FICHE TECHNIQUE DU MODÈLE ESSAYÉ |
Modèle |
Sandero II 1.0 SCe Ambiance |
Année |
2017 |
Couleur |
Blanc Glacier (référence 369) |
Puissance |
75 ch. |
Puissance fiscale |
5 CV |
Kilométrage |
12.000 kms |
Prix neuf |
9.360 € |
Suite au succès de la première génération, Dacia lance en 2012 une nouvelle Sandero. La base technique est proche, tout comme le style, mais le niveau de qualité perçu augmente nettement. Les nouveaux moteurs essences trois cylindres prennent place sous le capot, et on essaye un d’entre eux, le 1.0 l. SCe offrant 75 ch.
Design
Voyant le succès de la première génération de Sandero, Dacia a décidé de conserver un style similaire lors de la nouvelle génération lancée en 2012. La face avant reprend les codes vus sur le Duster, et reçoit plusieurs touches de chrome et des feux de jour à LED. L’arrière est dans la même veine, sans être une révolution dans le dessin la modernisation de l’ensemble est le bienvenu. Cependant, la Sandero de deuxième génération ne peut cacher ses origines low-cost, notamment dans cette finition Ambiance. On trouve ainsi des rétroviseurs et des poignées de porte en plastique brut et des jantes en tôle habillées par des enjoliveurs assez simple. La principale destination de la Sandero est la ville, mais on s’étonne de retrouver une carrosserie aussi exposée, avec aucune protection latérale en plastique.
Vie à bord
L’intérieur est dans la même trempe que l’extérieur, avec une modernisation bienvenue sans révolutionner le genre. La planche de bord tout en nuance de plastique noir présente bien, mais la qualité n’est vraiment pas au rendez-vous. Version d’entrée de gamme oblige, l’équipement est assez limité et on ne retrouve pas l’écran tactile des versions supérieures. A la place, un autoradio intégré avec commande au volant est présent mais l’ergonomie laisse à désirer (le changement de station se fait par la molette, et le volume se règle avec deux boutons, alors qu’habituellement c’est l’inverse !). Le volant est habillé de plastique et le système de ventilation est dépourvu de climatisation. Ce côté bas de gamme se retrouve également sur le combiné d’instrumentation, avec la présence du strict minimum.
La sellerie est de bonne qualité et la position de conduite en hauteur n’est pas désagréable. Seul le dossier trop ferme nuit au confort, et ce défaut se retrouve malheureusement à l’arrière. Cependant, l’espace est généreux et trois adultes peuvent prendre place sans trop de difficulté. Autre point fort de la Sandero, le volume du coffre. C’est tout simplement un des meilleurs de sa catégorie. Cette polyvalence est une des clés de son succès depuis son lancement.
Sur la route
En ville, la Sandero est dans son élément. Le moteur se montre discret, les suspensions sont prévenantes et le rayon de braquage est très correct. Les deux premiers rapports sont courts, ce qui compense le manque de puissance pour s’insérer dans la circulation. La visibilité est également appréciable, et cet ensemble fait de la Sandero une excellente citadine pour la ville. Cependant, les choses se gâtent très vite hors agglomération. Sur route, le moteur devient plus présent et le moteur s’essouffle très vite dès que la route monte. Les médiocres reprises empêchent de doubler, et le phénomène s’intensifie si on voyage chargé. Le confort reste d’un bon niveau malgré tout, mais cela se paye par une prise de roulis conséquente. La tenue de route manque de rigueur avec une direction assez floue et des mouvements de caisse pas toujours rassurant lorsqu’on approche des limites. La Sandero n’aime pas être brusquée, et le fait savoir !
Sur autoroute, même chose. Le confort des suspensions reste un point fort, tandis que la mécanique devient trop présente à bord. Sur le plat, pas de difficulté pour maintenir le rythme à 130 km/h, mais dès le moindre faux plat il faudra jouer du levier de vitesse (pas très agréable à manier et avec un guidage flou) pour conserver sa vitesse. La consommation devient vraiment élevée sur autoroute, alors qu’elle reste très raisonnable sur route secondaire. Elle s’oriente donc pour un usage exclusivement urbain, car ses qualités routières trop limitées l’empêchent d’évoluer hors agglomération de manière sereine.
