Version break de la 500, elle reçoit des feux arrière et des roues spécifiques. La longueur totale est alors augmentée de 21,5 cm.
F, L puis R
En 1961, la forme du réservoir placé à l’avant est modifiée, ce qui augmente légèrement le volume de chargement. Le système d’essuie-glaces est également modifié afin d’offrir une meilleure efficacité. Il n’y aura pas d’autres modifications de la Fiat 500 jusqu’à la sortie de la 500 F en 1965. La puissance mécanique passe alors à 18 ch. Extérieurement, les évolutions portent sur les baguettes latérales et du capot qui disparaissent et les charnières de portes qui sont déplacés sur les montants centraux. Les portières ne sont donc plus suicides et s’ouvrent désormais ‘’dans le bon sens’’. Le pare-brise est agrandi et les phares et feux sont modifiés, alors que la capacité du réservoir à essence est majorée. A l’intérieur, les commodos sont nouveaux ainsi que la boite à gants. La version break Giardiniera reçoit les mêmes modifications que la version classique mais change de nom en s’appelant désormais Familiare.
La gamme n’évolue pas jusqu’en 1968 et la présentation de la 500 L. En plus de la 500 F, le client a désormais le choix d’opter pour une version plus luxueuse. Elle reçoit des touches de chromes sur les contours des vitres avant et des pare-brise avant et arrière, ainsi que sur les gouttières de toit. Cependant, la plus grande différence à l’extérieur par rapport à la 500 F est l’ajout de joncs chromés sur les pare-chocs. Le logo à l’avant est nouveau, et à l’intérieur le volant s’habille de plastique, tout comme la planche de bord. Le compteur de vitesse carré est repris de sa grande sœur la 850 (rond précédemment) et la sellerie est nouvelle. Cette nouvelle version luxueuse va permettre à la 500 de maintenir des volumes de ventes largement suffisant et ainsi prolongé sa présence au catalogue Fiat. A noter que cette même année la production de la 500 Familiare est arrêtée.
La présence sur le marché français s’arrête en 1972, avec l’arrêt des 500 F et 500 L. Cependant, sur d’autres marchés comme l’Italie ils ont droit à une unique nouvelle version, la 500 R. Sous le capot, on retrouve le moteur de la nouvelle citadine de Fiat, la 126. Offrant 23 ch. sur cette dernière, il est dégonflé à 18 ch. pour la 500. Cette version unique offre une présentation plutôt dépouillé, sans chromes apparent à l’extérieur et l’intérieur s’habille exclusivement de plastique. Le logo Fiat évolue, alors que les nouvelles jantes en tôle stylisées ne s’habillent plus d’enjoliveurs. Cette unique version survivra sans nouvelle modification jusqu’en 1975, et l’arrêt définitif de la 500.
Produite entre 3 et 4 millions d’exemplaires en 18 ans, la 500 fut un véritable succès commercial pour le constructeur italien. Elle deviendra au fil du temps un des symboles de l’Italie, et sera présente pendant de nombreuses années sur l’ensemble des routes du monde. Elle aura droit d’ailleurs à un revival en 2007 avec le lancement d’une nouvelle 500, au style néo-rétro très inspiré de son ancêtre