FICHE TECHNIQUE DU MODÈLE ESSAYÉ |
Modèle |
Clio IV 1.5 dCi Zen |
Année |
2018 |
Couleur |
Bleu Iron métallisé (référence RQH) |
Puissance |
90 ch. |
Puissance fiscale |
5 CV |
Kilométrage |
8.000 kms |
Prix neuf |
20.690 € |
La Clio est la reine des citadines depuis la première génération dans les années 1990, et le lancement de la Clio IV en 2012 perpétua la tradition. Le style plus moderne est un réel renouvèlement par rapport à ses prédécesseurs. Le modèle essayé aujourd’hui est la version restylée en 2016, datant de 2018 et équipée du moteur le plus répandu, le 1.5 dCi dans sa déclinaison 90 ch.
Design
Lancée en 2012, la Clio de quatrième génération tranche clairement avec la précédente. Son dessin plus affirmé correspond au niveau style Renault, avec une face avant agressive et un arrière acéré. Restylée en 2016, les retouches sont minimes puisqu’elles ne concernent que le pare-chocs et les phares avant et les feux arrière. On la reconnait notamment à ses feux de jour à LED, qui prennent place sur cette finition Zen en bas du pare-chocs avant. La couleur Bleu Iron métallisée est assez peu répandue malheureusement, car il change des classiques blancs ou gris qui sont les couleurs les plus prisées sur la Clio. Même si son utilisation est principalement destinée à la ville, on remarque que la carrosserie est assez exposée aux petits chocs dû à l’absence de protection en plastique. La Clio IV n’existe pas en carrosserie trois portes, mais les designers ont décidé de dissimuler les poignées de portes arrière dans les montants, à l’image d’une Alfa Romeo 156 ou d’une Honda Civic VIII.
Vie à bord
La Clio 4 n’a jamais été réputée pour son intérieur très valorisant. En effet, la planche de bord offre un dessin moderne (quoiqu’un peu simple) mais la qualité des plastiques laisse clairement à désirer (surtout si on la compare à ses concurrentes les plus directes). L’écran tactile occupe une belle place au centre, et son utilisation se montre facile, avec une ergonomie bien pensée. On y retrouve entre autre la gestion de la radio et du système de navigation. L’équipement est plutôt complet avec le Bluetooth, le radar de recul ou encore la climatisation. On regrettera quand même l’instrumentation trop simple, qui manque cruellement d’information (la température d’eau par exemple). A l’avant, les occupants sont très bien installés avec des sièges qui maintiennent correctement et qui offrent une belle amplitude de réglage.
Cependant à l’arrière même si l’espace ne manque pas (hormis la garde au toit un peu juste), la banquette s’avère assez ferme et la taille réduite des fenêtres donne un sentiment de confinement. Notons l’absence de vitres électriques arrière, ce qui s’avère assez limite sur une voiture de 2018 coûtant plus de 20.000 € neuve. Le coffre est quant à lui corret, avec une bonne profondeur mais le seuil de chargement s’avère assez haut. La modularité s’avère classique avec une banquette rabattable 2/3-1/3 et un volume global intéressant.
Sur la route
La Clio se montre très à l’aise en ville dès le démarrage. Le rayon de braquage est excellent, tout comme la visibilité vers l’avant. Le confort est assuré par un très bon amortissement qui absorbe pavés et autres nids de poule qu’on retrouve régulièrement en milieu urbain. Le radar de recul est utile lors des manœuvres, car la faible rétrovision arrière s’avère assez gênante (la faute à un important angle mort aux ¾ arrière et une vitre de hayon assez réduite). Cependant, même à basse vitesse le petit 1.5 dCi se fait entendre de manière trop importante dans l’habitacle. Sur route, la Clio s’avère très neutre en termes de comportement, et ne prendra jamais son conducteur en traitre. Le confort est excellent même si cela se traduit par une prise de roulis importante, sans toutefois altérer la tenue de route.
Un mode ECO est disponible ce qui permet de retarder la réponse à l’accélérateur, et en principe réduire la consommation. Mais même sans ça, la Clio s’avère très sobre. Les 90 ch. sont présents et plutôt volontaires, mais l’étagement de la boite de vitesse assez étrange grève les reprises. En effet, les deux premiers rapports assez courts rendent la Clio vive (notamment en ville) mais les trois autres rapports très longs empêchent d’exploiter la mécanique correctement. Cela nuit clairement à l’agrément de conduite général. Sur autoroute, même si on regrette l’absence de sixième rapport qui aurait abaissé le niveau sonore dans l’habitacle (le moteur est très présent malheureusement) les longs trajets se font sans difficulté. Le confort (hormis sonore) des occupants est conservé, et elle garde son cap en toute circonstance.
