FICHE TECHNIQUE DU MODÈLE ESSAYÉ |
Modèle |
Clio II 1.2 |
Année |
1999 |
Couleur |
Blanc Glacier (référence OV 369, OV O389) |
Puissance |
60 ch. |
Puissance fiscale |
4 CV |
Kilométrage |
214.300 kms. |
Prix neuf |
N.C. |
Dès son lancement en 1998, la Clio II est disponible dans une version dépouillée permettant un prix d'appel très bas. Sous le capot, on retrouve le moteur Energy 1.2 l. fort de 60 ch. (moteur déjà vu sous le capot de la première génération de Twingo).
Design
Cette version d'entrée de gamme de la Clio reçoit une présentation extérieure simplifiée. Ainsi, on retrouve des pare-chocs et des rétroviseurs non-peints et des roues de 13'' qui sont habillées avec les enjoliveurs Draco (non présents sur ce modèle). Ce dépouillement est d'autant plus accentué par la couleur Blanc Glacier, qui rappelle la version Entreprise du modèle. Le design général de la Clio II phase 1 est assez discret et plutôt banal, mais ce sera corrigé lors du restylage qui n'interviendra que trois ans et demi après le lancement.
Vie à bord
Ce dépouillement vu à l'extérieur continue à l'intérieur, avec une planche de bord intégralement en plastique. D'ailleurs, la planche de bord reçoit deux couleurs différents (gris et bleu) qui ne sont pas du plus bel effet. Ils peuvent se montrer fragiles car ils rayent assez facilement, et leur aspect n’est pas des plus flatteurs. En revanche, les assemblages sont très corrects et aucun bruit parasite n'est à signaler. La sellerie bleue à motif rouge est la seule originalité à bord, avec la présence d’une moquette bleue. Au niveau des équipements, seuls deux airbags, la direction assistée et le pré-équipement radio (2 haut-parleurs seulement) sont présents de série. Point de vitres électriques à l'avant ni de verrouillage centralisé (problématique sur une 5 portes) et encore moins de climatisation, qui étaient réservées aux finitions supérieures. Même le compte-tours ne fait pas partie de la dotation de série.
L'habitabilité et le volume du coffre sont très corrects pour une voiture de ce gabarit. Il est donc aisé de rentrer quatre adultes et quelques bagages sans que tout le monde ne se sente à l'étroit. On peut seulement regretter une garde au toit limitée et l'absence d'appuie-têtes à l'arrière. Du côté de la modularité, la banquette arrière est fractionnable, mais elle est monobloc. De plus, lorsque celle-ci est rabattue le plancher n'est pas parfaitement plat puisqu’une barre de renfort traverse le coffre.
Sur la route
La position de conduite est acceptable, même si le volant est trop horizontal, ce qui fatigue sur long trajet. La première chose qui surprend au démarrage, c'est le silence de fonctionnement. Le moteur 1.2 l. se montre très discret, à défaut d'être véloce. En ville, le moteur se montre souple et le confort de fonctionnement est très correct. On regrette seulement le maniement de la boite de vitesse, qui se montre peu précise. De plus, elle est réputée fragile et certains rapports peuvent accrocher avec le temps. Grâce aux roues de 13'', le confort de suspension est très appréciable, d'autant plus que les sièges conservent un certain moelleux.
Sur route par contre ça se gâte. Si en ville les performances modestes ne sont pas gênantes, sur route cela devient plus compliqué. Les accélérations et les reprises sont très décevantes, et les performances sont limitées pour entreprendre de long périple (surtout si elle est chargée). Il ne faut donc pas hésité à rétrograder pour maintenir sa vitesse ou effectuer un dépassement. Malgré ça, le confort reste correct, avec des suspensions prévenantes et une bonne insonorisation. La direction est assez flou et peu communicative, il est donc assez compliqué de placer la voiture précisément dans les virages. De plus, le roulis et les pneumatiques (165/70 R 13) limitent fortement les capacités dans les virages et on trouve assez rapidement les limites. Malgré ça, le comportement reste homogène et il est assez difficile de la prendre en défaut. Enfin, sur autoroute on accroche notre vitesse de croisière sans trop de difficulté, même si en côte un rétrogradage peut se montrer nécessaire. L'insonorisation reste correcte tout comme la tenue de cap, même si quelques bruits d'air qui se font entendre au-dessus de 110 km/h. C’est donc un véhicule parfaitement calibré pour la ville, mais qui se montre très vite limité par ses performances hors agglomération.
