FICHE TECHNIQUE DU MODÈLE ESSAYÉ |
Modèle |
Civic VIII 2.2 i-CDTi Sport |
Année |
2007 |
Couleur |
Nighthawk Black (référence B92P) |
Puissance |
140 ch. |
Puissance fiscale |
8 CV |
Kilométrage |
226.000 kms. |
Prix neuf |
23.650 € |
Cette huitième génération de Honda Civic marquera un tournent lors de son lancement, puisqu’elle n’a plus rien à voir avec ses prédécesseurs. Le style est plus affirmé, à l’intérieur comme à l’extérieur, et les moteurs très modernes en font une compacte de référence dans sa catégorie. Tout ça sans renier la réputation de Honda en terme de fiabilité.
Design
Le style de cette Civic est vraiment très travaillé et unique. En effet peu importe l’angle sous lequel on l’observe, on se rend compte que le design est complexe et ne ressemble à rien d’existant. Elle se veut sportive avec sa face avant plongeante et ses optiques acérées, alors qu’à l’arrière la vitre du hayon est séparée en deux par un becquet du plus bel effet. Plusieurs détails interpellent, comme le décrochage du bandeau avant au-dessus de la plaque d’immatriculation qui est repris à l’identique à l’arrière, tout comme les antibrouillards triangulaires identiques aux sorties d’échappements.
De profil, la voiture pourrait paraître déséquilibrée (ce qui n’est pas le cas) d’autant plus que la surface vitrée arrière est très réduite. Cette finition Sport (deuxième niveau de finition sur cinq) se reconnait entre autres par ses jantes de 17’’, alors que la peinture noire nacrée très profonde sied très bien à cette Civic.
Vie à bord
Le style détonnant de l’extérieur se retrouve à l’intérieur, où l’on remarque que les ingénieurs japonais se sont totalement lâchés pour concevoir la planche de bord. A la place du conducteur, toutes les commandes se trouvent à portée de main, alors que l’instrumentation très lisible permet notamment de surveiller sa vitesse sans quitter les yeux de la route (l’ancêtre de l’affichage tête-haute en quelque sorte). Le levier de vitesse tombe bien sous la main, et la position de conduite assez basse est agréable pour n’importe quel gabarit. L’équipement s’avère complet avec tout ce qu’on peut attendre d’une compacte de ces année-là (régulateur de vitesse, climatisation automatique, commande au volant, …).
Cependant pour le passager avant, la planche de bord très (trop ?) épurée et habillée de plastique peu valorisant risque de rendre les voyages moins agréables. A l’arrière, l’espace est généreux pour trois personnes, mais la faible surface des vitres donne une impression de confinement. Là où la Civic se distingue encore de ses (nombreuses) concurrentes, c’est la modularité. Avec les assises de banquette arrière relevable, elle est la seule à proposer cette alternative pour charger des éléments encombrants. Le coffre n’est pas en reste avec un joli volume et une accessibilité aisée. Notons la présence d’un double fond qui accroît encore plus la capacité de chargement, même si sa présence est seulement du à l’absence de roue de secours.
Sur la route
Dès que l’on démarre, la mécanique se fait discrète et il est impossible de deviner que l’on soit dans un diesel, tant les vibrations sont inexistantes. En ville, la Civic se montre plutôt à l’aise malgré un gabarit imposant, notamment grâce à un moteur très agréable. Le confort est correct, même si l’absorption des bosses est assez ferme. On regrettera quand même l’absence de radar de recul car avec la faible surface vitrée à l’arrière, il s’avère difficile d’appréhender le gabarit de l’auto. Sur route, la Civic devient très plaisante à mener avec une direction agréable et une tenue de route de haut niveau. Il est quasiment impossible de la mettre en défaut tant le comportement s’avère très neutre, ce qui est très sécurisant. Le moteur de 140 ch. est très coupleux et les reprises sont excellentes.
Relancer en côte ou dépasser se fait avec une facilité déconcertante et il est inutile de jouer du levier de vitesse, même si ce dernier est très agréable à manier. Les rapports courts et francs font penser à une petite sportive plutôt qu’à une compacte diesel. Enfin, l’épreuve de l’autoroute est une formalité pour la Civic, avec une tenue de cap excellente et une mécanique jamais prise en défaut. On regrettera tout de même une insonorisation légère passé les 90 km/h, car à partir de cette vitesse la mécanique se fait clairement entendre. Pour finir, au chapitre consommations, la Civic reste très sobre malgré son gros moteur. En effet, accouplé à une boite à six rapports très bien étagée, la consommation mixte se trouve aux alentours des 6,5 l. au 100 km.
