Au Salon de l’automobile de Genève 1970, Pininfarina crée la surprise en dévoilant un concept-car au style unique, la Ferrari 512 S Modulo. Basée sur un modèle de course, elle ne laisse personne indifférent avec son dessin très futuriste.
HISTOIRE |
La Ferrari du futur
Ferrari a offert à Pininfarina un des 23 châssis du prototype de course 512 S en lui laissant carte blanche pour la carrosserie. C’est alors le chef designer Paolo Martin (père des Peugeot 104, Triumph Spitfire et Rolls-Royce Camargue) qui s’occupa du dessin très futuriste du concept. Avec des proportions très inhabituelles (4,48 m. de long pour seulement 93,5 cm. de haut) elle tranche clairement avec ce qui existe alors à l’époque et devient le symbole de l’avenir automobile. Avec son profil taillé à la serpe et ses roues carénées, elle impressionna le public lors du Salon de l’automobile de Genève en 1970.
L’accès à l’habitacle se fait par une large bulle s’ouvrant au-dessus du cockpit et l’intérieur s’inspire clairement de l’univers aéronautique. Très épuré avec quelques cadrans sur la planche de bord, il peut accueillir deux passagers assis à ras du sol. Mais la 512 S Modulo n’est pas qu’une étude style, puisqu’elle reprend le châssis et le moteur du prototype 512 S. Ainsi, on retrouve un V12 5.0 l. offrant pas moins de 557 ch., ce qui lui permet de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 3,1 s. et d’atteindre 354 km/h en vitesse de pointe. Ces chiffres étaient alors totalement inédits pour l’époque.
Avec 22 prix de design, l’étude de style sera un véritable plébiscite et elle inspirera de nombreux concept-car durant la décennie suivante. En 2014, le collectionneur James Glickenhaus rachètera le prototype dans le but de le rendre utilisable sur route, afin que tout le monde puisse profiter du dessin exceptionnel de Pininfarina.
Ferrari a offert à Pininfarina un des 23 châssis du prototype de course 512 S en lui laissant carte blanche pour la carrosserie. C’est alors le chef designer Paolo Martin (père des Peugeot 104, Triumph Spitfire et Rolls-Royce Camargue) qui s’occupa du dessin très futuriste du concept. Avec des proportions très inhabituelles (4,48 m. de long pour seulement 93,5 cm. de haut) elle tranche clairement avec ce qui existe alors à l’époque et devient le symbole de l’avenir automobile. Avec son profil taillé à la serpe et ses roues carénées, elle impressionna le public lors du Salon de l’automobile de Genève en 1970.
L’accès à l’habitacle se fait par une large bulle s’ouvrant au-dessus du cockpit et l’intérieur s’inspire clairement de l’univers aéronautique. Très épuré avec quelques cadrans sur la planche de bord, il peut accueillir deux passagers assis à ras du sol. Mais la 512 S Modulo n’est pas qu’une étude style, puisqu’elle reprend le châssis et le moteur du prototype 512 S. Ainsi, on retrouve un V12 5.0 l. offrant pas moins de 557 ch., ce qui lui permet de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 3,1 s. et d’atteindre 354 km/h en vitesse de pointe. Ces chiffres étaient alors totalement inédits pour l’époque.
Avec 22 prix de design, l’étude de style sera un véritable plébiscite et elle inspirera de nombreux concept-car durant la décennie suivante. En 2014, le collectionneur James Glickenhaus rachètera le prototype dans le but de le rendre utilisable sur route, afin que tout le monde puisse profiter du dessin exceptionnel de Pininfarina.