Cette version d'entrée de gamme de la Clio reçoit une présentation extérieure simplifiée. Ainsi, on retrouve des pare-chocs et des rétroviseurs non-peints et des roues de 13'' qui sont habillées avec les enjoliveurs Draco (non présents sur ce modèle). Ce dépouillement est d'autant plus accentué par la couleur Blanc Glacier, qui rappelle la version Entreprise du modèle. Le design général de la Clio II phase 1 est assez discret et plutôt banal, mais ce sera corrigé lors du restylage qui n'interviendra que trois ans et demi après le lancement.
Vie à bord
Ce dépouillement vu à l'extérieur continue à l'intérieur, avec une planche de bord intégralement en plastique. D'ailleurs, la planche de bord reçoit deux couleurs différents (gris et bleu) qui ne sont pas du plus bel effet. Ils peuvent se montrer fragiles car ils rayent assez facilement, et leur aspect n’est pas des plus flatteurs. En revanche, les assemblages sont très corrects et aucun bruit parasite n'est à signaler. La sellerie bleue à motif rouge est la seule originalité à bord, avec la présence d’une moquette bleue. Au niveau des équipements, seuls deux airbags, la direction assistée et le pré-équipement radio (2 haut-parleurs seulement) sont présents de série. Point de vitres électriques à l'avant ni de verrouillage centralisé (problématique sur une 5 portes) et encore moins de climatisation, qui étaient réservées aux finitions supérieures. Même le compte-tours ne fait pas partie de la dotation de série.
L'habitabilité et le volume du coffre sont très corrects pour une voiture de ce gabarit. Il est donc aisé de rentrer quatre adultes et quelques bagages sans que tout le monde ne se sente à l'étroit. On peut seulement regretter une garde au toit limitée et l'absence d'appuie-têtes à l'arrière. Du côté de la modularité, la banquette arrière est fractionnable, mais elle est monobloc. De plus, lorsque celle-ci est rabattue le plancher n'est pas parfaitement plat puisqu’une barre de renfort traverse le coffre.
Sur la route
La position de conduite est acceptable, même si le volant est trop horizontal, ce qui fatigue sur long trajet. La première chose qui surprend au démarrage, c'est le silence de fonctionnement. Le moteur 1.2 l. se montre très discret, à défaut d'être véloce. En ville, le moteur se montre souple et le confort de fonctionnement est très correct. On regrette seulement le maniement de la boite de vitesse, qui se montre peu précise. De plus, elle est réputée fragile et certains rapports peuvent accrocher avec le temps. Grâce aux roues de 13'', le confort de suspension est très appréciable, d'autant plus que les sièges conservent un certain moelleux.
Sur route par contre ça se gâte. Si en ville les performances modestes ne sont pas gênantes, sur route cela devient plus compliqué. Les accélérations et les reprises sont très décevantes, et les performances sont limitées pour entreprendre de long périple (surtout si elle est chargée). Il ne faut donc pas hésité à rétrograder pour maintenir sa vitesse ou effectuer un dépassement. Malgré ça, le confort reste correct, avec des suspensions prévenantes et une bonne insonorisation. La direction est assez flou et peu communicative, il est donc assez compliqué de placer la voiture précisément dans les virages. De plus, le roulis et les pneumatiques (165/70 R 13) limitent fortement les capacités dans les virages et on trouve assez rapidement les limites. Malgré ça, le comportement reste homogène et il est assez difficile de la prendre en défaut. Enfin, sur autoroute on accroche notre vitesse de croisière sans trop de difficulté, même si en côte un rétrogradage peut se montrer nécessaire. L'insonorisation reste correcte tout comme la tenue de cap, même si quelques bruits d'air qui se font entendre au-dessus de 110 km/h. C’est donc un véhicule parfaitement calibré pour la ville, mais qui se montre très vite limité par ses performances hors agglomération.
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CONCLUSION |
La Clio de deuxième génération est une citadine bien née et aura mérité son succès. Cependant, cette version d'entrée de gamme ne la met pas vraiment en valeur, avec son équipement pingre et sa présentation très brute (pare-chocs non peints, petite roues, ...). Son moteur est volontaire en ville, mais ses performances se montrent très vite limitées hors agglomération.
Galerie du modèle essayé