Le 24 Mai 1994, Ferrari présente sa nouvelle berlinette à moteur arrière, la F355. Remplaçante de la 348, la F355 reprend des technologies issues de la F1, notamment au niveau aérodynamique.
HISTOIRE |
Signée Pininfarna
C'est Pininfarina qui est l'auteur des lignes, qui sont au maximum optimisée afin de favoriser les performances. Sous le capot loge un V8 3.5 l. fort de 380 ch., ce qui permet à la F355 d'atteindre 294 km/h en vitesse de pointe. Cela en fait à l'époque une des voitures les plus rapides du monde. Cette nouvelle Ferrari fait la part belle aux technologies, avec notamment une suspension et une direction pilotée à 2 réglages (Normal et Sport) ainsi qu'une mécanique reprenant des technologies dérivées de la F1 (bielles en titane, ...). Lors de son lancement elle est disponible en 2 carrosseries, Berlinetta (coupé) et GTS (targa). Son lancement est réussi, et la F355 rencontre immédiatement un franc succès.
En 1995, la version Spider de la F355 est présentée. Elle reçoit une capote électrique (une première chez Ferrari) et reprend la mécanique des autres F355. Cette année-là, toutes les F355 reçoivent deux airbags montés en série, ce qui a pour conséquence un changement de volant. Toujours en 1995, la F355 débarque aux États-Unis. La version américaine se distingue par des feux de position latéraux, un troisième feux stop arrière et des clignotants avant jaune. Au niveau mécanique, elle perd 5 ch. (375 ch. au total) à cause des normes antipollution locales.
La boite F1
Il n'y aura pas d'autre modification jusqu'en 1997, où sera présentée la F355 F1. Cette nouvelle version reçoit une boite séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant dérivé de la F1. Cette boite est une première mondiale, et permet un passage des rapports plus rapide. Cette nouvelle boite de vitesse entraine la disparition de la pédale d'embrayage et du levier de vitesse, remplacer par une molette pour passer la marche arrière. La boite peut fonctionner en mode automatique, en mode manuel ou en mode semi-AT. Ce dernier mode peut passer la vitesse automatiquement si le moteur se rapproche trop de la zone rouge et se retrouve en sous-régime.
Avec ce nouveau modèle, un nouvel ABS d'origine Bosch est installé, plus efficace que le précédent, alors que la gestion moteur est modifiée. Cette nouvelle gestion est programmée afin de combler la perte de puissance des modèles avec catalyseur. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1999, la dernière année de la F355. Pour ce dernier millésime, les 104 derniers exemplaires sont produits sous forme de série limitée appelé ''Série Fiorano''. Uniquement destiné aux États-Unis et disponible uniquement en Spider, elle se distingue par ses réglages plus typé ''course'' et sa plaque numérotée sur la planche de bord. Elle sera remplacée par la 360 Modena.
En 6 ans de carrière, la F355 sera produite à 11.258 exemplaires, ce qui en fait une des Ferrari les plus produites de l'histoire. Elle restera notamment comme la première Ferrari de série à être dotée d'une boite séquentielle de type F1.
C'est Pininfarina qui est l'auteur des lignes, qui sont au maximum optimisée afin de favoriser les performances. Sous le capot loge un V8 3.5 l. fort de 380 ch., ce qui permet à la F355 d'atteindre 294 km/h en vitesse de pointe. Cela en fait à l'époque une des voitures les plus rapides du monde. Cette nouvelle Ferrari fait la part belle aux technologies, avec notamment une suspension et une direction pilotée à 2 réglages (Normal et Sport) ainsi qu'une mécanique reprenant des technologies dérivées de la F1 (bielles en titane, ...). Lors de son lancement elle est disponible en 2 carrosseries, Berlinetta (coupé) et GTS (targa). Son lancement est réussi, et la F355 rencontre immédiatement un franc succès.
En 1995, la version Spider de la F355 est présentée. Elle reçoit une capote électrique (une première chez Ferrari) et reprend la mécanique des autres F355. Cette année-là, toutes les F355 reçoivent deux airbags montés en série, ce qui a pour conséquence un changement de volant. Toujours en 1995, la F355 débarque aux États-Unis. La version américaine se distingue par des feux de position latéraux, un troisième feux stop arrière et des clignotants avant jaune. Au niveau mécanique, elle perd 5 ch. (375 ch. au total) à cause des normes antipollution locales.
La boite F1
Il n'y aura pas d'autre modification jusqu'en 1997, où sera présentée la F355 F1. Cette nouvelle version reçoit une boite séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant dérivé de la F1. Cette boite est une première mondiale, et permet un passage des rapports plus rapide. Cette nouvelle boite de vitesse entraine la disparition de la pédale d'embrayage et du levier de vitesse, remplacer par une molette pour passer la marche arrière. La boite peut fonctionner en mode automatique, en mode manuel ou en mode semi-AT. Ce dernier mode peut passer la vitesse automatiquement si le moteur se rapproche trop de la zone rouge et se retrouve en sous-régime.
Avec ce nouveau modèle, un nouvel ABS d'origine Bosch est installé, plus efficace que le précédent, alors que la gestion moteur est modifiée. Cette nouvelle gestion est programmée afin de combler la perte de puissance des modèles avec catalyseur. Il n'y aura pas d'autres modifications jusqu'en 1999, la dernière année de la F355. Pour ce dernier millésime, les 104 derniers exemplaires sont produits sous forme de série limitée appelé ''Série Fiorano''. Uniquement destiné aux États-Unis et disponible uniquement en Spider, elle se distingue par ses réglages plus typé ''course'' et sa plaque numérotée sur la planche de bord. Elle sera remplacée par la 360 Modena.
En 6 ans de carrière, la F355 sera produite à 11.258 exemplaires, ce qui en fait une des Ferrari les plus produites de l'histoire. Elle restera notamment comme la première Ferrari de série à être dotée d'une boite séquentielle de type F1.
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