Le style de cette Civic est vraiment très travaillé et unique. En effet peu importe l’angle sous lequel on l’observe, on se rend compte que le design est complexe et ne ressemble à rien d’existant. Elle se veut sportive avec sa face avant plongeante et ses optiques acérées, alors qu’à l’arrière la vitre du hayon est séparée en deux par un becquet du plus bel effet. Plusieurs détails interpellent, comme le décrochage du bandeau avant au-dessus de la plaque d’immatriculation qui est repris à l’identique à l’arrière, tout comme les antibrouillards triangulaires identiques aux sorties d’échappements.
De profil, la voiture pourrait paraître déséquilibrée (ce qui n’est pas le cas) d’autant plus que la surface vitrée arrière est très réduite. Cette finition Sport (deuxième niveau de finition sur cinq) se reconnait entre autres par ses jantes de 17’’, alors que la peinture noire nacrée très profonde sied très bien à cette Civic.
Vie à bord
Le style détonnant de l’extérieur se retrouve à l’intérieur, où l’on remarque que les ingénieurs japonais se sont totalement lâchés pour concevoir la planche de bord. A la place du conducteur, toutes les commandes se trouvent à portée de main, alors que l’instrumentation très lisible permet notamment de surveiller sa vitesse sans quitter les yeux de la route (l’ancêtre de l’affichage tête-haute en quelque sorte). Le levier de vitesse tombe bien sous la main, et la position de conduite assez basse est agréable pour n’importe quel gabarit. L’équipement s’avère complet avec tout ce qu’on peut attendre d’une compacte de ces année-là (régulateur de vitesse, climatisation automatique, commande au volant, …).
Cependant pour le passager avant, la planche de bord très (trop ?) épurée et habillée de plastique peu valorisant risque de rendre les voyages moins agréables. A l’arrière, l’espace est généreux pour trois personnes, mais la faible surface des vitres donne une impression de confinement. Là où la Civic se distingue encore de ses (nombreuses) concurrentes, c’est la modularité. Avec les assises de banquette arrière relevable, elle est la seule à proposer cette alternative pour charger des éléments encombrants. Le coffre n’est pas en reste avec un joli volume et une accessibilité aisée. Notons la présence d’un double fond qui accroît encore plus la capacité de chargement, même si sa présence est seulement du à l’absence de roue de secours.
Sur la route
Dès que l’on démarre, la mécanique se fait discrète et il est impossible de deviner que l’on soit dans un diesel, tant les vibrations sont inexistantes. En ville, la Civic se montre plutôt à l’aise malgré un gabarit imposant, notamment grâce à un moteur très agréable. Le confort est correct, même si l’absorption des bosses est assez ferme. On regrettera quand même l’absence de radar de recul car avec la faible surface vitrée à l’arrière, il s’avère difficile d’appréhender le gabarit de l’auto. Sur route, la Civic devient très plaisante à mener avec une direction agréable et une tenue de route de haut niveau. Il est quasiment impossible de la mettre en défaut tant le comportement s’avère très neutre, ce qui est très sécurisant. Le moteur de 140 ch. est très coupleux et les reprises sont excellentes.
Relancer en côte ou dépasser se fait avec une facilité déconcertante et il est inutile de jouer du levier de vitesse, même si ce dernier est très agréable à manier. Les rapports courts et francs font penser à une petite sportive plutôt qu’à une compacte diesel. Enfin, l’épreuve de l’autoroute est une formalité pour la Civic, avec une tenue de cap excellente et une mécanique jamais prise en défaut. On regrettera tout de même une insonorisation légère passé les 90 km/h, car à partir de cette vitesse la mécanique se fait clairement entendre. Pour finir, au chapitre consommations, la Civic reste très sobre malgré son gros moteur. En effet, accouplé à une boite à six rapports très bien étagée, la consommation mixte se trouve aux alentours des 6,5 l. au 100 km.
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CONCLUSION |
La Civic VIII est une des meilleures compactes de sa génération. Offrant des qualités similaires aux références que sont les Volkswagen Golf et autres Peugeot 308 (pour ne citer qu’elles) elle y ajoute un style très affirmé et réussi, ainsi que des choix techniques typiquement japonais. Très polyvalente, agréable à mener et à vivre, elle est également un exemple de fiabilité, et il n’est pas rare que des exemplaires atteignent de forts kilométrages sans soucis majeur.
Galerie du modèle essayé