Lancée en 2012, la Clio de quatrième génération tranche clairement avec la précédente. Son dessin plus affirmé correspond au niveau style Renault, avec une face avant agressive et un arrière acéré. Restylée en 2016, les retouches sont minimes puisqu’elles ne concernent que le pare-chocs et les phares avant et les feux arrière. On la reconnait notamment à ses feux de jour à LED, qui prennent place sur cette finition Zen en bas du pare-chocs avant. La couleur Bleu Iron métallisée est assez peu répandue malheureusement, car il change des classiques blancs ou gris qui sont les couleurs les plus prisées sur la Clio. Même si son utilisation est principalement destinée à la ville, on remarque que la carrosserie est assez exposée aux petits chocs dû à l’absence de protection en plastique. La Clio IV n’existe pas en carrosserie trois portes, mais les designers ont décidé de dissimuler les poignées de portes arrière dans les montants, à l’image d’une Alfa Romeo 156 ou d’une Honda Civic VIII.
Vie à bord
La Clio 4 n’a jamais été réputée pour son intérieur très valorisant. En effet, la planche de bord offre un dessin moderne (quoiqu’un peu simple) mais la qualité des plastiques laisse clairement à désirer (surtout si on la compare à ses concurrentes les plus directes). L’écran tactile occupe une belle place au centre, et son utilisation se montre facile, avec une ergonomie bien pensée. On y retrouve entre autre la gestion de la radio et du système de navigation. L’équipement est plutôt complet avec le Bluetooth, le radar de recul ou encore la climatisation. On regrettera quand même l’instrumentation trop simple, qui manque cruellement d’information (la température d’eau par exemple). A l’avant, les occupants sont très bien installés avec des sièges qui maintiennent correctement et qui offrent une belle amplitude de réglage.
Cependant à l’arrière même si l’espace ne manque pas (hormis la garde au toit un peu juste), la banquette s’avère assez ferme et la taille réduite des fenêtres donne un sentiment de confinement. Notons l’absence de vitres électriques arrière, ce qui s’avère assez limite sur une voiture de 2018 coûtant plus de 20.000 € neuve. Le coffre est quant à lui corret, avec une bonne profondeur mais le seuil de chargement s’avère assez haut. La modularité s’avère classique avec une banquette rabattable 2/3-1/3 et un volume global intéressant.
Sur la route
La Clio se montre très à l’aise en ville dès le démarrage. Le rayon de braquage est excellent, tout comme la visibilité vers l’avant. Le confort est assuré par un très bon amortissement qui absorbe pavés et autres nids de poule qu’on retrouve régulièrement en milieu urbain. Le radar de recul est utile lors des manœuvres, car la faible rétrovision arrière s’avère assez gênante (la faute à un important angle mort aux ¾ arrière et une vitre de hayon assez réduite). Cependant, même à basse vitesse le petit 1.5 dCi se fait entendre de manière trop importante dans l’habitacle. Sur route, la Clio s’avère très neutre en termes de comportement, et ne prendra jamais son conducteur en traitre. Le confort est excellent même si cela se traduit par une prise de roulis importante, sans toutefois altérer la tenue de route.
Un mode ECO est disponible ce qui permet de retarder la réponse à l’accélérateur, et en principe réduire la consommation. Mais même sans ça, la Clio s’avère très sobre. Les 90 ch. sont présents et plutôt volontaires, mais l’étagement de la boite de vitesse assez étrange grève les reprises. En effet, les deux premiers rapports assez courts rendent la Clio vive (notamment en ville) mais les trois autres rapports très longs empêchent d’exploiter la mécanique correctement. Cela nuit clairement à l’agrément de conduite général. Sur autoroute, même si on regrette l’absence de sixième rapport qui aurait abaissé le niveau sonore dans l’habitacle (le moteur est très présent malheureusement) les longs trajets se font sans difficulté. Le confort (hormis sonore) des occupants est conservé, et elle garde son cap en toute circonstance.
|
|
|
CONCLUSION |
La Clio de quatrième génération est indéniablement une citadine de qualité. Sa polyvalence et son confort d’utilisation sont ses principaux atouts, et c’est pour cela qu’elle a rencontré un franc succès. Cependant, sa qualité de finition décevante et ses lacunes d’équipements sont des ombres au tableau assez embêtantes, surtout face à une concurrence aussi nombreuse et aussi bien armée.
Galerie du modèle essayé