Voyant le succès de la première génération de Sandero, Dacia a décidé de conserver un style similaire lors de la nouvelle génération lancée en 2012. La face avant reprend les codes vus sur le Duster, et reçoit plusieurs touches de chrome et des feux de jour à LED. L’arrière est dans la même veine, sans être une révolution dans le dessin la modernisation de l’ensemble est le bienvenu. Cependant, la Sandero de deuxième génération ne peut cacher ses origines low-cost, notamment dans cette finition Ambiance. On trouve ainsi des rétroviseurs et des poignées de porte en plastique brut et des jantes en tôle habillées par des enjoliveurs assez simple. La principale destination de la Sandero est la ville, mais on s’étonne de retrouver une carrosserie aussi exposée, avec aucune protection latérale en plastique.
Vie à bord
L’intérieur est dans la même trempe que l’extérieur, avec une modernisation bienvenue sans révolutionner le genre. La planche de bord tout en nuance de plastique noir présente bien, mais la qualité n’est vraiment pas au rendez-vous. Version d’entrée de gamme oblige, l’équipement est assez limité et on ne retrouve pas l’écran tactile des versions supérieures. A la place, un autoradio intégré avec commande au volant est présent mais l’ergonomie laisse à désirer (le changement de station se fait par la molette, et le volume se règle avec deux boutons, alors qu’habituellement c’est l’inverse !). Le volant est habillé de plastique et le système de ventilation est dépourvu de climatisation. Ce côté bas de gamme se retrouve également sur le combiné d’instrumentation, avec la présence du strict minimum.
La sellerie est de bonne qualité et la position de conduite en hauteur n’est pas désagréable. Seul le dossier trop ferme nuit au confort, et ce défaut se retrouve malheureusement à l’arrière. Cependant, l’espace est généreux et trois adultes peuvent prendre place sans trop de difficulté. Autre point fort de la Sandero, le volume du coffre. C’est tout simplement un des meilleurs de sa catégorie. Cette polyvalence est une des clés de son succès depuis son lancement.
Sur la route
En ville, la Sandero est dans son élément. Le moteur se montre discret, les suspensions sont prévenantes et le rayon de braquage est très correct. Les deux premiers rapports sont courts, ce qui compense le manque de puissance pour s’insérer dans la circulation. La visibilité est également appréciable, et cet ensemble fait de la Sandero une excellente citadine pour la ville. Cependant, les choses se gâtent très vite hors agglomération. Sur route, le moteur devient plus présent et le moteur s’essouffle très vite dès que la route monte. Les médiocres reprises empêchent de doubler, et le phénomène s’intensifie si on voyage chargé. Le confort reste d’un bon niveau malgré tout, mais cela se paye par une prise de roulis conséquente. La tenue de route manque de rigueur avec une direction assez floue et des mouvements de caisse pas toujours rassurant lorsqu’on approche des limites. La Sandero n’aime pas être brusquée, et le fait savoir !
Sur autoroute, même chose. Le confort des suspensions reste un point fort, tandis que la mécanique devient trop présente à bord. Sur le plat, pas de difficulté pour maintenir le rythme à 130 km/h, mais dès le moindre faux plat il faudra jouer du levier de vitesse (pas très agréable à manier et avec un guidage flou) pour conserver sa vitesse. La consommation devient vraiment élevée sur autoroute, alors qu’elle reste très raisonnable sur route secondaire. Elle s’oriente donc pour un usage exclusivement urbain, car ses qualités routières trop limitées l’empêchent d’évoluer hors agglomération de manière sereine.
|
|
|
CONCLUSION |
La Sandero est un incontestable succès pour le constructeur roumain. Mais ce sont principalement les versions haut de gamme, avec les plus gros moteurs qui font l’essentiel des ventes. Cela se comprend car dans sa version d’accès elle présente trop de limites et se cantonne à un usage principalement urbain, alors que justement le modèle aurait, par ses volumes intérieurs, la vocation d’être très polyvalent. C’est dans cette version bas de gamme que les origines low-cost de Dacia sont le plus visibles.
Galerie du modèle essayé